Claudette lit régulièrement les nouvelles de l'Amérique Latine sur le site IHU-Adital vu sous l'angle de l'humanisme social chrétien. Elle a partagé le texte suivant à Lulu, il a été surpris de ne pas en entendre parler dans les journaux qu'il lit. Il demande de le publier sur son blog pour le faire connaître.
A Polícia de Gênova - Veja o vídeo
O Instituto Humanitas Unisinos - IHU - um órgão transdisciplinar da Unisinos, que visa apontar novas questões e buscar respostas para os desafios de nossa época. Parte da visão do humanismo so...
http://www.ihu.unisinos.br/78-noticias/604627-a-policia-de-genova
voir la vidéo sur cette page...
La Police de Gênes
Ceux qui ont une expérience des manifestations de protestation dans les rues avaient déjà prévu qu’il y aurait un choc frontal entre manifestants et policiers avec coups de matraque, jets de pierres ou autres objets, et que, des deux côtés, des personnes se retrouveraient à l’hôpital.
A Gênes, en Italie, la manifestation des métallurgistes d’Arcelor Mittal rassemblait plus de mille personnes. Ils protestaient contre la gestion de l’usine de Cornigliano après la suspension sans salaire de 200 travailleurs. L’un d’eux étant accusé d’avoir critiqué le directeur sur WhatsApp.
(…) La manifestation, avec bombes fumigènes, petites bombes et slogans contre l’entreprise et le gouvernement arrive au siège de l’Hôtel de Ville où un bataillon de choc de la police est prêt à passer à l’action. La tension augmente avec menaces et coups entre les forces de l’ordre et les manifestants. La moindre étincelle suffirait à ce moment-là pour faire éclater la bombe de la violence. C’est alors qu’un jeune policier décide d’abaisser son bouclier et sa matraque et de retirer son casque.
On voit alors les compagnons du soldat le regarder, perplexes puis, une seconde après, l’imiter. Tous se désarment.
Les manifestants applaudissent et remercient pour ce geste de solidarité.
A partir de maintenant, quand on me demandera ce qu’est la non-violence, je répondrai en racontant ce qui s’est passé à Gênes, le jour de la Saint Martin : Martin, le chevalier qui utilisa son épée, non pour tuer, mais pour partager son manteau avec ceux qui souffraient du froid.
IHU le 13 novembre 2020
trad : Claudette et Paul C