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Lulu en camp volant

Le Christ de Dom Hélder Câmara

29 Juillet 2019, 22:55pm

Publié par "Les amis de Gabriel Maire"

Cet article est reposté depuis Les amis de Gabriel MAIRE.

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« Les jeunes s’occupent de notre foyer commun »

23 Juillet 2019, 08:33am

Publié par luluencampvolant

Photo : https://africa.la-croix.com/au-kenya-la-generation-laudato-si-en-premiere-ligne-pour-sauver-la-nature/

Photo : https://africa.la-croix.com/au-kenya-la-generation-laudato-si-en-premiere-ligne-pour-sauver-la-nature/

 JUILLET 22, 2019 18:26 par MARINA DROUJININAROME


Une conférence internationale pour le quatrième anniversaire de l’encyclique Laudato Si’ a eu lieu les 15-16 juillet au siège du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) à Nairobi, au Kenya, indique Vatican News en anglais du 19 juillet 2019. Elle s’est tenue sur le thème «Les jeunes s’occupent de notre foyer commun».

 

360 participants de cinquante pays, dont des jeunes catholiques, des représentants d’autres confessions religieuses, des organisations environnementales africaines et des participants de différentes régions du monde, ont pris part à l’événement. Il a été organisé conjointement par le Réseau de la jeunesse catholique pour la durabilité environnementale en Afrique (CYNESA), le Bureau régional pour l’Afrique du Fonds mondial pour la nature (WWF); le Dicastère du Saint-Siège pour la promotion du développement humain intégral et l’Initiative environnementale «La foi pour la Terre» des Nations Unies.

 

«Le monde a besoin de plus de votre témoignage prophétique pour dénoncer l’injustice intergénérationnelle en cours et démontrer que le changement est possible», a déclaré le p. Bruno Duffé, secrétaire du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral. Il a prononcé le discours au nom du cardinal Peter Turkson, préfet du dicastère.

 

Le p. Duffé a exhorté les jeunes à apprendre de l’exemple de Greta Thunberg, une activiste suédoise de 16 ans qui a organisé des manifestations sur l’urgence d’une action immédiate contre le changement climatique. « Je suis encouragé par la participation des jeunes catholiques à ces mobilisations, compte tenu de l’urgence de la situation », a déclaré le p. Duffé.

 

Dans son allocution d’ouverture, la directrice exécutive adjointe du PNUE, Joyce Msuya, a aussi exprimé son espoir : «Urgence, oui. Frustration. Même la consternation – tout y est aussi. Mais le sentiment principal que j’ai est l’espoir. Je trouve de l’espoir, entre autres, dans le pape, qui s’est exprimé avec tant de force au sujet de l’urgence climatique et qui a encouragé les jeunes à créer un mouvement pour faire la différence. »

 

« Travaillons ensemble, a-t-elle conclu, soyons ambitieux – ce n’est que par une action collective que nous pourrons faire la différence. »

 

Dans son discours de clôture, le nonce apostolique au Kenya et au Sud-Soudan, Hubertus van Megen, a incité les responsables de la jeunesse à utiliser des moyens de communication modernes pour diffuser le message de Laudato Si ’.

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Atelier nettoyage

19 Juillet 2019, 19:53pm

Publié par luluencampvolant

Atelier nettoyage

Bonjour,

Ce dimanche 21 juillet,  à partir de 10h00, des amis de Lulu se retrouvent rue de la Source à Dampierre, pour faire un grand nettoyage de la maison de Lulu, après l'incendie et les réparations.

Pause à midi pour un repas partagé...

Si vous voulez les rejoindre, pensez à vous munir de balais, chiffons, serpillière, et produits de nettoyage. 


Merci à tous ceux qui seront là pour rendre la maison de Lulu habitable.

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Empêcher des expulsions !

17 Juillet 2019, 11:57am

Publié par luluencampvolant

Lulu a corrigé son article le 18 juillet...

On n’aurait jamais atteint le possible, si on ne s’était pas toujours et sans cesse attaqué à l’impossible . (Max WEBER)

Empêcher des expulsions !

Dole-Dampierre, le 18 juillet 2019

 

Comme plus de 2 millions de jeunes de 20 ans, mon pays, la France m’a envoyé faire la guerre en Algérie, soi-disant pour maintenir l’ordre, qui était un désordre établi, le désordre de l’injustice par l’expulsion.


En effet, parmi tous les crimes et les exactions que l’état et l’armée nous ont obligés d’accomplir, j’ai participé à des opérations qui ont consisté à expulser de leurs mechtas des centaines et des milliers de familles. Nous les parquions de force (manu militari) dans des camps de regroupement, selon le plan du général Challes. Ce n’était pas pour leur sécurité, mais afin d’empêcher leur résistance à l’occupant (nous, soldats français) Ainsi, serions-nous plus forts, pensait le président De Gaulle, à la table des négociations qui se préparaient.


Je n’ai pas pu empêcher les expulsions ni m’y opposer, j’ai été forcé d’y prendre part, puisque nous traquions ceux qui se cachaient pour y échapper.


Je n’ai trouvé que quelques petits créneaux pour amoindrir ces actes barbares.

  • En Kabylie, avec une humble audace, j’ai traversé à pied un oued où nous avions poussé femmes et enfants afin de les livrer à une autre compagnie qui les attendait sur l’autre rive. Dans la bousculade, une maman s’est mise à crier : elle avait perdu les quelques affaires qui appartenaient à ses enfants et à elle. Ses affaires étaient restées de ce côté-ci de la rive. J’ai traversé l’oued pour les leur rapporter.
  • Dans l’Ouarsenis, avec un camarade, j’ai enterré un résistant que nous avions tué en embuscade pendant la nuit. Une loi parachutiste nous empêchait d’enterrer les gens tués dans ces conditions, nous devions les laisser pourrir sur le terrain. 
  • En petite Kabylie, je me suis opposé, j’ai empêché le viol d’une femme par un des camarades de ma section. Il venait de la déshabiller violemment devant ses deux filles. Elle était revenue chercher des olives dans son champ vers sa mechta dont elle avait été expulsée et qui était déclarée en zone interdite. 
  • J’ai refusé de manger de la viande de mouton qu’un groupe de mes camarades venait de voler à un petit paysan.  Nous venions de l’expulser de son village.

 

Aujourd’hui, 17 familles de migrants commençant à s’insérer dans notre pays Dolois, sont expulsées de notre sol.


Je dénonce l’acte grave que nous laisserions les forces de l’ordre exécuter l’expulsion, justifiant leur acte derrière des lois injustes.


Une seule loi régit notre attitude en humanité : l’HOSPITALITE !


Ainsi le décrète l’Organisation des Nations Unies. Toutes les autres lois que nous promulguons en dépendent.


Aujourd’hui, je peux et je dois m’opposer à de telles exactions. En Kabylie et dans les Aurès, prisonnier de l’ordre militaire auquel l’état avait donné tous les pouvoirs, je ne le pouvais pas.


Aujourd’hui, je peux et je dois m’opposer à de tels faits inhumains.
A l’impossible ne sommes-nous pas tenus ?


Je donne les clefs de ma maison – dont on a pu réparer une partie après l’incendie – à une famille expulsée. 


Je dors sous une tente devant les trois instances que sont l’Eglise, la Sous-Préfecture et la Mairie, tant qu’elles ne se seront pas concertées, pour stopper l’arrêté d’expulsion, espérant être rejoint par tous ceux qui le peuvent.


Aujourd’hui, je peux et je dois m’opposer à l’expulsion de ces familles.


En conscience, je m’engage moi-même à commettre un acte de désobéissance civile à ces lois injustes et j’appelle à faire de même.


« Il est parfaitement exact de dire, et toute l’expérience historique le confirme, qu’on n’aurait jamais atteint le possible si on ne s’était pas toujours et sans cesse attaqué à l’impossible. »


Cette parole de Max Weber, nous appelle dans le sillage de Marcel Blondeau et de Gretta Tuhnberg, à dire et à vivre qu’ « A l’impossible, nous sommes tenus »

 

Lucien Converset


 

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