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Cette pièce, d'une durée de 1H15 environ sera suivie d'un débat avec le metteur en scène et les comédiens du théâtre de l'averse.
La représentation de 14H est réservée en priorité pour les scolaires (élèves de terminale de Victor Hugo...).
Le 19, les comédiens se produiront devant les lycéens de Pergaud.
Et le dimanche 26 avril, pour la journée nationale du souvenir de la déportation, un concert-lecture sera donné au petit Kursaal.
Ce qui rend exceptionnel le personnage de Germaine Tillion (1907 – 2008) est la manière dont elle a su réunir travaux de connaissance et actions. Ethnologue dans l'est de l'Algérie (chez les Chaouias, population berbère de l'Aurès) dans les années trente, elle cherche à comprendre mais aussi à aider ceux qui l'entourent. Rentrée en France au moment de la débâcle, elle s'engage dans la résistance ; s'ensuivent arrestation, prison, camp de concentration (Ravensbrück) où elle cherchera encore à soulager la détresse de ses camarades. Au retour des camps, elle devient historienne de la déportation et de la résistance.
En 1954 éclate la guerre d'Algérie : elle luttera contre la misère, la torture et les exécutions pour “arrêter le terrorisme”. Elle expliquera que, "pour freiner les violences, il faut, sur les deux rives de la Méditerranée comme ailleurs, encourager la participation des femmes au pouvoir collectif".
Traversant les heures les plus sombres du siècle, elle n'aura jamais perdu la compassion pour ses semblables, ni son hospitalité, ni son humour légendaire.