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23 octobre 2018 2 23 /10 /octobre /2018 07:08

Dampierre, lundi 8 octobre 2018

 

EVENEMENTS MERVEILLEUX

DONT NOUS NE SOMMES 


QU’A PEINE UN TOUT PETIT PEU

UNE INFIME PARTIE LES ACTEURS

 

« Nous sommes arrivés  à 16H30 comme convenu avec toi … et tu n’étais pas là sur la place où on se retrouve d’habitude … Les ânes non plus n’étaient pas là … Oh ! Ce que j’étais déçue … pour eux … » Ce sont les paroles qui viennent de m’être adressées par Sophie, jeune éducatrice dans un foyer qui accueille des jeunes ados traversant de durs moments de leur existence … Parmi eux se trouvent des mineurs non accompagnés (MNA). Et c’est avec trois d’entre eux et un autre jeune que Sophie avait réussi à venir … après le départ de Rachel pour un tour du monde, nous sommes heureux de nous trouver dans son sillage. En effet, nous avions convenu avec Sophie de réaliser un jus de pommes avec ces jeunes du groupe où elle est éducatrice. Et pour que ce soit effectivement leur œuvre, que ce jus de pommes soit « leur a-faire » nous nous étions dit qu’il était important de ramasser les pommes avec eux …  Ces jeunes vivent avec une certaine conscience de ne pas être à la place qui devrait être la leur dans l’Humanité. Ils sont chercheurs de leur place. Nous leur devons d’être les facilitateurs de leur recherche. Et voilà que je manquais à ce que j’avais dit que je faciliterais. Et voilà que je zappais ce qui avait été convenu avec Sophie par téléphone : de me trouver sur la place où a été planté le petit Ginkgo Biloba avec les deux ânes et la charrette, de les attendre là, elle Sophie et le groupe des jeunes … et de monter ensemble au verger rue des Minerais … afin que nous expérimentions ensemble ce que c’est que de faire partie de l’Humanité. Est-ce que ça ne consiste pas pour une bonne part de notre vie : « de ramasser les fruits de la terre sous des arbres qui n’ont pas été plantés par nous … » Quand nous nous baissons pour ramasser des pommes, ne sommes-nous pas en train de nous élever en Humanité ! Passage obligé, permettant de trouver sa place … afin de devenir un jour, à notre tour, planteurs d’arbres sous lesquels les enfants venus après nous, ramasseront les fruits sous les arbres que nous aurons plantés. 

 

Sophie «  Quand j’ai vu que tu n’étais pas sur la place et les ânes non plus, je me suis rappelée le verger … que peut-être c’était là que tu nous attendais … Alors, nous sommes montés en voiture avec les jeunes en direction du verger »
Lucien : « Et je me trouve bien là où vous arrivez, mais je n’ai pas fait exprès. J’avais complètement oublié ce que nous avions convenu de si beau à réaliser. »
Sophie « Oh, et puis je ne te voyais pas quand nous sommes arrivés au verger. Je me disais, il n’est pas là non plus … Oh ce que j’étais déçue pour les jeunes … » 

 

Parce que ce n’est pas rien que des ados se décident pour le jeu d’une telle action … 
Sophie  « Et ils étaient venus parce que je leur avais dit, vous verrez ça va être chouette ! Et ils s’étaient décidés. Ils étaient venus enthousiasmés en attente d’être acteurs ! Et je ne te voyais pas, je pensais que tu n’étais pas là non plus. Nous allions repartir à Besançon. Et puis, j’ai vu les ânes … la charrette, les pommes … Alors j’ai dit que tu ne devais pas être loin … Je t’ai vu »
Lucien : «  Oh les amis, quelle joie de vous voir ! De nous rencontrer C’est vous qui venez jusqu’à moi, au travers de tous mes manques. Nous parvenons à nous voir, à nous envisager »
Je pensais en moi-même :  Moi qui aime tant être acteur, auteur, artisan et voilà que je ne suis que témoin de ce que les autres font. A l’instant où nous sommes en train de nous saluer les jeunes et moi, je ressens comme une force venant de ces jeunes à moi. 
En écoutant leurs beaux prénoms mêlés à celui de Sophie leur accompagnatrice : Kevyn, Ibrahima, Corinne et Régina … je sens durant un léger moment de silence qui vient de l’étonnement de la situation, je sens et je comprends, que ces jeunes me disent : » Tu devines combien nous voulons agir. Trouve un moyen pour la fin. Débrouille-toi pour trouver quelque chose à faire. Notre but est de faire quelque chose avec toi, qui ait du sens pour nos vies. Suscite pour nous quelque chose qui ait du goût et de la saveur, propose un acte symbolique efficace, qui crée une envie pour nos vies, qui soit porteur de fruits. 

 

J’ai passé la journée seul au verger. J’ai ramassé des pommes et j’en ai cueilli quelques-unes, ce que j’ai pu … Tout est disposé sur la charrette … Les pommes ramassées dans des sacs en jute, pour le jus de pommes avec les enfants de l’école de Ranchot qui aura lieu vendredi avec Lucien et Marc … Les pommes cueillies dans des cagettes pour mes sœurs, mon frère et des amis. J’ai fait tout ça parce qu’aujourd’hui, il me fallait pouvoir remettre les ânes au verger où il y a de l’herbe suffisante pour leur nourriture. En effet, je ne peux pas les laisser dans la pâture le long du canal où il n’y a plus d’herbe et personne pour leur apporter de l’eau, car je pars durant les trois jours qui viennent à l’abbaye d’Acey sur le conseil de mes sœurs et de mes amis pour me reposer.

 

Lucien : « Heureusement, il y a encore des pommes à ramasser sous les arbres.  Sophie et vous jeunes, vous allez pouvoir en ramasser pour réaliser le jus de pommes chez mes amis Lucien et Colette chez qui nous porterons ces pommes. Je suis heureux de vous accueillir dans le verger de mes parents. Il y a 80 ans que notre papa plantait ces arbres sous le regard de notre maman pour notre joie et notre bonheur d’enfants. Nous étions six enfants à bénéficier de cette plantation réalisée par notre papa. Et souvent nous avons entendu nos parents dire et agir en sorte que les fruits de cette plantation d’arbres au verger, parviennent aussi aux enfants des autres. Afin que rien ne se perde, nous allons partir ramasser les pommes sous des pommiers qui n’ont pas été plantés par nous … Je n’ai pas pu tout ramasser. Vous arrivez au bon moment, quelqu’un veut bien prendre la brouette que voilà … Kevyn prend la brouette. Nous caressons les ânes Gamin et Rameaux, prêts à être attelés à la charrette et nous leur disons : A tout à l’heure !

 

Nous montons dans le verger à la parcelle du milieu. Nous voilà sous des pommiers … D’emblée je vois ces jeunes se baisser et ramasser des pommes et les mettre dans la brouette.

 

Lucien : « Les pommes rouges, ce sont des belles filles de Salins … Tout à l’heure, dans la parcelle du haut nous ramasserons des pommes blanches, ce sont des reinettes de Savoie. »

 

J’entends ces jeunes rires en apprenant et voulant retenir les noms des pommes … J’entends en même temps les pays d’Afrique dont ils sont originaires. Leurs parcours jusque-là ont dû être remplis d’épreuves. J’entends Kevyn :
Kewin « Oh, des poires ! Est-ce qu’on peut aussi les ramasser ?
Lucien : «  Mettez-les dans ce seau et comme ça vous pourrez les emporter ce soir dans votre foyer » 
Sophie : « On fera goûter aux autres » 

Oh comme il fait bon à ce moment-là. Je suis davantage témoin de ce qui se passe, qu’artisan. Les jeunes se sont appropriés l’acte de ramasser … La brouette est bientôt pleine de pommes et nos échanges remplis de rires et de chansons.
Lucien : « Tu t’appelles Regina ! Je connais une belle chanson : Regina caeli … »
Régina : « Mon frère m’a chanté ces paroles. »

 

Kewin a rempli le devant de son gilet de poires et de pommes rouges et blanches ainsi que de petites poires que mon papa aimait trouver chez son pépé à Belmont pays où il est né, à côté de la maison natale de Louis Pergaud , l’auteur de « la guerre des boutons » Nous sommes en train de vivre un moment de plénitude émotionnelle. Je ressens quelque chose de très intense et les jeunes me donnent l’impression qu’eux aussi vivent quelque chose de très profond. Nous expérimentons que de nos mains artisanes, nous poussons dans ses extrémités créatrices, la pâte humaine que nous sommes.  Ça signifie et ça nous fait aller au fond de nos êtres et toucher de nos doigts que nous sommes tous de la même Humanité. Nous faisons ce que nous sommes. Il y a comme un vent très doux qui se répand entre nous, quelque chose comme la brise du soir dans le jardin de la création, celui-là même de la fraternité. Nous pensons à toi, Rachel, qui est à la recherche des jardiniers de la paix. Ton appel retentit en nos êtres et entre nous, nous interpellant à être jardiniers de cette paix et de cette non-violence dans le coin de la terre où nous avons été semés et plantés, mais aussi, là où les événements dont nous ne sommes pas les auteurs, nous ont fait dériver …

 

Nous voilà tout prêts pour descendre au village de Dampierre afin d’emporter les pommes qui sont sur la charrette. Nous y adjoignons celles  que ces jeunes viennent de ramasser. Nous attelons les ânes à la charrette … très vite, les membres de cette jeune équipée deviennent de bonnes ânières et de bons âniers … Quelle joie de descendre dans notre village de Dampierre en rapportant notre récolte. Nous ressemblons aux hébreux qui chantaient dans le psaume 125 « Ceux qui sèment dans les larmes, moissonnent en chantant » Mais je ne peux pas ne pas penser aux nombreux enfants à travers le monde qui n’ont même plus de larmes à pleurer, à toutes les jeunes mamans qui n’ont plus de lait dans leurs seins pour allaiter leurs petits. « Nous n’avons plus rien à semer car il nous a fallu manger ce que nous avions gardé pour semer » Je me dis en moi-même qu’il nous faut enrayer cette famine. A cet impossible, nous sommes tenus.

 

Nous voilà au village sur la place tout près du petit ginkgo biloba … Mon neveu Benjamin et Philippe un de ses amis préparent la réparation de notre maison qui a brûlé il y a 2 ans. Ils élaguent l’arbre aux kiwis (l’actinidier). Kewin remplit son gilet de kiwis. Je lui conseille de les mettre sur les pommes disposées dans une cagette, afin d’activer leur mûrissement, lorsqu’ils arriveront au foyer.

 

Après un jus de pommes bu et partagé à la maison, jus de pommes réalisé par un autre groupe de jeunes il y a quelques jours, nous projetons le moment et le comment nous allons réaliser le jus de pommes avec les fruits que nous venons de ramasser. Ce sera dans l’atelier de Lucien et Colette Becquet à Salans samedi prochain durant la matinée.

 

Afin d’emporter dans leur foyer les fruits de la terre qu’ils ont choisis parmi ceux qu’ils ont ramassés, j’offre à nos amis un panier tout neuf réalisé par Jean-Claude et Arlette, nos amis gens du voyage en caravane à Ranchot, grands-parents de Shanon et Cassidy qui viennent de réussir leur bac et leur brevet.

 

Lucien : « Un jour, avec Toinette et Jeannot, nous avons découvert de l’osier le long du canal … Voulez-vous que nous allions apprendre à faire des paniers comme celui-ci chez nos amis Jean-Claude et Arlette à Ranchot ? » 
Sophie : « Ça vous dirait d’apprendre à faire des paniers ? »
Sourires des quatre jeunes, Ibrahima, Corinne, Kewin et Régina.

 

Et pour que tout ce souffle d’action non-violente continue à nous animer, nous allons arroser les pieds du petit ginkgo biloba. Régina lit ce qui est écrit sur le petit panneau : « Ginkgo Biloba planté à Dampierre le 9 janvier 2016 en présence de Monsieur le Maire afin de demander l’arrêt de l’armement nucléaire de la France de manière unilatérale, avec le mouvement ADN-MANV. 

 

Je leur raconte un petit morceau de l’histoire de ce groupe de jeunes ados qui se rassemblent là, devant l’église, le soir, lorsqu’ils sortent de leurs collèges ou lycées … Comment le petit ginkgo biloba a été cassé  et la manière dont le jeune qui l’avait cassé est venu me le dire à la Source en bas de notre village :  « Le petit ginkgo biloba, c’est moi qui l’ai cassé » … et puis le mot de Jeannot, quelques temps après, au retour du festival de la paix initié par les jeunes du MRJC et du KLJB à Micropolis de Besançon : « Venez vite voir, le petit ginkgo biloba a poussé des feuilles ! »

 

Lucien : « Je suis heureux de vous offrir tout cela, en reconnaissance de tout ce que vous êtes en train de m’offrir … Dans le panier où vous emportez les fruits de la terre que vous avez ramassés, laissez-moi déposer l’histoire de Bim le petit âne … Vous verrez dans quelle merveilleuse histoire nous continuons de cheminer grâce à vous, grâce à votre venue à Dampierre. Vous avez eu beaucoup de joie à conduire l’âne Rameaux tirant la charrette où étaient disposées les pommes que vous avez ramassées … C’était très beau aussi, comment chacun à votre tour, vous êtes montés sur le dos de l’âne Gamin … Qu’est-ce qu’il faisait bon sur un dos d’âne ! »

 

Et nous voilà à samedi 13 octobre 2018.
Pendant qu’avec Jeannot nous sommes à la célébration de la Vie, de la Mort et de la Résurrection de Jean-Baptiste Pelot à Brans, nos amis réalisent leur jus de pommes chez Lucien et Colette à Salans. Sont présents les ramasseurs de pommes : Ibrahima, Corinne, Régina, Kewin et Sophie. Il y a aussi trois autres personnes de leur foyer, Ryswick, un autre jeune qui s’appelle Ibrahima Sorry, et Claire, une collègue éducatrice de Sophie. Quel merveilleux accueil chez Lucien et Colette qui rendent possible que nos jeunes amis deviennent les artisans de leur jus de pommes, avec les pommes qu’ils ont ramassées sous des arbres que d’autres ont plantés, longtemps avant eux. En croquant quelques-unes de ces pommes ramassées, en savourant le jus de pommes réalisé par leurs mains, nous espérons que poussera dans la tête et dans le cœur de quelques-uns, l’idée, l’initiative, la joie de pouvoir planter de petits pommiers à leur tour. Ainsi, un jour, d’autres enfants, d’autres jeunes, ramasseront des pommes sous les arbres qu’ils auront plantés. 

 

Des mains et du cœur de toute cette équipe de jeunes, je reçois ce livre de Delphine Minoui : « les Passeurs de livres de Daraya ». Je vais découvrir dans les enfer-me-ments de la ville de Daraya en Syrie, comment une quarantaine de jeunes révolutionnaires syriens, non-violents, a fait le pari insolite, d’exhumer des milliers d’ouvrages ensevelis sous les ruines, pour les rassembler dans une bibliothèque clandestine, calfeutrés dans les sous-sols de la ville »  

 

Et quelle n’est pas ma joie en me mettant dès le soir même dans la lecture  du livre de Delphine Minoui, de trouver à la page 35 mention, des écrits de Jawdat Saïd, un des premiers penseurs musulmans, à avoir introduit la notion de non-violence dans les débuts de la révolution syrienne de mars 2011. Quelques mois avant de partir en direction de Bethléem à la recherche du souffle de Celui qui est source de la paix, j’étais allé à Orléans-Chanteau chez Jean-Marie et Hélène Muller … Ils avaient su me parler de Jawdat Saïd … J’avais senti en eux combien la présence de la petite fille Espérance était blessée. Les hommes que nous sommes continueraient-ils à emprunter les chemins de la non-violence, pour solutionner nos conflits ?


Bel hymne à la liberté, à la libération des enfers grâce aux sentiers de la non-violence parcourus par ces jeunes syriens, habités et travaillés par le souffle de la petite fille Espérance. 

Lucien Converset

Evénements merveilleux...
Evénements merveilleux...
Evénements merveilleux...

Les Passeurs de livres de Daraya

Résumé
De 2012 à 2016, la banlieue rebelle de Daraya a subi un siège implacable imposé par Damas. Quatre années de descente aux enfers, rythmées par les bombardements au baril d'explosifs, les attaques au gaz chimique, la soumission par la faim. Face à la violence du régime de Bachar al-Assad, une quarantaine de jeunes révolutionnaires syriens a fait le pari insolite d'exhumer des milliers d'ouvrages ensevelis sous les ruines pour les rassembler dans une bibliothèque clandestine, calfeutrée dans un sous-sol de la ville.

Leur résistance par les livres est une allégorie : celle du refus absolu de toute forme de domination politique ou religieuse. Elle incarne cette troisième voix, entre Damas et Daech, née des manifestations pacifiques du début du soulèvement anti-Assad de 2011, que la guerre menace aujourd'hui d'étouffer. Ce récit, fruit d'une correspondance menée par Skype entre une journaliste française et ces activistes insoumis, est un hymne à la liberté individuelle, à la tolérance et au pouvoir de la littérature.


À propos de l'auteur
Delphine Minoui est grand reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient. Prix Albert Londres 2006 pour ses reportages en Iran et en Irak, elle sillonne le monde arabo-musulman depuis vingt ans. Après Téhéran, Beyrouth et Le Caire, elle vit aujourd'hui à Istanbul, où elle continue à suivre de près l'actualité syrienne. Elle est également l'auteur des Pintades à Téhéran (Jacob-Duvernet), de Moi, Nojoud, dix ans, divorcée (Michel Lafon), de Tripoliwood (Grasset) et de Je vous écris de Téhéran (Seuil).

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  • : Lulu en camp volant
  • Lulu en camp volant
  • : Lucien Converset, dit Lulu est prêtre. A 75 ans, il est parti le 25 mars 2012 avec son âne Isidore en direction de Bethléem, où il est arrivé le 17 juin 2013. Il a marché pour la paix et le désarmement nucléaire unilatéral de la France. De retour en France, il poursuit ce combat. Merci à lui ! Pour vous abonner à ce blog, RDV plus bas dans cette colonne. Pour contacter l'administrateur du blog, cliquez sur contact ci-dessous.
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