Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 16:42

Une conférence à ne pas manquer !

ce mardi 13 juin à 20h30 à l'église St-Jean à Dole.

 

"Rencontrer le faible, 

source de vie et de guérison.

 

Pour mieux connaître le projet de l'Arche en pays Comtois, rendez-vous sur le site de l'Arche, créée par Jean Vanier en 1964.

 

Jean Vanier à Dole demain mardi
Repost0
5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 07:57
Pieds nus sur le sol rouge

Un film à voir ou revoir sur France TV (France Ô) pendant toute la semaine...

Pieds nus sur le sol rouge

En 1988, le père Casaldaliga, évêque de São Félix, au Brésil, se rend à Rome pour y rencontrer le pape Jean Paul II et alerter ce dernier sur les conditions de pauvreté extrême que subit le Brésil. Il participe, au préalable, à une audience avec le cardinal Ratzinger, au cours de laquelle il raconte son arrivée au Brésil vingt ans plus tôt. Volontaire pour fonder une mission à São Felix et accompagné de Daniel, le père Casaldaliga se heurte très rapidement à la misère du peuple brésilien, à la tyrannie des propriétaires terriens et à la corruption des autorités. Révolté par ces injustices, il décide de lutter au côté du peuple...

 

 

Repost0
5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 07:15

Mgr Takami, archevêque de Nagasaki, présent au 80ème anniversaire du bombardement de Guernica.

Guernica 1937

Guernica 1937

Venue renforcer l’armée du nationaliste Francisco Franco au cours de la guerre civile (1936-1939), l’aviation nazie, le 26 avril 1937, à 16 h 30, bombardait la petite ville de Guernica dans le pays basque espagnol. L’Histoire a retenu dans cet événement le premier bombardement massif contre une population civile sans défense. Une délégation japonaise conduite par Mgr Joseph Takami Mitsuaki, archevêque catholique de Nagasaki, comprenant 29 personnes dont neuf victimes du bombardement atomique de Nagasaki du 9 août 1945, s’est rendue sur place cette année pour participer à la commémoration du 80ème anniversaire du bombardement de la ville.

La délégation japonaise a participé le 25 avril à des réunions de partage et d’interrogations concernant la transmission de ces événements à l’avenir du fait du grand âge de la plupart des survivants. Pour ce faire, des dessins, des photos ou encore une grande fresque confectionnée par les enfants de Nagasaki représentant leur volonté de paix ont été utilisés. Le 26, tous les participants se réunissaient pour une cérémonie commémorative avec offrandes de fleurs et grues en papier plié (origami) au cimetière Zolio de la ville.

Les statues marquées par les bombardements de la Vierge Marie

On se souvient qu’en 2010, un groupe de pèlerins de l’archidiocèse de Nagasaki avait emmené une copie de la statue de la Vierge de Urakami retrouvée après le bombardement atomique de 1945 pour l’offrir à la paroisse de Guernica. En 2012, un groupe de volontaires qui avait subi le bombardement atomique s’était rendu à Guernica signer un accord de partage d’expérience et de coopération au mouvement d’opposition à la guerre. En 2015, le diocèse de Nagasaki avait invité l’évêque du diocèse de Guernica à se rendre à Nagasaki ; ce dernier, à cette occasion, offrit une copie de la partie supérieure d’une statue de la Vierge qui avait été bombardée à Guernica pour qu’elle soit déposée dans l’église de Urakami à Nagasaki.

En 1982, à New York, à l’occasion de la seconde assemblée générale extraordinaire de l’ONU pour le désarmement, le maire de Hiroshima de l’époque, Araki Takeshi, avait lancé un appel aux maires des villes du monde, par-delà les frontières, pour leur proposer de donner leur accord solidaire à un projet d’éradication des armes nucléaires. En 1991, l’« Assemblée des maires pour la paix », constituée des villes qui avaient donné leur accord à ce projet, fut inscrit comme ONG au conseil d’administration de la société économique de l’ONU. En 2010, l’Assemblée des maires pour la paix a reçu le prix Guernica de la Paix et de la Réconciliation.

Pour souligner l’importance de cette Assemblée des maires pour la paix, l’ancien maire de Hiroshima, Akiba Tadatoshi, explique que la solidarité des villes du monde entre elles pour réaliser « un monde sans armes nucléaires » s’appuie sur la constatation qu’une ville est un lieu de vie et comporte cet élément déterminant de ne pas posséder d’armée. C’est au niveau d’un pays que cette dernière existe avec la tentation de l’utiliser et cette réalité représente une grande menace.

Pour la paix et le renoncement à l’arme nucléaire

L’Assemblée des maires pour la paix comportait quatre cent villes en 1999, cinq mille en 2011 et sept mille maintenant et l’« Objectif 2020 » qu’elle s’est fixé est l’éradication des armes nucléaires.
Pour les évêques japonais, si toute action visant à œuvrer pour un monde sans armes nucléaires est souhaitable et bienvenue, elle ne peut aller sans une réflexion aboutie sur les leçons que nous a laissées la Seconde Guerre mondiale ainsi que sur les mesures à prendre aujourd’hui pour préserver la paix.

La ligne de conduite de l’épiscopat japonais sur ces sujets s’appuie sur l’appel à la paix lancé par le pape Jean-Paul II lors de sa visite à Hiroshima le 25 février 1981. Depuis la cité martyrisée par la bombe atomique, le pape dénonçait la guerre comme « une œuvre de l’homme », synonyme de « destruction » et de « mort ». Il avait aussi exhorté les Japonais à savoir « revenir sur le passé pour préparer l’avenir de manière responsable ». Depuis, pour les 50ème, 60ème et 70ème anniversaires de la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1995, en 2005 puis 2015, les évêques japonais ont avec constance saisi l’occasion pour redire non seulement leur attachement à la paix, mais aussi la nature prophétique pour le monde du renoncement à la guerre, inscrit dans l’article 9 de la Constitution japonaise, qualifié par eux de « trésor dont le Japon peut être fier » – un trésor que l’actuel Premier ministre nationaliste Abe Shinzo souhaite remettre en cause.

Par ailleurs, en visite à Rome au début de ce mois de mai, Yuzaki Hidehiko, gouverneur de Hiroshima, la ville bombardée à l’arme atomique le 6 août 1945, a été reçu par le secrétaire d’Etat, le cardinal Pietro Parolin ; à cette occasion, il a invité le pape François à se rendre en visite dans sa ville afin d’appeler le monde à la paix, une paix débarrassée des armes nucléaires.

 

Source ici

Repost0
4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 18:32

Le 2 juillet 1966, une bombe atomique de 28 kilotonnes (deux fois la puissance de celle lâchée sur Hiroshima) explose au large de Mururoa, en Polynésie française. Le premier essai atmosphérique français dans le Pacifique Sud vient d'avoir lieu. Trente-quatre autres suivront jusqu'en 1974, puis cent quarante-sept souterrains jusqu'en 1996. Pour les populations des atolls, dont Tureia, c'est aussi le début de «la pluie qui déverse le mal atomique». Ils sont les sacrifiés de l'atome au nom de la constitution d'une force de frappe dissuasive française. Une population dont le sort ne préoccupe guère en métropole, mais fait réagir bien au-delà des frontières. Ce documentaire s'arrête justement sur l'histoire méconnue d'une lutte : celle du Fri, un navire de fortune parti de Nouvelle-Zélande pour rejoindre Mururoa en 1973. A bord : trois femmes et dix hommes, dont le pasteur français Gilbert Nicolas. Ils seront rejoints sur la fin par des personnalités françaises, dont l'écologiste Brice Lalonde. Leur périple de cinq mois s'achève en juillet 1973 face à une armada de la marine française. Un ultime face-à-face qui fait la une de l'actualité grâce notamment aux images 16 mm fournies par un membre de l'équipage.

Ces archives nourrissent le récit, ponctué de nombreux témoignages d'activistes, de politiques ou d'habitants de Tureia touchés par les retombées radioactives. Le tout donne un réquisitoire contre l'Etat français, qui pourrait d'ailleurs prochainement répondre d'une accusation de « crime contre l'humanité », après le dépôt d'une plainte de l'église évangélique Maohi auprès du tribunal de La Haye en août 2016. —

Etienne Labrunie (Télérama)

à revoir toute la semaine sur franceTV : un clic ici !

 

PS : Jean-Marie Muller, Jean Toulat et le général Paris de la Bollardière faisaient partie de cet équipage du Fri

Photo du site mururoa.org

Photo du site mururoa.org

Repost0
2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 12:45

Exceptionnellement et la 2ème fois de suite, le calendrier invite à déplacer le jour de la rencontre du groupe ADN-MANV* du lundi au mardi.

 

Donc RDV mardi 6 juin à 16h00 à la salle de la mairie de Dampierre.

 

*Association franc-comtoise pour le Désarmement Nucléaire Unilatéral de La France, en lien avec le Mouvement pour une Alternative Non-Violente.

 

Ce sera l'occasion de partager sur la dernière lettre de Jean-Marie MULLER : 

La profession de foi nucléaire

d’Emmanuel Macron

 

Réunion de ADN-MANV le 6 juin

Le danger le plus redoutable, ce n’est pas tant que la bombe explose, c’est qu’elle existe déjà. Le danger, ce n’est pas le feu nucléaire, mais la foi nucléaire.
Paul Virilio

L’insécurité du territoire, Paris, Stock, 1976, p. 143.

S’il est un dossier sur lequel Emmanuel Macron semble incapable de faire preuve de la moindre intelligence novatrice, c’est bien celui de la dissuasion nucléaire. Le Président de la République se contente de répéter le discours idéologique de ses prédécesseurs : « La dissuasion nucléaire est la clef de voûte de notre architecture de  sécurité. Elle  est au cœur de notre indépendance stratégique[1]. » Comme pour aggraver encore son cas, il précise qu’il engagera, au cours du prochain quinquennat, « le renouvellement des deux composantes de la dissuasion nucléaire ».

 

Cependant, il croit pouvoir prétendre que « la France est pleinement mobilisée en faveur du désarmement nucléaire » et qu’elle a « un bilan exemplaire en la matière ». Voulant « prendre en compte le contexte stratégique et les impératifs de sécurité qui en découlent », il affirme que « l’approche française est une approche réaliste qui s’inscrit dans le cadre d’un processus graduel ».

 

Emmanuel Macron prend soin de récuser la proposition de ceux qui défendent « l’objectif d’une interdiction totale des armes nucléaires qu’ils sont prêts à réaliser même sans le soutien des États qui possèdent l’arme nucléaire, pourtant principaux acteurs du processus ». Certes, le Président de la République est fondé à douter de la mise en œuvre d’un tel processus de négociation. La France, précise-t-il, « ne saurait s’engager dans une telle négociation sans que les autres États dotés ou possédants ne s’y engagent également », ce qui n’est nullement à l’ordre du jour « à un moment où tous nos partenaires dotés de l’arme nucléaire modernisent résolument toutes ses composantes ». Il fait valoir en fin de compte que le désarmement nucléaire relève en priorité de la conférence d‘examen du Traité de non-prolifération (TNP), mais il ne saurait ignorer que ladite conférence se trouve en panne sèche depuis longtemps et qu’aucun espoir de la voir aboutir ne saurait être justifié.

 

Ainsi, toutes les voies vers le désarmement nucléaire multilatéral mènent vers des impasses. Bien sûr, à aucun moment, Emmanuel Macron n’évoque l’hypothèse d’un désarmement unilatéral de la France. On devine que cette perspective lui est totalement étrangère. Et pourtant l’analyse la plus rigoureuse de la situation internationale fait apparaître que j’arme nucléaire est une menace pour la paix en France et dans le monde et non pas une sécurité.

 

À aucun moment, dans aucun conflit, non seulement l’emploi mais la menace même de l’emploi de l’arme nucléaire ne sauraient être envisagés. Ils sont véritablement im-pensables. L’ampleur de la catastrophe humanitaire provoquée par tout usage de l’arme nucléaire constitue une totale dissuasion qui pèse sur nos propres décideurs. Ainsi, la dissuasion s’inverse-t-elle et se retourne  contre elle-même : ce sont mes décideurs des Etats nucléaires qui sont dissuadés d’employer l’arme nucléaire.

 

La menace terroriste est la principale menace qui ^pèse sur nos sociétés, mais l’arme nucléaire s’avère totalement incapable de l’éradiquer. Les terroristes qui viennent frapper mortellement nos sociétés peuvent tire de nos armes nucléaires. En outre, la préméditation du crime nucléaire constitue la négation et le reniement de toutes les valeurs morales, éthiques, intellectuelles et spirituelles qui fondent la civilisation. Mais là encore, les clercs qui sont en charge de ces valeurs, qu’ils soient religieux ou laïcs, s’accommodent lâchement de ce crime et innocentent les politiques. Bien qu’on  refuse d’en prendre conscience, ce reniement empoisonne en profondeur la vie morale des Français. Quand tout a été dit, il faut tenir que le dogme nucléaire illustre dramatiquement jusqu’où peut aller l’imbécillité des hommes.

 

Notons que l’État français s’est déjà engagé à renouveler son arsenal nucléaire. Cette modernisation coûtera 2 milliards supplémentaires par an à partir de 2020. Il y a là un véritable détournement de l’argent public au profit d’œuvres de mort. Combien de temps encore les Français supporteront-ils encore ce gigantesque gâchis ?

 

Face à toutes ces  dérives, seule une mobilisation de la société civile a le pouvoir de  faire entendre raison aux responsables politiques. Et cette mobilisation concerne chaque citoyen.

 

* Philosophe et écrivain,

Auteur de Libérer la France de l’arme nucléaire, 2014, Chronique sociale.

www.jean-marie-muller.fr

 

[1] Nous nous référons à la réponse du candidat Emmanuel Macron au questionnement du Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) : http://www.francesansarmesnucleaires.fr/spip.php?article94

Repost0
2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 13:00
Appel au futur président de la République

22 personnalités interpellent le futur Président de la République pour qu'il agisse vraiment en faveur d’un monde sans armes nucléaires.

 

À l'initiative de l'ancien ministre de la Défense Paul Quilès, 21 personnalités signent un appel au futur président de la République (à lire sur le blog de Paul Quilès) afin que la France rejoigne les discussions en cours à l'ONU pour l'interdiction des armes nucléaires. Ces négociations, qui doivent reprendre en juin, associent 132 Etats, mais Paris - comme les autres puissances nucléaires - en est absent. Paul Quilès, qui s'est ouvert en vain de cette question auprès de François Hollande, ne désespère pas de convaincre son successeur.

 

L'Appel

 

"Elu le 7 mai, vous devrez assumer de lourdes responsabilités, parmi lesquelles la défense de la France. Or la pratique institutionnelle confie au Président de la République le pouvoir de donner l’ordre d’engagement des forces nucléaires. Dès le jour de votre investiture, vous disposerez à cet effet des codes nucléaires que vous transmettra votre prédécesseur.

 

Nous souhaitons que le quinquennat qui va commencer voie la France agir vraiment en faveur d’un monde sans armes nucléaires, objectif auquel elle a solennellement souscrit.

 

En effet, les principales menaces à notre sécurité proviennent aujourd’hui du terrorisme, des cyber-attaques, de la criminalité organisée, des pandémies, du changement climatique et ne sauraient être dissuadées par un arsenal nucléaire.

 

Si les risques interétatiques n’ont pas disparu pour autant, malgré une réduction des stocks d’armes nucléaires dans le monde, environ 15 000 armes continuent de faire peser sur la planète tout entière la menace d’une destruction catastrophique. Selon l’ancien Secrétaire à la Défense américain William Perry, jamais l’éventualité d’une telle conflagration n’a été aussi élevée qu’actuellement.

 

Le Traité de non-prolifération (TNP) n’a pas empêché l’émergence de quatre nouvelles puissances nucléaires (Israël, l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord) dans des régions instables. En dépit de leur engagement de désarmement négocié, les autres puissances nucléaires, y compris la France, se sont lancées dans une nouvelle et coûteuse course aux armements, à travers la modernisation programmée des arsenaux nucléaires (recours accru aux missiles de croisière, miniaturisation des charges, maintien d’armes tactiques, mise au point de missiles hypersoniques…). Tout concourt à abaisser le seuil d’emploi des armes nucléaires, sans parler de la menace invisible de cyber attaques et du danger d’explosion nucléaire terroriste ou accidentelle.

 

Il n’est pas raisonnable de continuer à s’arc-bouter sur le maintien d’une arme que nombre d’experts militaires et stratégiques s’accordent à reconnaître comme obsolète et inadaptée. En outre, on sait aujourd’hui avec certitude qu’un emploi même limité d’armes nucléaires dans le monde aurait des conséquences catastrophiques pour l’humanité toute entière. Comment concilier cette perspective avec l’attachement de la France au respect du droit humanitaire et à la préservation des civils dans les conflits ? N’a-t-elle pas été l’un des principaux artisans ou soutiens de la Convention d’interdiction des armes biologiques, chimiques, des traités d’interdiction des mines antipersonnel ou des armes à sous-munition ou de la réglementation du commerce des armes ? Comment croire encore que la sécurité de notre pays repose sur la capacité d’anéantissement de millions de civils innocents ?

 

Nous ne préconisons pas le désarmement unilatéral de France,mais nous souhaitons que vous saisissiez l’opportunité historique qui s’offre à notre pays de montrer la voie vers un désarmement négocié, vérifiable et universel en se joignant aux quelque 132 Etats qui négocient actuellement à l’ONU un traité d’interdiction des armes nucléaires. Il agit là d’un nouveau point de départ, qui non seulement renforcera les obligations du TNP mais pourra également entraîner les pays nucléaires encore absents de cette négociation. La France aura ainsi saisi l’occasion de prendre la tête du mouvement vers l’objectif d’un monde libéré des armes nucléaires."

 

Signé par :

Sébastien Balibar, physicien, membre de l’Académie des Sciences ; Rony Brauman, ex-président de MSF, enseignant, essayiste ; Valérie Cabanes, juriste internationale, Porte-parole « Pour en finir avec l'écocide » ; Gilles Candar, président de la Société d'études jaurésiennes ; Jean-Marie Collin, expert, vice-président d’IDN ; Michel Drain, membre de Pax Christi et de Justice et Paix France; Jean-Pierre Dupuy, philosophe, professeur émérite à l'Ecole Polytechnique, professeur à l'université Stanford ; Marc Finaud, ancien diplomate français, professeur associé au Centre de Politique de Sécurité, Genève ; Christiane Hessel ; Bernard Hourcade, directeur de recherche au CNRS ; Yannick Jadot, député européen ; Alain Joxe ; Georges Le Guelte, ancien secrétaire du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA; Francis Lenne, Général de brigade aérienne (2 S) ; Bernard Norlain, Général d’armée aérienne (2 S), vice-président d’IDN ; Ivar Ikeland, ancien président de l'Université Paris-Dauphine ; Jean-Claude Pecker, Professeur émérite au Collège de France, membre de l’Académie des sciences ; Paul Quilès, ancien ministre de la défense, président d’IDN ; Monseigneur Marc Stenger, évêque, Président de Pax Christi France ; Annick Suzor-Weiner, présidente de Pugwash France, professeur émérite à l’Université Paris-Sud ; Thierry Salomon, co-président du mouvement #LesJoursHeureux

Repost0
28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 07:46

Hier 27 mars 2017, en l'honneur des 80 ans de notre Président*, sur France Culture, émission sur le désarmement Nucléaire à 18 heures, lié à la réunion à l'ONU des pays favorables au désarmement.

 

*Lulu est président de ADN-MANV (Association franc-comtoise pour le Désarmement Nucléaire unilatéral de le France, avec le Mouvement pour une Alternative Non-Violente)

 

3 intervenants, 2 pour l'arme nucléaire,

Corentin Brustlein : Chercheur, responsable du Centre des études de sécurité de l'Ifri et du programme "Dissuasion et prolifération"

François Géré : Historien, spécialiste en géostratégie, président fondateur de l’Institut français d’analyse stratégique (IFAS)

1 contre,

Jean-Marie Collin : Chercheur associé auprès du GRIP, directeur France de l’organisation PNND,

Intéressant pour comprendre l'argumentaire en faveur de la dissuasion.

 

Le chemin sera long et rude pour inverser la tendance majoritaire...

Merci Antoinette pour ce partage.

Repost0
22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 07:48
Mobilisons-nous contre les préjugés

 

Depuis 70 ans, le Secours Catholique agit pour construire une société juste et fraternelle.

Aujourd’hui, en cette période électorale, cette association lutte contre les préjugés sur l’accueil de l’étranger.

La question de la migration prend de plus en plus d’ampleur dans les débats politiques et dans les discours médiatiques. Malheureusement certains de ces discours véhiculent des idées souvent fausses.

C’est dans ce cadre que le Secours Catholique a lancé une démarche itinérante à travers un « bus plaidoyer » qui sillonnera toute la France du 9 mars au 30 avril 2017. Il sera en Franche-Comté du 22 au 25 mars.

 

Le bus près de chez vous

 

Au cours de ces quatre jours, plusieurs animations sont prévues.

Des rencontres avec des élus locaux autour de témoignages de migrants seront organisées dans le Doubs, le Jura et le territoire de Belfort.

Nous vous invitons à participer à cette action et à partager cette information autour de vous.

Pour tous renseignements, un clic ici, et pour le Jura, voir ci-dessous.

 

Mobilisons-nous contre les préjugés

 

Pour le Jura

Mobilisation Citoyenne le 25 Mars, sur la Place de la Chevalerie à Lons-le-Saunier.

De 08h à 18h, des acteurs du Secours Catholique animeront des rencontres autour de la lutte contre les préjugés.

Au programme de cette journée :
08h 00 : Aminations de rue autour du Bus
11h 00 : Marche fraternelle
12h 30 : Repas tiré du sac - Chapelle Saint Luc- 1, rue des Baronnes.
14h 00 : Représentation théâtrale avec le groupe "page 27" : Itinéraire d'un migrant.
15h 00: Forum-Débat avec les candidats aux élections législatives en présence de Bernard Thibaud, Secrétaire Général du Secours Catholique - Caritas France. 

Repost0
20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 11:00

La plantation du Ginkgo Biloba - 4  

 

aura lieu à Pesmes le samedi 1er avril 2017 à 11 heures.

 

Venez nombreux pour porter ce message d'espoir, 
le refus de la violence implique de s'engager visiblement dans la non-violence, et pour nous, dans la volonté de désarmer la France.

les ginkgos de Dampierre, Saint-Maur et Saligney
les ginkgos de Dampierre, Saint-Maur et Saligney
les ginkgos de Dampierre, Saint-Maur et Saligney

les ginkgos de Dampierre, Saint-Maur et Saligney

Pour en savoir plus sur la plantation des Ginkgos Biloba par ADN-MAN, cliquez sur le tag 

Ginkgo Biloba

Repost0
6 mars 2017 1 06 /03 /mars /2017 22:32

Dampierre, mardi 13 décembre 2016

 

C'est grâce à Marie-Emmanuelle 6 ans, que j'ai fait connaissance avec Diana, 10 ans. « Elles sont toujours ensemble », dit la grand-mère de Diana.

 

Un jour de cet été 2016, alors que nous préparions avec les amis du groupe ADN-MANV l'inauguration de la plantation du Ginkgo Biloba, que nous avions fixée le 6 août (anniversaire bouleversant de l'éclatement de la bombe à Hiroshima), ces deux filles me disent : « Est ce qu'on pourrait mettre de l'eau sur les pieds du petit arbre ? » Diana et Marie-Emmanuelle avaient dû voir et remarquer comment Alain, Jeannot et moi nous avions le souci d'arroser et irriguer les pieds du petit Ginkgo Biloba, depuis que nous l'avions planté. Peut-être nous avaient-elles un jour ou l'autre, accompagnés… et regardés … et nous n'avions pas pris le temps de leur proposer que ce soient elles qui versent l'eau sur les pieds du petit arbre… Et voici que ce jour, avec un regard aussi limpide et pur que l'eau qu'elles désiraient déposer sur les racines du petit Ginkgo Biloba, elles me disent : « Est-ce que nous, on pourrait mettre de l'eau sur les pieds du petit arbre ? »

 

Grandes personnes que nous sommes ou que nous croyons être, pourquoi ne sommes-nous pas spontanément les « facilitateurs » que les enfants attendent que nous soyons ?

« C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante »

Pourquoi paraissons-nous toujours si pressés aux yeux des enfants ? Pourquoi ne rendons-nous pas possible que ce soit eux, les enfants, qui « fassent »… « réalisent »… et « créent » ?

 

Ce jour-là, je me laissai toucher et marquer par le regard et la parole de ces deux petites filles.

 

Jusqu'à ce jour, je les avais rencontrées très souvent lorsqu'elles allaient à l'école du village ou en revenaient. Nos rencontres avaient été ponctuées par de simples salutations. Désormais, le croisement de nos chemins n'allait plus être des rencontres sans importance. Il s'était passé quelque chose de très fort, quand, sur leur demande, j'avais apporté deux petits seaux d'eau... que j'avais déposés tout près du petit Ginkgo Biloba. Ainsi ce n'était pas trop lourd ni difficile à porter par elles. J'avais laissé et fait en sorte, que ce soient elles qui versent l'eau sur les pieds du petit arbre. Chacune d'elles, à la ressemblance du Petit Prince, s'étaient mises au service d'une cause commune pour notre humanité. Le petit Ginkgo Biloba était devenu leur arbre, sans exclure du tout, qu'il puisse continuer d'être le nôtre. Plus que ça ! Le petit arbre était apparu celui de tous, parce qu'il était devenu le leur. Ce qui se passait grâce à elles, rayonnait sur tout le monde. Nous avions lu ensemble le petit panneau que nous avions inséré aux côtés du petit arbre.

"J'aime bien être amie avec tout le monde" (Diana 10 ans)

Quand je marchais dans les rues du village de Dampierre en compagnie d'amis venus le voir et que nous rencontrions Marie-Emmanuelle et Diana, j'étais heureux de les présenter à mes amis en disant: « Voici les deux grandes filles qui prennent soin du petit Ginkgo Biloba, en mettant sur son terrain d'enracinement, l'eau dont il a tant besoin." Il se passait chaque fois quelque chose de très beau : la reconnaissance de qui sont les enfants par nous adultes, mais aussi, l'estime des adultes par les enfants, la découverte que les uns et les autres ont beaucoup à donner aux autres, mais aussi et surtout, beaucoup à recevoir les uns des autres.

 

Il me revenait la parole de l'artisan par excellence de la création des liens entre les humains, mais aussi de l'apprivoisement des humains par les animaux, les végétaux, et tout ce qui pousse à la surface de la terre: « Je vous ai envoyés ramasser, là où d'autres ont plantés »

 

Et voilà qu'un jour d'automne, alors que je suis de retour de la Fin Basse où j'étais allé contempler le lever du soleil, passant devant l'école de Dampierre un peu avant 8 heures et demi, des enfants accourent pour venir me saluer...

Et parmi tous ces enfants, Marie-Emmanuelle et Diana ... ce jour-là, Diana me dit : « Dans ma classe notre institutrice nous demande de choisir, d'interviewer quelqu'un qui est important pour nous. Il y a une liste avec des noms, il y a ton nom. J'ai dit que j'aimerais bien t'interviewer, est-ce que tu serais d'accord ? »

Lucien : « Je suis très touché de la démarche de votre institutrice et de la tienne. Je te répond : Oui, tout de suite ! »

Diana : « J'ai déjà préparé mes questions. »

Lucien : « Je prendrai tout le temps qu'il faudra pour y répondre. »

Diana : « J'ai écrit les questions que je veux te poser sur une feuille de cahier. »

Lucien : « Je ne vais pas te demander maintenant quelles sont tes questions. Je serai heureux de les découvrir quand on fera l'interview. »
Et j'ajoute :

Lucien : « L'endroit de l'interview pourrait-il être chez Marie-Emmanuelle ? Veux-tu en parler avec ta famille ? »

 

Diana est radieuse que nous envisagions de réaliser cet interview et Marie-Emmanuelle aussi. L'une et l'autre le signifient par un merveilleux sourire.

Et j'ajoute encore.

Lucien : « Ça me touche d'être pour vous, dans l'école, quelqu'un d'important, mais je voudrais que vous gardiez ce que je vais vous dire : Pour moi, à mes yeux, vous êtes tous et chacun, quelqu'un de très important, vous Diana et Marie-Emmanuelle, vos frère et sœur, vos parents, vos institutrices et instituteurs et tous vos camarades... »

 

Quelques jours plus tard, je rencontre Diana chez Marie-Emmanuelle. La maman de Marie-Emmanuelle, Agnès, me dit : « Ta famille, n'est-ce pas, Diana, est très contente que Lulu réponde à l'interview que tu lui as demandé. Mais ta grand-mère serait ravie que l'interview se fasse chez elle. »

Lucien : « Je me réjouis de cet artisanat et travail de dentelière que vous réalisez, afin que nous vivions cet interview »

 

La rencontre est prévue pour samedi 10 décembre. Mais voilà que j'apprends la mort d'un ami de Foncine-le-Haut, Jean-Daniel Senot. Je vais à l'enterrement mais je ne préviens que tardivement le soir Diana et sa famille par la médiation d'Agnès que je n'ai pas pu me rendre à l'interview ce samedi après-midi comme convenu. Je présente mes excuses. Il nous faudra trouver un autre jour.

Chance ! Tout va se rattraper ce mardi 13 décembre. En effet j'aperçois Diana et Marie-Emmanuelle en train de jouer à côté du petit Ginkgo Biloba. Je les salue et leur propose d'arroser les pieds du petit arbre. Leurs mines sont réjouies. Je dis : « Est ce que nous pourrions réaliser l'interview maintenant ? »
Diana: « Je vais voir ma grand mère et je reviens. »

 

Gilbert et Ginette ainsi que Alain et Véronique, avec qui nous venions de mettre à l'abri les derniers stères de bois d'affouage sont ravis de me voir partir vivre cet interview avec Diana et Marie-Emmanuelle. En effet, ils ont été plusieurs fois témoins des soins que ces deux grandes filles prodiguaient à l'égard du petit Ginkgo Biloba.

"J'aime bien être amie avec tout le monde" (Diana 10 ans)
"J'aime bien être amie avec tout le monde" (Diana 10 ans)

Quelle joie de nous retrouver avec Diana et Marie-Emmanuelle chez la mamie de Diana. Diana est en CM2, elle est née en 2006. Marie-Emmanuelle est en CP, elle est née en 2010.

Lucien : « Raconte-moi Diana, comment c'est venu cette belle histoire d'interview. »

Diana : « Notre institutrice voudrait qu'on apprenne à parler devant nos camarades en classe. Elle nous a dit un jour : « Voici une liste de gens importants pour nous. Choisissez celui que vous voulez. Vous aurez à le présenter devant vos camarades en classe. » « Elle nous a donné une liste. Quand j'ai vu ton nom dans la liste, j'ai dit : Je vais faire un exposé sur toi. J'aurais pu aller sur ton blog. Mais je me suis dit, je vais l'interviewer. Pour moi, c'est une chance de faire une interview avec toi. »

Lucien : « Eh bien pour moi, d'être interviewé par toi c'est un grand bonheur. J'en suis très touché. Et je te redis ce que je t'ai dit l'autre jour Diana : Vous êtes tous et chacun, quelqu'un de très important à mes yeux. »

 

Et Diana commence à me poser des questions qu'elle lit sur son cahier. Elle me demande ma date de naissance, où je suis né, où j'ai grandi… et où j'ai vécu mon enfance. Nous constatons que mon enfance a été vécue là où Marie-Emmanuelle et elle Diana, vivent la leur. Souvent, depuis l'endroit où elles habitent, elles gravissent la côte, pour venir jouer sur ce beau terrain communal que l'on appelait dans mon enfance « le vieux cimetière ». De ce champ des morts, elles continuent ce que nous en faisions, avec mes sœurs, mon frère et nos camarades, un champ de création et de recréation. Elles continuent de faire de ce champ des morts, le champ de la vie, du jeu de la fraternité avec leurs camarades.

Lucien : « Il n'est pas étonnant que ce soit là que nous avons planté le petit Ginkgo Biloba et que ce soit vous qui l'arrosiez. Tout ça, pour continuer à nous défaire de nos violences en faisant de la place dans nos jeux à ceux qui n'en n'ont pas. »

Diana : « Veux-tu me dire Lulu, où tu as été à l'école quand tu étais enfant. »

Lucien : « C'est dans la même école que vous que j'ai appris à lire, à écrire et compter … dans cette école-là, où vous-mêmes vous apprenez à lire, écrire et compter. J'ai aimé aller à l'école publique de mon village. J'appréciais beaucoup mes maîtres d'école. Encore aujourd'hui je les vénère pour ce que, en union avec mes parents, ils m'ont appris à découvrir de la beauté de la vie... C'est dans cette école aussi, que j'ai appris à ne pas laisser de côté les copains qui traversaient de durs moments et des choses difficiles... C'est par mes maîtres avec qui mes parents venaient causer, c'est grâce à eux ensemble, que j'ai découvert combien c'était passionnant de développer de toutes nos forces ce que la vie a déposé en chacun de nous. Ainsi, nous pouvons mieux l'offrir aux autres et recevoir d'eux les trésors qui les habitent eux aussi et qu'ils veulent nous donner. »

 

Voilà un petit peu comment j'essayais de répondre aux questions que Diana me posait et qu'elle avait écrites sur son cahier. J'étais étonné par la façon dont elle me questionnait et aussi par la manière vive dont elle récoltait et écrivait ce que je disais. C'est alors qu'arriva de sa part la question suivante. Etait-elle écrite sur la feuille de son cahier ? Je n'en sais rien. Je n'en ai pas l'impression.

Diana : « Qu'est ce qui t'a marqué le plus dans ta mémoire ? »

Lucien : « C'est quand j'ai vu des enfants abimés par la guerre en Algérie. Je ne pouvais pas supporter. Je me suis engagé dans mon cœur, à faire tout ce que je pouvais avec d'autres amis, pour arrêter la guerre, comme on pouvait, là où on était. Je voulais rendre possible que les enfants que je rencontrais, aillent à l'école, que leurs parents aient du travail, et qu'ils puissent donner à leurs enfants un beau logement lumineux … Que les enfants puissent jouer beaucoup avec les autres, qu'ils puissent s'amuser et qu'ils découvrent que c'est comme ça qu'ils sont des bâtisseurs de paix. Pour arriver à cela, il faut que nous les adultes, nous arrêtions de fabriquer et vendre des armes.

 

Devant la façon dont Diana me pose ces questions et la manière dont elle ramasse ce que je luis dis en l'écrivant sur les feuilles de son cahier, je dis à Diana : « Que penses-tu faire comme profession un jour ? Peut-être que tu as déjà une idée ? »

Diana : « Je voudrais être coiffeuse… »

Lucien : « Oh, c'est beau comme métier ! Est-ce que ça t'es déjà venu aussi de vouloir devenir journaliste ? Je te dis ça, c'est parce que je vois la vivacité avec laquelle tu nous fais réaliser cet interview. »

Diana : « J'ai pensé être journaliste car je voudrais interviewer tous les gens qui sont connus et célèbres... »

Lucien : « Tu es sans doute quelqu'un qui aime lire ! »

Diana : « Oui , je vais à la médiathèque. »

Lucien : « En continuant à lire et à écrire comme tu le fais, tu te prépares à être journaliste ou à faire un autre métier… Celui de ton choix. »

Diana : « Je suis heureuse de t'interviewer. »

Lucien : « Tu deviens toi aussi bâtisseuse de la paix. »

Diana : « Pourquoi se faire la guerre ? Ça sert à rien, il faudrait se pardonner entre pays pour qu'il n'y ait plus de bébés morts, d'adolescents morts. Ils méritent d'avoir la vie.

Nous, on vit beaucoup, et pas eux … Et tous ces migrants qui sont obligés de quitter leur pays à cause de la guerre ! »

 

Lucien : « Qu'est-ce que je suis marqué de pouvoir causer comme ça avec toi, Diana. Je voudrais que tous les enfants de la terre puissent faire ce que tu fais : interviewer un adulte, écouter ce qu'il dit, mais aussi que l'enfant puisse dire à l'adulte ce qui est au fond de son cœur, comme tu es en train de le faire à mon égard. Il en existe, mais il en faudrait encore d'avantage. »

Diana : « C'est grâce à mon papa que je pense que la guerre n'est pas bien, qu'on doit arrêter de se faire la guerre pour rien ! Je pense aux enfants qui sont malheureux dans des pays qui sont en guerre. C'est pas eux qui l'ont déclenchée. Ils voudraient bien que ça s'arrête. Nous on aimerait pas vivre la guerre. Je me mets à leur place, c'est horrible pour eux. C'est comme si tout éclatait vers eux… »

Est arrivé le moment où l'interview que Diana a initié se poursuit de manière réciproque.

Lucien : « Pour moi c'est un grand moment que nous vivons chez vous, mamie de Diana. Votre petite fille Diana a eu l'idée de réaliser cette interview. Merci à sa grande sœur qui a pris des photos. C'est très beau ce que l'institutrice de ta classe, Diana, a suscité… Et je sens comment tes parents vont être heureux, eux aussi , que de tels moments se vivent chez eux »

Diana : « Pour moi aussi, c'est un moment très important. Je me disais : « Enfin, il vient ! »

Lucien : « Diana, avec Marie-Emmanuelle, vous êtes fabricatrices de la paix, et vous nous mettez tous dans le coup. »

La Mamie : « Diana, ma petite fille s'entend avec tout le monde. »

Diana : « Dès que je suis arrivée dans l'école, j'ai dit à tout le monde que j'étais leur amie, parce que j'aime bien être amie avec tout le monde. »

« C'est pas la différence d'âge qui fait, on peut être ami avec tout le monde. »

Repost0

Présentation

  • : Lulu en camp volant
  • Lulu en camp volant
  • : Lucien Converset, dit Lulu est prêtre. A 75 ans, il est parti le 25 mars 2012 avec son âne Isidore en direction de Bethléem, où il est arrivé le 17 juin 2013. Il a marché pour la paix et le désarmement nucléaire unilatéral de la France. De retour en France, il poursuit ce combat. Merci à lui ! Pour vous abonner à ce blog, RDV plus bas dans cette colonne. Pour contacter l'administrateur du blog, cliquez sur contact ci-dessous.
  • Contact

Commentaires

Vous pouvez laisser un commentaire sous les articles. Les commentaires sont modérés avant publication. C'est-à-dire que tout commentaire injurieux, insultant publicitaire ou inadéquat n'est pas publié Merci.

Recherche

Désarmement nucléaire

Journée de jeûne pour demander le désarmement nucléaire unilatéral de la France,

tous les 1ers lundis du mois de 14h à 17h en hiver, de 16h à 18h en été, à Dampierre (39) avec un temps de partage et de réflexion animé par Lulu.

Et commémoration des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki entre les 6 et 9 août, chaque année.

L'anti-pub

Les pubs sur les blogs ou les sites que vous consultez sont trop agressives ? Il existe un moyen de respirer à nouveau, en téléchargeant le pare-pub Adblock Plus (clic). Vous ne supprimerez pas les pubs imposées, mais vous ne les verrez plus.