Lulu écrit à François, notre pape
Lucien Converset à notre pape et ami François,
Dans la nuit de Pâques 30-31 Mars 2013 en Macédoine
entre NEGOTINO où je n’ai pas été reçu
et TREMNIK ou j’ai été fraternellement accueilli.
Cher François notre pape et ami,
Durant ce voyage que je réalise depuis déjà un an pour la PAIX, je pense beaucoup à vous, chez François. Depuis mon village natal DAMPIERRE dans le JURA en France jusqu’à BETHLEEM le pays où est né JESUS, je rencontre, fais connaissance et lie amitié avec beaucoup de gens que je trouve très accueillants. Si il y en a qui parfois me laissent tomber, je suis très touché de voir comment beaucoup de gens bâtissent la paix par la manière de nous accueillir les uns les autres.
Déjà avant de partir, et durant ce grand voyage, avec beaucoup de gens avec qui je demeure en liens d’amitié solidaire profonde, nous prenons conscience que, pour effectivement bâtir la paix, il nous faut entreprendre de nous défaire de nos pouvoirs, de nos armements, et notamment arrêter l’armement nucléaire. C’est pourquoi avec de plus en plus de gens en France, nous demandons en lien avec le M.A.N.V. (Mouvement pour une Alternative Non-Violente) à notre gouvernement d’arrêter l’armement nucléaire de manière unilatérale. Il faut qu’il y en ait qui commencent. Si nous attendons que ce soient les autres qui commencent, ça ne se fera jamais.
J’avais écrit à votre prédécesseur Benoit XVI pour le féliciter lorsqu’il a eu l’initiative le 11 février, étant donné sa fatigue et son âge, d’arrêter sa responsabilité de pape et de la laisser à quelqu’un d’autre choisi et élu par les cardinaux. C’est vous qui avez été choisi et élu. J’ai appris, alors que j’étais en Serbie, que le jour de votre élection le 13 mars 2013, vous choisissiez humblement le nom de FRANCOIS, le poverello d’ASSISE. Vous savez comment cela marque notre monde et toute l’Humanité.
J’avais remercié dans ma lettre à Benoit XVI de s’être engagé en disant le 1er janvier 2006 que « l’armement nucléaire est funeste et fallacieux ». Vous venez de dire dans l’homélie de la fête de St Joseph que « le pouvoir est un service » et à plusieurs reprises dans cette homélie, vous nous invitez et appelez à vivre dans la tendresse et le respect les uns par rapport aux autres et à être très attentionnés à ne plus abîmer la TERRE notre mère, l’EAU notre sœur, le VENT notre frère, et Messire SOLEIL. Ils sont ensemble le berceau de vie et d’amour de tous les petits enfants du monde qui y ont droit.
Afin d’aller encore davantage plus avant pour sauvegarder l’avenir de notre humanité, il me semble que BENOIT XVI vous a passé le relais pour que vous inventiez encore des paroles, des gestes et des actes qui fassent et nous aident à choisir de nous défaire de l’armement nucléaire et avec cet argent investi, le pulser pour arrêter ce drame injuste et terrible qu’est la faim de pain, de riz, la soif d’instruction et d’école, la faim d’être respectés et que cessent les humiliations des peuples pauvres par les nations nanties.
J’espère apprendre le plus vite possible qu’avec vous cher François, dans notre Eglise, nos évêques de France s’engagent de manière unilatérale à demander instamment l’arrêt de l’armement nucléaire de notre pays et nous aident à la faire tous là où nous sommes sur le seul chemin qui rende possible la paix : celui de l’action non violente. GANDHI, le MAHATMA a su nous dire par sa manière de vivre que le trésor de la façon de parvenir à cette paix se trouve dans le SERMON SUR LA MONTAGNE de JESUS. « Bienheureux, en avant, en marche les faiseurs de la PAIX… » Mt 5, 7
Je vous embrasse fraternellement cher François et serai heureux de vous lire, comme j’avais été heureux de recevoir une réponse de la part de Benoit XVI. Accueillez et recevez toute ma reconnaissance.
Lulu