Aujourd'hui, 1er lundi du mois : journée de jeûne pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France.
A 17h00, RDV à Dampierre (39) à la salle de la mairie des adhérents et sympathisants du mouvement A.D.N.-M.A.N.V. (Attention changement d'horaire exceptionnel : 17h et non 16h)
Au programme : Bilan des journées des 6 et 9 août et programmation de conférences.
Nous remercions Claire qui nous partage son expérience du jeûne au coeur de ses vacances chez des amis.
"Il me tenait à cœur de partager ce jeûne en lien avec l’ADN, les idées qu’elle véhicule et les gens qu’elle rassemble.
Cette année je me trouvais dans le Frioul (la Carnia) dans le nord de l’Italie chez des amis qui ont conservé la maison de famille dans un village très dépeuplé où beaucoup de ses habitants sont allés trouver du travail ailleurs dans les années 50 .
J’avais, 2 ou 3 jours après mon arrivée (le 27 Juillet), prévenu mes amis que je jeûnerais le 6 Août !
Chez eux, et chez moi, les repas sont importants et rythment la journée.
Arrive le jour « j », je descends de ma chambre dans la pièce à vivre à l’heure du petit déjeuner ; je leur ravive la mémoire en leur annonçant que, oui, c’est aujourd’hui et que je ne mangerai pas mais que je boirai de l’eau en leur compagnie. Ils ne me croient pas, me charrient sachant comme je suis gourmande, m’interrogent sur ma motivation, tentent de me fragiliser pour tester ma résistance et acceptent ma condition de jeûneuse en m’observant du coin de l’œil et un peu soucieux de mon équilibre mental et physique durant cette journée.
J’explique que je crois à la communion à distance des humains, unis à défendre une même idée aux mêmes instants. Je pense aux vibrations des ondes et des sens qui se dégagent de chacun de nous. J’ai l’air suffisamment forte ce jour- là, pour convaincre mes amis et impressionner la cousine voisine. La nouvelle fait le tour du village. En fin d’après -midi, j’annonce que je romprai le jeûne à 20h30.
Arrive 20h, le repas est prêt, il y a des invités ; je décide, par politesse, de me mettre à table avant l’heure décidée. Irène m’arrête et me dit que nous ne mangerons pas avant 20h30 en solidarité avec moi.
C’est ce qui ‘est produit ; tout le monde était d’accord et attendait cette rupture de jeûne et cette libération victorieuse. C’était fantastique, fort et joyeux (un peu comme le banquet à la fin des aventures d’Asterix et Obelix !)
Claire"
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