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7 octobre 2020 3 07 /10 /octobre /2020 08:29
Enfouissement des déchets nucléaires

Conférence gesticulée, AUTO-STOP BURE ou Comment aborder le sujet de l'enfouissement des déchets nucléaires grâce à la force de nos témoignages ?

 

Le vendredi 9 octobre 2020, à 19h, par Marie BENUDEAU,

à SCOPS, 12 rue des Frères Mercier.


« Le nucléaire a beau être la fierté française, le sujet n’est en pas moins tabou. C’est un sujet qui semble d’un premier abord réservé aux spécialistes. Alors comment peut-on refuser un projet d’enfouissement de déchets nucléaires et réussir à faire entendre sa voix quand on n’a pas le titre ‘d’expert·e’ ? Quelle légitimité ai-je à m’opposer au nucléaire si je ne suis pas scientifique?…»

 

Pour la soirée, vous pouvez réserver votre place en envoyant un mail à l’Infokiosque de Besac (infokiosque-besac@riseup.net) : cela nous permettra de savoir combien de personnes viendront et d’appliquer toutes les mesures appropriées pour que chacun.e soit en sécurité. Il faudra garder le masque durant la soirée. Il y aura une vingtaine de places disponibles. Il n'y aura malheureusement pas de grignotis végétalien pour cette fois pour des raisons de logistique "covid".

Entrée libre et participation au chapeau !

 

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21 septembre 2020 1 21 /09 /septembre /2020 12:54
🕊️ Le 21 septembre marque la Journée internationale de la paix initiée par l'ONU.
Rejoignez des millions de personnes pour méditer tous ensemble à 21h, heure locale !
Cette méditation sera précédée à 20h d’un programme de voix de la paix. L'ensemble sera accessible en plusieurs langues, dont le français.
 
Notre objectif : 40 millions de personnes connectées pour une chaîne de paix, tout autour de la terre.
🌏

Inscrivez-vous via le site heartfulness.org/peaceday et activez votre « chaîne de la paix » = invitez vos proches, si chaque personne passe le relais à au moins une autre personne, alors nous pourrons ensemble faire le tour de la terre !

Information aussi sur Instagram : @heartfulness, sur Facebook : Heartfulness Méditation et sur le Web: heartfulness.org/peaceday !

 
Merci de contribuer à créer la paix dans le monde
Tous connectés pour créer ensemble la paix
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13 août 2020 4 13 /08 /août /2020 08:01

Dampierre le 16 juillet 2020


QU’EST-CE QUI VA NOUS ÊTRE ANNONCÉ ?


L’Angélus vient de sonner et en même temps le téléphone sonne aussi. C’est Régina qui est au bout du fil.

Régina vient de reprendre son travail aux ateliers de l’ESAT d’Arbois. Elle est encore très éprouvée par les conséquences de l’accident de vélo qu’elle a eu il y a un peu plus d’un mois.


Régina : J’ai eu 7 points de suture entre les gencives et les lèvres... Je n’ai plus de dents. Heureusement qu’il y a Dominique mon compagnon.
Lucien : Et tu as repris le travail ?
Régina : Oui ! Hier !
Lucien : Tu es très courageuse.
Régina : Quand c’est qu’on fera « la percée du jus de pommes ?
Lucien : J’espère qu’on pourra la faire cette année à Dampierre.
Régina : Bruno, qui te donne bien le bonjour me demande : Quand c’est qu’on va à Dampierre dans la maison de Lulu ? »
Lucien : Je suis très touché de ce que tu me dis. Parce que justement avec Jeannot nous continuons d’aménager la maison pour que nous puissions nous retrouver... faire un jus de pommes... une ballade au pas des ânes.
Régina : Oui, tu es revenu dans ta maison ?
Lucien : Oui et avec Jeannot, on fait tout pour qu’on puisse un jour se retrouver avec vous... On nettoie aussi la maison pour refaire une chambre à Jeannot...


Un petit moment de silence s’établit entre nous... Je sens Régina pensive et voulant exprimer une des questions habitent son être... et qu’elle est heureuse de faire sortir d’elle-même... pour nous l’offrir... Il faut que le moment vienne... je crois qu’il est venu...
Régina : Est-ce que quand on sera au ciel on aura chacun une chambre ? Je voudrais bien mon confort quand on sera au ciel !

 

Pour Régina et pour beaucoup de nos amis qui sont au foyer depuis leur jeunesse parfois depuis leur prime enfance, la question d’accéder à une chambre dans le foyer où ils sont placés est une question récurrente. C’est tellement fondamental pour tout être humain de pouvoir loger sa personne dans un endroit de la Terre que la société lui reconnaît bien à lui. Son intimité y sera protégée. De cet enracinement nous pourrons nous embrancher avec les autres. Pour Régina, le Paradis qu’elle espère est dans le prolongement de ce qu’elle aura connu de beau sur la Terre. Après avoir été si longtemps de foyer en foyer, qu’est-ce qu’elle a été heureuse d’accéder à une chambre, puis à un logement.


Régina : (née le 1er février 1966) Est-ce que là-haut on fête les anniversaires ?
Ce n’est pas tellement à moi que Régina demande de répondre aux questions qu’elle est en train de poser. C’est beaucoup à elle-même qu’elle pose ces questions.
La façon dont elle me les offre et dont je les reçois, silencieusement, lui donne réponse.
Elle pose une 3ème question mais il y’a la réponse qui s’y ajoute immédiatement : En effet Régina dit de manière affirmative :
Régina : Au ciel il y aura même la fête de Noël.
Lucien : J’ai l’impression Régina que c’est au Bon Dieu que tu poses ces questions... Tu me donnes la joie de les entendre... C’est une belle prière que tu as commencée. Je trouve très beau ton acte de foi-confiance en Dieu notre Père..

Je sens une profonde joie habiter l’être de Régina. Elle dit comme si on était au campement du Frasnois il y a 15 ans... Elle donne au temps... teneur d’éternité...
Régina : Attends... J’allume mon petit feu... Stéphane me dit : «  Oh Régina, pourquoi tu as le nez noir... parce que j’ai embrassé mon petit feu...


Lucien : Je vais bientôt voir Rachel. Avec elle et son ami Yohann nous allons bientôt camper au Frasnois...
Régina : Tu lui donneras le bonjour... Et puis son papa... il va comment ? Il marche ?
Lucien : Oh si tu voyais comme il marche !
Régina : J’ai prié le Bon Dieu pour qu’il marche... J’ai l’impression que le Bon Dieu me parle...


Et voilà Régina partie à laisser travailler en elle la présence de ce Dieu qui lui parle. Elle dit en nous emmenant près de Jésus, quand il était sur la croix... puis dans la tombe... Je me laisse embarquer... Elle dit :
Régina : C’était pas une religieuse qui avait des longs cheveux, qui pleurait sur la tombe parce qu’elle voulait qu’il ressuscite... ? C’était pas Elisabeth qu’elle s’appelait... ?
Lucien : C’était Marie-Madeleine.
Régina : Elle pleurait...
         

Et Régina poursuit son engagement de pensée, en faisant surgir en elle les évocations... Elle dit :
Régina : Ah oui...Elisabeth c’est la cousine de Marie... elle était tombée enceinte... Est-ce que c’est la cousine qui a accouché la première.
Lucien : Oui, c’est d’abord la cousine Elisabeth qui a accouché de Jean-Baptiste...
Régina : Et Jésus est né le 25 décembre... Parce que Marie était enceinte de Joseph... Marie a dit à Joseph... « J’attends un enfant de toi »
         

Régina dans la façon de me raconter la conception de Jésus accueille que nous nous situions en chercheurs de l’Evangile... Elle va accueillir que je lui dise « l’extraordinaire » de cette naissance de Jésus.
Lucien : Marie est tombée enceinte du Saint Esprit, de la force d’aimer de Dieu. Jésus est fils de Dieu. Et moi j’accueille de la part de Régina « l’ordinaire » de cette naissance.
Jésus est bien enfant de notre Humanité, enfant de la Vierge Marie, femme de chez nous... et... il est fils de Dieu.

 

« L’ordinaire » et « l’extraordinaire » sont entremêlés. D’ailleurs pour chacun des humains que nous sommes, est-ce que ces deux mouvements ordinaire et extraordinaire de l’enfantement, ne se sont pas emmêlés pour que nous venions au monde ?!
Régina :...Qui avait mis enceinte la Vierge Marie...? Je ne me rappelais plus... Ah oui... C’est l’Esprit Saint qui a mis enceinte la Vierge Marie... Elle a accouché dans une étable et tous les apôtres sont venus lui rendre visite... et il y avait des anges... c’est pour ça qu’on chante : « Les anges dans nos campagnes » chantent « il est né le divin enfant... il est ressuscité... »

 

Une fois encore je me laisse toucher par ce fait que ce sont les petits et les pauvres qui nous évangélisent. Comme les grands mystiques Régina emmêle la naissance de Jésus et sa résurrection... Bethléem, la grotte entrouverte et Jérusalem le tombeau ouvert.


Lucien Converset

Régina préparant le feu lors des campements au Frasnois en 2006.

Régina préparant le feu lors des campements au Frasnois en 2006.

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12 août 2020 3 12 /08 /août /2020 22:06
Lettre au Président de la République pour le désarmement nucléaire

Lettre au Président de la République pour le désarmement nucléaire en lien avec le Liban

 

Dampierre le 9 /08/2020

Lucien CONVERSET                                                                                        

En union avec les Membres de l’A.D.N. se fédérant à I.C.A.N.

 

                                                                                             MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE

 

Du 6 au 9 Août 2020.

 

        Avec les membres de plusieurs associations et mouvement se fédérant avec ICAN, nous revenons d’un jeûne-action devant le C.E.A. de VALDUC, où s’entassent les 290 ogives nucléaires de la France. Vous le savez, une seule de ces ogives si elle venait à éclater provoquerait des drames encore plus graves que ceux qui ont anéanti HIROSHIMA et NAGASAKI.

        Dans nos manifestations nous demandons que notre Président, vous-mêmes, vous vous revêtiez des habits d’un homme de paix, que vous vous déterminiez à signer le T.I.A.N., traité d’interdiction des armes nucléaires, au nom de la France, en notre nom à tous.

        La France doit prendre l’initiative du désarmement nucléaire mondial de manière unilatérale, si nous voulons être efficacement solidaires entre autres de membres du peuple libanais. Ils sont victimes de l’éclatement et de l’embrasement du tas des 2750 tonnes de nitrate d’ammonium qui viennent d’anéantir BEYROUTH.

        Il y a un tas de choses dont il faut nous démunir. Il en va de l’avenir de notre humanité.

    En nous démunissant de notre tas d’ogives nucléaires, nous ôterons le risque d’embrasement nucléaire de l’humanité. Monsieur le Président, vous vous vêtirez alors des habits d’un faiseur de paix. Alors vous pourrez parler au peuple libanais au nom du peuple français, dans votre volonté de retourner au Liban le 1er septembre.

        Croyez, Monsieur le Président, à nos sentiments respectueux et reconnaissants.

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9 août 2020 7 09 /08 /août /2020 19:00

Cet article est reposté depuis Les amis de Gabriel MAIRE.

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6 août 2020 4 06 /08 /août /2020 18:00
manifestation à Dijon en 2019

manifestation à Dijon en 2019

Quelques Jurassiens se rendent à Dijon cette semaine pour faire mémoire des bombardements sur Hiroshima et Nagasaki. Prendre conscience de cette tragédie, pour qu'elle ne se renouvelle pas !

 

Communiqué de presse : 


Ce 6 août s'est déroulé place Rude la commémoration du bombardement d'Hiroshima. Animé par le collectif Bourgogne Franche-Comté pour l’abolition des armes nucléaires*, dont une quarantaine de personnes s'engage en jeûnant.


Prise de paroles, lectures de textes, participation d'artistes japonais en costume traditionnel, musique, minute de silence :


• pour demander à nos élus et au Président Emmanuel Macron de signer le Traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN) adopté par l'ONU le 7 juillet 2017. Ce traité prévoit l'interdiction d'employer, de fabriquer, de stocker et de menacer d'utiliser des armes nucléaires. Il entrera en vigueur lorsque 50 pays l'auront ratifié, nous en sommes à 40.


• en solidarité avec toutes les victimes des armes et des essais nucléaires car ces armes représentent « le dernier degré de sauvagerie » (Albert Camus, dans je journal Combat du 8 août 1945). Elles créent une
insécurité majeure sur notre planète. Une délégation des jeûneurs sera reçue cet après-midi en préfecture pour présenter nos revendications.


Pour obtenir ce processus de désarmement international, des actions et jeûnes sont organisés dans plusieurs villes de France (Tours, Brest, Saintes, Mont Saint-Michel et Épinal) mais aussi en Allemagne, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et au Togo.


Suite des actions du 6 au 9 août :
Ce soir 6 août : FILM « At(h)ome » d’Élisabeth Leuvrey, aux Tanneries, 35-37 rue des Ateliers. A 20 h, participation libre.


Vendredi 7 :

     
– de 11 h à 14 h : présence familiale et non-violente devant le CEA Valduc (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives). Lectures, chansons avec les Bure-Haleurs, die-in, animations.
Départ de Dijon : covoiturage 9 h 30 parking d'Urbanalis, 4 rue du Pont des Tanneries.


- 10 h-18 h, Jardin Darcy : stands, diffusion de tracts, animations culturelles


Samedi 8 août :


- 16 h Spectacle tout public, à partir de 7ans. « SADAKO, la petite fille qui aimait courir », préau école Mansart rue des Péjoces. Gratuit


- 10 h-18 h, place François Rude : stands, diffusion de tracts, animations culturelles


Dimanche 9 août :


- 11 h, place François Rude : commémoration de Nagasaki, en présence d’un adjoint au Maire de Dijon.


- 12 h 15, Cellier de Clairvaux : collation de rupture du jeûne, offerte par la Mairie, adhérente de l'association internationale Maires pour la Paix.


Jusqu'au 9 août EXPOSITION :


Agir pour le désarmement. 75e commémoration d’Hiroshima et de Nagasaki. Et si une bombe nucléaire explosait sur Dijon, Lyon, Paris... Le Traité d’interdiction sur les armes nucléaires (TIAN) de l’ONU sera bientôt applicable !
Cellier de Clairvaux, 27 bd de la Trémouille de 10 à 12 h et 14 à 18 h


* Organisations membres du collectif : Abolition des armes nucléaires Maison de Vigilance ; Agir pour le désarmement nucléaire Franche-Comté ; Amis de la Terre Côted’Or ; AMFPGN ; CANVA ; ICAN France ; MAN Côte d’Or ; Mouvement de la Paix 21 ; Réseau Sortir du nucléaire ; Sortir du nucléaire 21.
Information et contact : abolitiondesarmesnucleaires@orange.fr / T

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23 juillet 2020 4 23 /07 /juillet /2020 20:13

Cet article est reposté depuis Les amis de Gabriel MAIRE.

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31 mai 2020 7 31 /05 /mai /2020 21:19

Joignez-vous au groupe ADN par le jeûne, la réflexion ou par téléphone. Car ce lundi 1er juin, les membres se retrouveront en conférence téléphonique à 16h. Demander les codes si vous voulez participer...

 

Plusieurs sujets seront abordés, suivez les liens proposés ci-dessous :

 

Ceux qui ont pu se connecter samedi à la prière du chapelet avec le pape François et tous les sanctuaires mariaux du monde, ont du retenir ce que François a dit dans sa prière finale concernant les dépenses pour l'armement. La voici ci-dessous.

 

Marie très Sainte, touche les consciences pour que les sommes considérables utilisées pour accroître et perfectionner les armements soient au contraire destinées à promouvoir des études adéquates pour prévenir de semblables catastrophes dans l’avenir.

 

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 13:40

Chaque 1er lundi du mois, le groupe ADN, Association franc-comtoise pour le Désarmement Nucléaire unilatéral de la France, se réunit à Dampierre autour de Lulu, président de l'association. Si à cause du confinement, le groupe ne peut pas se retrouver ce lundi, certains de ses membres jeûnent et continuent de réfléchir et d'agir chacun à sa manière. 

La dernière lettre de Lulu peut aider à la réflexion. 

Pour illustrer cette page, voici un chant "combien de route" en anglais, sous titré, mis en ligne ce dimanche 3 mai, et enregistré par 70 chanteurs et musiciens du monde entier...

Combien de temps les canons tireront-ils, avant d'être bannis à jamais ?

Dampierre le 1er mai 2020

 

« J’AI MAL AUX ENTRAILLES »

(Paroles de la Terre à ses enfants)

 

Ce sont les paroles de notre Mère la Terre que j’ai entendues, en ce matin du 1er mai, au même moment où sonnait l’Angélus au clocher de mon village.

Quelques-uns des enfants de Dieu que nous sommes tous, balbutiaient à la Sainte Vierge les paroles de l’Ange : « Vous êtes bénie entre toutes les femmes... Jésus le fruit de vos entrailles est béni... »

Et voilà qu’en même temps, j’entendais, alors que la cloche continuait à tintinnabuler : « J’ai mal aux entrailles... »

 

C’était le cri de la Terre qui nous disait : « Mes enfants, j’ai mal aux entrailles... depuis que vous avez recommencé les essais nucléaires la semaine dernière, en plein confinement... Pensez-vous que c’est ainsi que vous allez barrer la route au coronavirus. Or, vous vous étiez engagés à ne jamais les refaire en signant le T.N.P. (Traité de Non-Prolifération). Vous aviez arrêté le vacarme et les hurlements des mirages dans le ciel. Enfin j’avais trouvé un peu de repos. Et voilà que vous venez de recommencer !

Vous me rétorquez que ce sont « des essais simulés » que vous venez d’accomplir. Je vous réponds qu’ils n’en sont pas moins « la préméditation d’un crime contre l’Humanité, contre moi votre mère, et contre tous mes enfants, dont vous... »

 

La cloche de l’Angélus allait bientôt s’arrêter. Durant les derniers tintements... j’entendais : «... Le Verbe s’est fait chair... » Et pourquoi donc ? «... pour que de notre chair blessée jaillisse une parole qui nous libère... »

Oh ce que ça me faisait du bien de nous entendre dire que sur nos chemins de douleur durant ce confinement, la petite fille Espérance avait semé des petites graines qui commençaient à germer, à pousser... Des gens, beaucoup de gens avaient inventé, suscité des actes de solidarité... ils avaient ouvert des chemins de liberté... et pas rien que pour quelques privilégiés... Mais pour tout le monde... à commencer par les plus éprouvés... les réprouvés... les oubliés... les damnés... les condamnés...

 

Le silence s’était installé... C’est rigolo... la Terre continuait à me parler... comme une mère à son enfant... Elle me disait : « Tu as du temps devant toi... Prends le pour lire et laisser entrer dans ta chair, dans ta peau, dans ta « compreniotte » ce que les prophètes de ce temps ont su ramasser de la vie des « petites gens »... Ils sont « grandes gens » C’est dans leur vie que se loge la parole de Dieu »

 

Je passai une grande partie de la journée à continuer comme dans un tissage à lancer la navette du téléphone, où à la recevoir... afin de continuer en ce temps de confinement à créer des liens et à en maintenir avec beaucoup...

 

Entre ces appels et ces réceptions de coups de téléphone, j’ai pu lire sous la plume de Christiane RANCE, dans sa chronique du journal La Croix, la bouleversante histoire de NIKITA et VASSILI que TOLSTOÏ raconte dans son livre « MAITRE et SERVITEUR ». VASSILI le maitre, aura vécu une vraie vie, sa vie aura pris du sens au seul moment où il donnera sa vie pour sauver celle de son serviteur NIKITA dont il a fait son ami. »

J’ai un petit peu plus compris que même si je ne suis pas détenteur de beaucoup de capitaux, cependant est ce que je ne joue pas au « maître » dans un domaine où dans un autre ? Pour que ça change sur la planète, je pourrais arrêter de considérer les autres comme mes serviteurs et mettre le tablier autour de mes reins !

 

J’ai aimé relire quelques morceaux de l’histoire de la vie de Boris CYRULNIK... Comment chaque fois où un événement risquait de lui couper le souffle ou lui jouer un mauvais tour, il se solidarisait avec d’autres personnes menacées elles aussi. Ils entraient en résistance... Ils devenaient résilients : « sans doute quand la pandémie sera maîtrisée, nous réfléchirons. Nous discuterons pour savoir comment construire une nouvelle forme de vivre ensemble... A ma naissance, peu avant la seconde guerre mondiale, il n’y avait pas de sécurité sociale ni de système de retraite... Mais après chaque crise il y a des changements culturels... »

 

Puis je me suis demandé où notre ami le pape François va chercher les trésors de sagesse qu’il nous offre chaque fois qu’il endosse une part des événements qui nous tombent dessus. Comme disait le poète latin TERENCE à propos d’un bienfaiteur de l’Humanité, nous pouvons dire de François que « rien de ce qui est humain ne lui est étranger »

En ce premier mai le pape François s’adressait aux frères et sœurs des mouvements et organisations populaires. Avec quel respect et délicatesse je l’ai entendu dire que c’est « dans les périphéries oubliées que résident de véritables poètes sociaux. Je sais que c’est vous qui apportez des solutions dignes aux problèmes les plus graves de ceux qui sont exclus... Vous n’êtes pas reconnus comme il se doit. Dans ce système vous êtes véritablement invisibles. Mais vous revendiquez vos droits au lieu de vous résigner. Vous retroussez vos manches pour le bien commun... votre attitude m’aide, m’interroge et m’apprends beaucoup... »

 

J’ai beaucoup apprécié tout ce qui s’est manifesté de souffle de Justice en cette fête du 1er mai.

Ça m’a fait sortir du confinement, considérer le bien commun, envisager ceux qu’on ne voit pas, les considérer dans leur dignité, empêcher l’arrivée des rapaces et des vautours.

Qu’est-ce que j’étais heureux de percevoir dès avant le déconfinement que des chemins s’ouvraient à nous tous pour empêcher que notre Mère la Terre ait mal à ses entrailles, et qu’elle puisse continuer à nous enfanter.

 

Lulu

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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 08:12

Dampierre, le 25 avril 2020,

 

 

« VOUS AVEZ DE LA CHANCE D’AVOIR DES CURES COMME MARCEL, BERNARD, JOSEPH... »

 

C’est à l’automne 1956 que Marcel BLONDEAU arrive curé dans notre village de Dampierre. Marcel forme équipe avec Bernard BOISSON et ses parents Xavier et Marthe BOISSON. Pendant sept ans Marcel et Bernard font équipe avec Joseph MELCOT qui est curé à Fraisans depuis quelques années.

Nous avons déjà été beaucoup aidés dans notre découverte de la vie dans le sillage de l’évangile de Jésus, par Charles CUBY curé de Fraisans de 1947 à 1953, et Alexandre BOURGEOIS curé de Dampierre de 1947 à 1956.

 

 

ÉQUIPE DE PRÊTRES ET MOUVEMENTS D’ACTION CATHOLIQUE

 

1956 est l’année où je termine les huit années que j’ai réalisées et passées au Petit Séminaire de Vaux sur Poligny.

Je vais entrer au grand séminaire de Montciel, à Lons le Saunier, en ce même automne avec les amis : Maurice BOISSON, Claude DUCHESNEAU, Luc PERRODIN, Bernard BOUSSAUD, LOUIS BLANC, Jean LUX, Jean CRINQUAND, Maurice VERMOT, Philippe GUENELEY.

Souvent mes amis me diront ; « Tu as de la chance d’avoir comme curés : Marcel BLONDEAU et l’équipe qu’ils forment ensemble avec Bernard et Joseph »

 

Nous savions que ces prêtres aimaient les gens, suscitaient des équipes de mouvements d’Action Catholique : J.A.C., JOC (Jeunesse Agricole Chrétienne, Jeunesse Ouvrière Chrétienne) et M.F.R. (Mouvement Familial Rural) qui deviendra C.M.R. (Chrétiens en Monde Rural).

Nous savions que ces prêtres passaient beaucoup de temps à être à l’écoute des enfants et des jeunes, pas rien qu’au catéchisme, mais aussi au patronage et sur le terrain de foot. C’est le curé Joseph MELCOT qui offrira son sifflet d’arbitre au jeune Michel VAUTROT sur le stade de foot de Fraisans. Le monde entier a su un jour ce que ce gamin de Dampierre avait fait de ce sifflet d’arbitre.

Nos amis prêtres savaient travailler et faire équipe éducative avec les instituteurs, institutrices de nos villages, ainsi qu’avec les animatrices et animateurs de nos clubs culturels de théâtre et autres associations. Ils osaient aussi aller à l’encontre et à l’inverse du courant colonialiste qui empestait la France entière et nous embarquait nous jeunes qui avions 20 ans, à partir soldats pendant 28 mois afin de maintenir l’Algérie Française... Chacun à leur manière et en communauté, ces trois prêtres comme beaucoup d’autres en France et ailleurs, mettaient leurs mains dans le cambouis : « Les saints allaient en enfer » écrivait Gilbert CESBRON, des prêtres et des religieuses expérimentaient ce qu’était la condition ouvrière.

Joseph réparait des mobylettes et voitures dans le garage BIDAULT, Marcel et Bernard allaient aider aux champs ou aux écuries, enlever le fumier, traire les vaches, avaler la poussière à la batteuse... quand un paysan ou sa femme étaient malades. Marcel accompagnait à l’hôpital les personnes qui tombaient malades. Avec plusieurs de ces personnes, des liens de fraternité avaient été créés de manière très profonde. Certains de ces gens étaient « libres penseurs... communistes... »

 

Dans chacune de nos familles arrivaient parfois des drames, des disparitions. Dans ma famille nous avons vécu la disparition de ma sœur Christiane. Qui étaient là avec nos parents et les gens du village pour partir à sa recherche ? Marcel et Bernard et Joseph...

Quand quelqu’un du PC ou des libres penseurs mourait, Marcel allait à l’enterrement civil. Marcel disait : « C’est l’amitié qui m’appelle ».

A quelqu’un qui lui reprochait sa présence de curé en soutane derrière le cercueil de Léon G., dont le cortège funèbre était précédé du drapeau rouge du P.C. et de celui de la libre pensée, Marcel avait répondu : « Vous êtes amis de Léon me dites-vous ?

Pourquoi vous ne vous laisseriez pas appeler par l’amitié qui vous relie à Léon ? »

L’amitié et la fraternité s’étaient mises à beaucoup plus se faufiler entre nous tous.

Nous vivions aussi avec eux et grâce à eux, Marcel, Bernard, Joseph, de beaux moments de fête... les fêtes de la Terre... suscitées par la JAC (devenant MRJC, Mouvement Rural des Jeunes Chrétiens). Et à la cure, la belle cave voûtée était devenue salle de spectacle pour le théâtre réalisé par une équipe animatrice en liens avec le couple d’instituteurs laïcs.

 

 

UNE PLACE POUR TOUTE PERSONNE DE PASSAGE

 

Dans cette même cure il y avait une place pour toute personne de passage, qui était sans domicile et n’avait pas de quoi manger. Dans ma famille, chez nous, c’était pareil. Il y avait une place pour ces personnes à notre table. Nous étions chaque fois impressionnés par le respect de nos parents à leur égard. On écoutait un morceau de leur histoire... puis notre papa m’emmenait préparer le lit de cet homme, devenu notre hôte, dans le tas de paille, au-dessus de l’écurie des chevaux. « Étends la couverture pour ne pas que cet homme ait froid » me disait-il.

Je suis heureux d’avoir appris, grâce à mes parents, mes sœurs, mon frère et à ces prêtres, à être attentif à allier nos différences. Il y a des personnes avec qui c’est facile. Mais la vie et Dieu à travers, ne nous appellent-ils pas dans les terrains accidentés, faits de douleurs et cicatrices, dans lesquels je ne voudrais pas être, mais dans lesquels il est important que je m’approche humblement.

Quel bonheur ce fut de voir arriver cette équipe de curés dans nos villages de Dampierre, Fraisans, Evans, Salans, Courtefontaine... Ils ont aiguillé nos regards, nos manières de voir...

 

 

EN FAISANT COMME LUI, JE DEVENAIS MOI-MÊME

 

Durant les cinq ans de grand séminaire, les deux ans de la guerre d’Algérie, je vais connaître et expérimenter tout un cheminement avec Marcel, fait de découvertes et partages. Marcel était prêtre et j’étais séminariste. Nous découvrions le même Dieu en devenant ami avec Jésus. Nous apprécions la pédagogie de Jésus, sa façon de rencontrer et aimer les gens. Nous sentions que c’était dans ce sens qu’il fallait aller. Nous partagions nos découvertes. J’avais souvent envie de « faire et agir comme Marcel », mais je sentais qu’il respectait que je réalise ma propre découverte et expérience. Dans mon désir de l’imiter, je sentais que je devenais moi-même.

Il n’est pas étonnant que nous allions continuer de cheminer ensemble avec toute une grande équipe de prêtres du diocèse : Gaby MAIRE, Gil ROUX, Michel VOIRET, Michel COHENDET, Michel VANDEL, Jean-Claude BLANC, Michel DAMNON, Marc BAUDOT, Rambert FERREZ, Daniel TREUVEY, Philippe MERCIER, Raymond MERMET…. Nous retrouverons Bernard BOISSON dans l’accueil des migrants.

 

 

TU N’AS QU’À VENIR AVEC NOUS !

 

Les mouvements d’Action Catholique vont souvent être les catalyseurs de nos recherches pastorales ainsi que le service de catéchèse des personnes en difficultés.

Un jour que je me trouvais en grande difficulté et recherche, Marcel passa me voir. Presque dans l’immédiat du partage que ça n’allait pas en ce qui me concernait, Marcel me dit : « T’as qu’à venir avec nous ». C’était au printemps 1975. Marcel était curé de Foucherans avec Michel VOIRET. Et me voilà dans l’équipe avec Marcel et Michel. C’est Marcel qui avait fait ma nomination ! Gilbert notre évêque assuma l’acte nominatif avec beaucoup de respect et de délicatesse... à l’égard de Marcel et de moi-même. Nous allons vivre et rester en équipe, Marcel et moi de 1975 à 1997… 22 ans.

 

 

ANDRE SAUVAGEOT DONT NOUS AVIONS SOUVENT LA VISITE

 

Et c’est durant ce compagnonnage avec Marcel et sa maman, Madame Hélène BLONDEAU, puis Marie-Louise BICHET, sœur de Marcel que va se situer quelques-uns des moments de la vie de André SAUVAGEOT, dont nous avions souvent la visite...

Durant beaucoup d’années de sa vie André, (Dédé) n’avait pas de domicile fixe... Les cures du Jura mais aussi d’autres diocèses étaient ses lieux de refuge, ainsi que les évêchés et séminaires et les couvents ou abbayes.

Une belle amitié s’était tissée entre Dédé et le cuisinier de l’évêché : Joël, avec le diacre de la maison diocésaine : Jean et beaucoup avec l’évêque lui-même Gilbert DUCHÊNE. Aux yeux de Dédé, et ses yeux étaient d’une belle clarté et reconnaissance, l’amitié tissée avec l’évêque Gilbert était comme une consécration de toutes les autres amitiés. Marcel, sa maman, sa sœur et moi étions heureux de faire partie de ce tissage.

 

 

LA VIE DE SAINT BENOÎT LABRE... UN PSAUTIER ET UN PASSEPORT

 

Gilbert notre évêque avait offert un jour à André le livre racontant la vie de Saint Benoit LABRE. Dédé le portait dans son sac à dos. Il le lisait et consultait comme un livre de Psaumes... Avant que Dédé ne reçoive ce cadeau, peu de gens dans le département du Jura, connaissaient la vie de Saint Benoit LABRE. Quelques temps après l’offrande du cadeau, presque tout le monde dans le diocèse apprenait la bonne nouvelle, l’évangile de la vie de Saint Benoit LABRE. Dédé passait, demandait l’hospitalité. Il nous évangélisait sans que nous ne l’admettions trop. C’est pas évident quand on est prêtre de se laisser et faire évangéliser par un gars de la route.

« Les pauvres nous évangélisent » était le livre de Joseph BOUCHAUD auquel nous nous référions en ACO. De même avec le livre de Freddy KUNZ « l’ânesse de Balaam » en Amérique Latine. Le livre de la vie de Saint Benoit LABRE était devenu un peu comme un passeport dans l’esprit de Dédé et aussi dans le nôtre. C’est grâce à Dédé que j’ai connu la vie de Saint Benoit LABRE. Sûrement que Dédé m’a évangélisé et ce n’est pas toujours que je me suis laissé évangéliser par lui ainsi que par d’autres personnes dans la situation de Dédé. Or, afin de tendre à vivre l’évangile de Jésus, est-ce que la clef pour l’expérimenter, ne se trouve pas cachée dans la rencontre et la vie partagée avec les pauvres ?

 

 

PAGES DE CAHIERS RAMASSÉES SOUS LES DÉCOMBRES

 

Depuis très longtemps je me suis mis à garder des pages de cahiers où j’ai ramassé les paroles que m’ont données des personnes menant une vie éprouvée, dont l’existence est très blackboulée, remplie de bosses et de cabosses.

Souvent leurs paroles étaient vives. Elles m’ont apporté beaucoup de lumière dans la structuration de ma vie d’homme et prêtre. J’en ai beaucoup perdu dans l’incendie de notre maison familiale. Mais j’en retrouve sous les décombres. En voici justement quelques-unes venant de partages avec Dédé SAUVAGEOT. Je suis heureux de vous les offrir comme Dédé a fait avec moi.

 

 

ANDRÉ QU’EST-CE QUE SIGNIFIE VOTRE NOM SAUVAGEOT ?

 

Nous sommes à Damparis avec Marcel, sa maman Hélène et sa sœur Marie-Louise. L’accueil à la cure c’est sacré pour qui que ce soit qui passe. Nous sommes le 1er octobre 1987.

André s’est fait prendre son sac à dos, ses papiers et son argent, probablement par un autre gars de la route. Il est arrivé chez nous avec la faim au ventre. Il n’ose plus tellement circuler dans le centre de la ville de Dole depuis que Bernard s’est fait tuer il y a quelques semaines.

Nous cassons la croûte ensemble. Marie-Louise lui demande d’où il est originaire. Il nous dit : « d’Héricourt ». Elle lui dit qu’elle connaît un homme qui vend des roses et qui s’appelle comme lui « SAUVAGEOT ». Il lui dit qu’il voit bien qui c’est. Marie-Louise continue en lui demandant ce que signifie son nom « SAUVAGEOT ». Elle lui dit: « Ça veut dire Sauvage? » Je me dis en moi-même : « Comment va-t-il réagir ? » Et voici André parti à nous expliquer ce que veut dire « Sauvage ».

« Ça veut dire : rester comme on est, prendre du recul pour voir autre chose, vivre autre chose. Être sans cesse à l’écoute d’un autre monde. Je n’aime pas le capharnaüm des villes. Sauvage ça veut dire prendre un autre air. Je vais dans les villes parce que je suis obligé. Mais j’aime la campagne. Il faut continuer à créer des liens quand on a un certain âge. Pouvoir rester sans être indifférent, soi-même, tout en étant au contact de la société. Dans les siècles passés, du temps des seigneurs, les rois employaient des animaux sauvages pour envoyer des messages. Ils baguaient des oiseaux sauvages. En vérité ça veut dire qu’il n’y a aucune sauvagerie là-dedans. Eux seuls pouvaient suivre la destinée des messages. Tout animal qu’on dit « sauvage », ce n’est pas vrai.

C’est plutôt l’homme qui aurait l’instinct inconscient, plutôt que sauvage, cet homme qui détruit ces animaux, ceux qui vont à la chasse, pourquoi détruisent-ils ces animaux qui sont notre bien-être et nous aident à vivre ?

Beaucoup de saints sont restés imprégnés de ça.

 

Lulu

 

Dédé et Benoit Labre - Photo et montage Claude Chevassu

Dédé et Benoit Labre - Photo et montage Claude Chevassu

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  • : Lulu en camp volant
  • Lulu en camp volant
  • : Lucien Converset, dit Lulu est prêtre. A 75 ans, il est parti le 25 mars 2012 avec son âne Isidore en direction de Bethléem, où il est arrivé le 17 juin 2013. Il a marché pour la paix et le désarmement nucléaire unilatéral de la France. De retour en France, il poursuit ce combat. Merci à lui ! Pour vous abonner à ce blog, RDV plus bas dans cette colonne. Pour contacter l'administrateur du blog, cliquez sur contact ci-dessous.
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