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Lulu en camp volant

Hiroshima-Nagasaki... Plus jamais ça !

28 Juillet 2015, 06:47am

Publié par luluencampvolant

Hiroshima-Nagasaki... Plus jamais ça !

Commémoration des 70 ans d’HIROSHIMA et NAGASAKI

 

 

A.D.N.

 

Association Franc-Comtoise

pour le Désarmement Nucléaire unilatéral de la France,

et son président Lucien CONVERSET

vous invitent, à 3 jours de jeûne et de réflexion,

 

le Lundi 3 août 2015,

comme tous les 1ers lundis du mois

de 16h00 à 19h00 à la salle de la mairie de DAMPIERRE

 

 et les Jeudi 6 août et Dimanche 9 août 2015

de 10h00 à 20h00

place du 8 mai, face à l’église de DAMPIERRE

 

sur le thème “Défi de la non violence dans le monde aujourd’hui” 

à partir des rencontres d’avril avec le philosophe J.M.MULLER.

 

 

Venez jeûner, écouter, participer, échanger, vous renseigner, cheminer avec nous pour mieux comprendre le chemin vers lequel s’engage notre société.

 

 

"Nos différences sont une force qui doit nous enrichir."

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Lulu invité au Jamborée européen de Strasbourg

19 Juillet 2015, 12:15pm

Publié par luluencampvolant

Lulu invité au Jamborée européen de Strasbourg

15000 jeunes de 12 à 15 ans ont convergé de toute l'Europe, du Canada et d'Israël pour participer à un grand rassemblement à Strasbourg.

 

Mercredi 22 juillet, Lulu est invité pour témoigner auprès de scouts de son expérience : en particulier de la marche pour la paix du Jura à Bethléem au pas de son âne Isidore du 23 mars 2012 au 17 juin 2013.

 

Toutes informations sur ce grand rassemblement "you're up" sur le site des scouts et guides de France ICI.

 

 

 

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Un impératif politique et moral

18 Juillet 2015, 14:31pm

Publié par luluencampvolant

Dans la Croix du 15 juillet, Patrick HUBERT, porte-parole du MAN (Mouvement pour une alternative non-violente) signe cet article que vous pouvez retrouver sur le site de la Croix et celui de "France sans armes nucléaires".

 

Le désarmement nucléaire unilatéral : un impératif politique et moral !

 

 

Les gouvernements français successifs affirment que notre politique de dissuasion nucléaire est le fondement de notre sécurité, justifiant ainsi les sommes investies chaque année – de 3,5 à 4 milliards d'euros – dans la maintenance et la modernisation de ces armes, au mépris du respect de l'article VI du traité de non-prolifération (TNP). Celui-ci stipule en effet que les États dotés de l'arme nucléaire signataires du TNP doivent « de bonne foi » s'engager dans le désarmement total.

 

Mais sur quoi repose cette affirmation ? N'est-elle pas plutôt l'expression d'une addiction à l'arme nucléaire et d'une croyance idolâtrique sans fondement rationnel? Car, depuis le début du XXIe siècle, quel rôle a objectivement joué la menace de l'emploi de l'arme nucléaire, sur laquelle est basée la dissuasion nucléaire, dans la défense des valeurs et des intérêts vitaux de la société française? Cette menace est-elle d'une quelconque efficacité pour empêcher l'expansion de Daech en Syrie et en Irak, pour juguler les avancées de Boko Haram en Afrique ou pour dissuader d'éventuels groupes terroristes d'agir sur notre sol? Pense-t-on qu'un jour un président français déclenchera le feu nucléaire pour faire comprendre à un dirigeant russe qu'il est allé trop loin en Ukraine? N'est-ce pas plutôt en envoyant encore nos soldats sur divers théâtres d'opération ou en déployant des troupes sur le sol français (plan Vigipirate) que nous nous efforçons d'agir contre ces menaces?

 

Pourquoi ces questions ne sont-elles jamais posées aux citoyens français pourtant les premiers concernés? Il serait pourtant urgent de réfléchir aux moyens de défendre efficacement les valeurs chahutées de notre République inscrites sur les frontons de nos mairies. De réfléchir aux conditions à mettre en œuvre pour faire société dans le respect de la diversité des composantes de notre nation, dans le prolongement de l'esprit dans lequel agissaient les quatre personnalités récemment entrées au Panthéon.

 

L'échec, à New York en mai, de la conférence d'examen du TNP oblige à repenser les moyens d'atteindre l'objectif de la disparition espérée des armes nucléaires de la surface de notre planète. Une analyse détaillée (1) conduit à affirmer qu'un traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN), souhaité par nombre d'acteurs de la société civile dans le monde, est reporté aux calendes grecques faute, pour les États non dotés de ces armes, de pouvoir l'imposer aux neuf États actuellement dotés… qui n'en veulent surtout pas! Pourtant, l'arme nucléaire provoque la prolifération verticale (le développement constant de la technologie nucléaire militaire) et horizontale (l'acquisition des armes nucléaires par un nombre croissant d'États) et multiplie les risques d'accident. Par les dépenses qu'elle occasionne au détriment des causes vitales et urgentes (lutte contre la misère notamment), elle engendre l'instabilité et l'insécurité liée à l'émergence de forces politiques radicales ou d'États quasi incontrôlables.

 

Or, posséder l'arme nucléaire est aujourd'hui non seulement inutile et inefficace mais, surtout, immoral. Parce que, si notre sécurité est réellement assurée par ces armes, pourquoi continuer à dénier à d'autres pays le droit à une sécurité similaire? Parce que la posséder et menacer de l'utiliser est menacer de commettre un crime contre l'humanité (résolution de l'ONU de 1961).

 

Dans le contexte géopolitique actuel, la France et la Grande-Bretagne sont les deux pays qui pourraient le plus facilement renoncer à leur arsenal nucléaire et enclencher un processus vertueux dans la société internationale. C'est pourquoi il est impératif pour les citoyens français, soucieux à la fois d'assurer la sécurité du pays et de défendre les valeurs qui en sont le fondement, de contraindre nos dirigeants au désarmement nucléaire unilatéral de la France. Non seulement notre pays serait grandi par une telle décision, mais l'ensemble des peuples verrait ainsi grandir l'espoir d'une disparition générale de ces armes de destruction massive. Le désarmement unilatéral est donc un impératif politique, moral, éthique et… urgent!

 

(1) Voir, par exemple, www.fsan.fr

 

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L’arme nucléaire menace d’autodestruction notre maison commune

13 Juillet 2015, 13:21pm

Publié par luluencampvolant

À propos de l’encyclique du pape François sur l’écologie

 

Jean-Marie MULLER*

L’arme nucléaire menace d’autodestruction notre maison commune

Le 18 juin 2015, le pape François a publié une lettre encyclique consacrée à l’écologie qui a été unanimement saluée comme un document majeur. Avec lucidité et gravité, l’évêque de Rome s’inquiète des dégâts irréversibles causés à la terre. Il demande aux hommes qui habitent cette planète de s’unir et de se mobiliser pour relever « le défi urgent de sauvegarder notre maison commune » et, pour cela, de « sortir de la spirale d’autodestruction dans laquelle nous nous enfonçons ». À travers une approche intégrale, le texte souligne les multiples dangers qui s’accumulent sur la nature et l’environnement.

 

Il souligne que le développement des sciences a donné aux hommes « un terrible pouvoir » : « Jamais l’humanité n’a eu autant de pouvoir sur elle-même et rien ne garantit qu’elle s’en servira toujours bien, surtout si l’on considère la manière dont elle est en train de l’utiliser. Il suffit de se souvenir des bombes atomiques lancées en plein XXe siècle, (…) sans oublier qu’aujourd’hui la guerre possède des instruments toujours plus mortifères. » 

 

Ainsi, parmi les menaces qui pèsent sur « notre terre opprimée et dévastée », François dénonce tout particulièrement « la guerre qui produit toujours de graves dommages à l’environnement ». Il souligne que « les risques deviennent gigantesques quand on pense aux armes nucléaires ainsi qu’aux armes biologiques ». Il cite alors Jean-Paul II qui, dans son message pour la Journée mondiale de la paix 1990, affirmait : « Malgré l’interdiction par des accords internationaux de la guerre chimique et biologique, en réalité la recherche continue dans les laboratoires pour développer de nouvelles armes offensives capables d’altérer les équilibres naturels. »

 

L’évêque  de Rome consacre un paragraphe entier à la Charte de la Terre. Ce document est une déclaration internationale qui entend affirmer les valeurs et les principes fondamentaux pour construire un monde juste, durable et pacifique au XXIe siècle. Le texte final a été approuvé dans les locaux de l’UNESCO à Paris en mars 2000. Parmi ces insistances, cette Charte énonçe ces recommandations qui rejoignent très précisément le sujet de l’encyclique :

 

«  - Démilitariser les systèmes de sécurité nationale, les amener à une position défensive non provocatrice et convertir les ressources militaires à des projets pacifiques, notamment à la restauration écologique.

 

 - Éliminer les armes nucléaires, biologiques et toxiques, ainsi que toutes autres armes de destruction massive. «

 

 Malheureusement, François se trouve obligé de reconnaître que les terriens n’ont pas été capables de relever ces défis. La Charte de la Terre, écrit-il, « nous invitait tous à tourner le dos à une étape d’autodestruction et à prendre un nouveau départ, mais nous n’avons pas encore développé une conscience universelle qui le rende possible ».

 

Lors de la Conférence des États parties chargée d’examiner le Traité de non prolifération des armes nucléaires (TNP) qui s’est tenue à New York du 27 avril au 22 mai 2015, l’archevêque Bernadito Auza, le représentant du Saint Siège auprès des Nations Unies, a fait une critique sévère de la politique menée par les États dotés de l’arme nucléaire. « L’échec à mettre en œuvre de bonne foi les obligations contenues dans le TNP constitue une réelle menace pour la survie de l’humanité. » Soulignant que la question de la sécurité nationale revient souvent dans les discussions portant sur les armes nucléaires, l’archevêque s’interroge en ces termes :  « N’est-il pas urgent de  revisiter de manière transparente la définition faite par les États, spécialement par les États dotés de l’arme nucléaire, de leur sécurité nationale ? » Enfin, Bernadito Auza souligne que « l’absence de mesures concrètes et efficaces en faveur du désarmement nucléaire conduira tôt ou tard à de réels risques de prolifération nucléaire ».

 

Il convient de noter qu’en mettant en avant la notion de « sécurité nationale », le représentant du Vatican interpelle chaque nation et non pas la communauté internationale. C’est donc à chaque Église nationale des États nucléaires qu’il revient de prendre leur responsabilité. Soit elles continuent à s’accommoder de la préméditation d’un crime contre la terre et l’humanité en ne dénonçant pas la dissuasion nucléaire comme étant moralement inacceptable et écologiquement intolérable, soit elles décident d’assumer leur responsabilité en exigeant – en toute laïcité, comme organisation de la société civile - le désarmement nucléaire unilatéral de leur pays.

 

L’Église de France est donc directement concernée.

 

* Philosophe et écrivain.

Lauréat 2013 du Prix international de la fondation indienne Jamnalal Bajaj

pour la promotion des valeurs gandhiennes.

www.jean-marie-muller.fr

 

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