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13 mars 2020 5 13 /03 /mars /2020 09:56

Cet article est reposté depuis Le blog de Paul Quilès.

Paul Quilès reprend sur son blog les points développés par Jean Ziegler dans son livre "Lesbos, la honte de l'Europe"

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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 14:15

Lulu et le groupe ADN, sont en lien avec Jean Ziegler. Ils continuent d'espérer que Jean Ziegler répondra à leur invitation pour des conférences dans le Jura. En attendant, lisez cette interview, et si ça vous parle, procurez vous son dernier livre : 

 

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 11:09

Vendredi 11 mai :

Isidore marche d’un bon pas et cependant, nous avons déjà beaucoup parcouru de chemin. Mais il en reste encore : tout traverser la ville d’EHINGEN et parvenir au village de NASGENSTADT. Et voilà qu’aux abords d’une usine de la zone industrielle que la véloroute nous fait traverser, un jeune homme vient à ma rencontre en souriant, et me dit en allemand : « Vous allez à Bethléem avec votre âne… je l’ai lu sur le journal ». J’attache l’âne à un poteau indicateur (il y a beaucoup d’herbe à cet endroit) et ce jeune homme me demande s’il peut nous prendre en photo. Je lui demande où il travaille. Il me montre l’insigne de la poste sur son tee-shirt. Il me demande comment et dans quelle direction je pense continuer ma route : « Justement (en mi-français mi-allemand ) après durch EHINGEN ich suche je cherche ein Bauer (un paysan) dans le village de NASGENSTADT ». Il sourit et m’assure qu’il y en a un. Je repars donc tranquille. C’est qu’il y a encore un sacré bout de chemin à faire. Ce que je ne sais pas encore, c’est ce que va faire ce jeune homme à mon égard.

Nous voilà en train de traverser la cité d’EHINGEN.  C’est sympathique. Beaucoup de regards et mots d’amitié. L’article dans le journal y est pour beaucoup. Nous voici arrivant à une fontaine. Un beau bassin avec une eau claire, mais des animaux de bronze qui intriguent le regard d’Isidore et le mien. Entre autres un âne. C’est la place VIEHMARKT. J’attache l’âne à un arbre pour qu’il broute l’herbe qui est au pied. C’est alors qu’arrive tout un groupe d’enfants du quartier sous la responsabilité d’une dame. Ils veulent caresser l’âne, lui donner des pommes à croquer, et ils me demandent où je vais. Ils me font penser aux enfants de Floriâne, à ceux du centre de Loisirs de Salins, à ceux de l’école d’Aiglepierre et du caté de Thésy, et tous les autres… C’est alors qu’arrivent près de nous une jeune fille et un homme, lui sachant bien le français. Ils m’expliquent qu’ils voudraient faire un article pour le journal local. Je me prête bien volontiers à l’interview, me souvenant qu’il faut absolument que j’exprime que dans mon projet d’aller à Bethléem puiser la paix à sa source, là où Jésus le prince de la paix est venu au monde, je dois m’y préparer durant toutes les étapes de ce voyage. Je leur dis alors que je guette et essaye de rencontrer le long de mon parcours les gens « en résistance » celles et ceux qui font la paix, et je m’adresse aux enfants qui écoutent : « vous les enfants, quand vous jouez entre vous en ne laissant personne de côté, vous contribuez à la paix du monde ». Et je dis qu’il y a quelque chose qui me fait mal, un drame qui abîme notre Humanité (Kurt EFINGER traduit en allemand, ce que je dis, à la journaliste Eileen et aux enfants). C’est que des millions d’enfants meurent parce qu’ils n’ont pas à manger, et pendant ce temps-là l’argent nécessaire à les nourrir est caché dans l’armement atomique (nucléaire) des pays nantis. En France nous devons nous démunir un premier de notre armement atomique et de nos centrales nucléaires pour contribuer à alimenter ceux qui ont faim. Nous rejoignons l’analyse de beaucoup de chercheurs et prophètes qui éclairent le chemin de Bethléem par ce qu’ils font et disent : Jean-Marie MULLER et Jean ZIEGLER… « Lettre ouverte aux évêques de France »  (du 28/11/2010) et « La faim dans le monde, arme de destruction massive. » (son dernier livre lu avant mon départ). Je pense aussi à GANDHI et TOLSTOÏ dont j’ai mis le livre « Le royaume des cieux est en vous » dans mes bagages avec le sermon sur la Montagne de Jésus.

Je suis très touché de ce que nous sommes en train de vivre au bord de cette fontaine de EHINGEN. Des adultes sont venus s’adjoindre aux enfants. Et Kurt EFINGER continue de traduire en allemand ce que j’exprime en français. Il dit lui-même avec ses mots à lui ce qu’il pense de l’enfant de BETHLEEM dont je viens de parler quand Eileen la jeune journaliste qui va avoir à réaliser son article ce soir pour le SWÄBISCHE ZEITUNG du 11 mai me demande pourquoi, c’est à Bethléem que je vais ? Voici que c’est Kurt qui répond. Je m’empresse de le recueillir sur mon cahier : « Je comprends bien pourquoi  vous allez à Bethléem où Jésus est né petit enfant. Tu vois un petit enfant ! Un petit c’est l’amour nouveau, c’est la réapparition d’un amour peut-être disparu parmi les adultes. C’est peut-être l’idée de Jésus-Christ qui est né enfant. Comme vous l’avez dit, il est la source de la paix et de l’amour ».

Me voilà émerveillé d’entendre Kurt EFINGER exprimer comment il reçoit ma façon de vouloir aller à Bethléem. Mais je suis le seul à l’avoir entendu puisqu’il vient de parler en français. C’est alors que je lui dis : « Kurt, ce que vous venez de me dire dans la langue française, c’est important que vous l’exprimiez dans la langue allemande ». Kurt se met alors à dire en allemand les paroles prophétiques que j’avais été le seul à entendre de sa bouche. J’assiste alors à une autre merveille, c’est l’écoute intense des enfants assis sur la margelle de la fontaine, jouant discrètement avec l’eau, les pieds baignant dans le bassin alimenté par la bouche de la statue de l’agneau en bronze. Les enfants nous donnent l’impression de boire les paroles que Kurt et moi nous sommes en train de leur offrir.

Nous vivons ce moment comme le commencement de quelque-chose que nous souhaitons et voudrions éternel. Je ne pense pas du tout à la ferme qu’il me faudra trouver. Il fait très bon et très doux. Je pourrai dormir ce soir à la belle étoile.

Eileen, avant de repartir à son travail : réalisation de son article reprenant notre partage de l’instant présent, la jeune journaliste me demande par la médiation de Kurt : « le pourquoi de votre voyage je le vois mieux, mais pouvez-vous me dire quand et d’où vous êtes partis et pourquoi ». C’est alors que les noms des lieux sources de ma vie d’homme, de prêtre reviennent avec émotion et joie dans ce que j’essaye de balbutier : « Arbois, Salins-les-Bains, Dole, Port-Lesney, Dampierre. C’est de là que je suis parti le 25 mars à l’heure de l’angélus, du village où nous ont conçus et fait naître nos parents, Marius et Suzanne… mes frère et sœurs et moi. De ce lieu-source, originel, original je suis parti avec l’âne Isidore quand sonnait l’angélus de l’Annonciation… moment unique pour que tous les hommes et femmes et les enfants sachent… que tous nous apprenions que durant les 9 mois qui vont suivre et nous emmener à Noël à Bethléem, il y aura plein de choses à faire naître, renaître, et reconnaître, en nous et entre nous, que la France doit arrêter l’armement nucléaire, pulser cet argent pour que tout enfant mange à sa faim.

C’est alors qu’avec beaucoup de respect et de délicatesse, Kurt me dit : « il faut expliquer à Eileen ce qu’est l’angélus… que ce qui est exprimé par la cloche de l’église à 6h le matin (en Allemagne, à 7h  en France) à midi et le soir, cet événement de l’annonce de la conception et la naissance de Jésus, ça concerne « ganz welt », tout le monde ». Je ne fais rien d’autre que de reprendre ce que dit Kurt et de lui redire « Kurt, voulez-vous le dire en allemand à Eileen et aux enfants ». Ce qu’il fait.

Mais voilà qu’il faut qu’Eileen s’en aille à son travail et moi au mien qui va être de chercher un paysan dans NASGENSTADT après la fin de la traversée d’EHINGEN.

Eileen dit qu’elle voudrait prendre des photos. Je dis que ce serait très beau que ce soient les enfants qui tiennent l’âne. La corde est grande. Elle permet que chaque enfant en tienne un petit bout afin que chacun ait l’impression de tenir l’âne, et surtout que tous nous tenions à la parole et au sourire de paix que nous venons de nous offrir les uns aux autres sur la margelle de la fontaine de l’agneau.

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Foto: Eileen Kircheis dans l'article écrit par Eileen

Dans le sillage d’un tel partage, des ailes viennent de nous être données à nous autres les enfants du vent. La continuation de la traversée d’EHINGEN se fait comme en une danse. Nous passons vers la fontaine centrale de la ville à MARKTPLATZ. Un groupe de femmes (âgées d’une soixantaine d’années) me demandent où je vais ainsi. Je leur réponds tout en leur demandant si elles connaissent un paysan dans le village de NASGENSTADT. Elles ne connaissent pas, mais l’une d’entre elles : Heide SCHAUPP me fait comprendre qu’elle veut bien m’accompagner pour m’indiquer ma route. Après une bonne grimpette, nous parcourons la traversée d’un parc splendide, fait de verdure, terrains de jeux, et arbres à l’ombre bénéfique. Comme nous sommes en hauteur depuis cette colline, nous apercevons et contemplons la chaîne des Alpes toutes revêtues de blanc.

Heide, mon accompagnatrice me fait comprendre que quand nous apercevons ainsi les Alpes, c’est signe que la pluie est toute proche « Es regnet… » « Il va pleuvoir bientôt ». Je lui dis que ce sera un beau temps. Elle sourit. C’est souvent dans les rencontres que je réalise avec les allemands rencontrés que le sourire et les gestes des mains, l’échange des regards viennent dire et chanter l’essentiel de ce que, de toute façon nos mots auraient du mal à tout traduire de ce qui couve au fond de nos êtres à l’adresse les uns des autres et qui a tant de mal à éclore.

Mon accompagnatrice est toujours là à marcher avec moi et l’âne. Avec les mots que nous pouvons, nous nous émerveillons du chemin que lequel l’âne emmène les humains que nous sommes. Sur les bancs publics qui sont le long de l’allée dans laquelle nous marchons, des amoureux se sont assis pour se donner les gestes, les paroles et le souffle par lesquels ils se disent et nous disent combien ce qu’ils vivent est unique et précieux, et que pour ajouter un couplet à la chanson de l’amour il est essentiel de savoir s’arrêter et s’asseoir.

Nous marchons encore un moment jusqu’à une petite place où deux hommes sont en train de causer. Ils donnent à la manière dont ils nous regardent l’impression d’avoir lu l’article dans le journal d’hier. Nous nous arrêtons. L’âne Isidore en profite pour se précipiter sur des touffes de luzerne que la tondeuse à gazon n’a pas encore avalées. C’est alors qu’arrive en vélo en sens inverse de nous un jeune homme, tout sourire qui nous fait comprendre que c’est bien à notre rencontre qu’il vient et qu’il sait d’où nous venons et où nous allons et que les camps-volants que nous sommes l’âne Isidore et moi, nous sommes à la recherche d’un lieu d’accueil et d’hébergement pour ce soir, un « bauer » un paysan chez qui l’âne pourra manger et se reposer et moi dormir dans la paille. Ce jeune homme lui-même a trouvé un « bauer ». Nous sommes tous à rire d’étonnement. Comment ce jeune homme qui se prénomme Hermann, a-t-il bien pu savoir notre recherche ? Il nous explique qu’un jeune garçon qui travaille à la poste, qui connait sa maman, a téléphoné il y a un peu plus d’une heure que je venais sur NASGENSTADT et il a dit l’objet de ma recherche. Nous sommes au comble de l’émerveillement : la demande de nos désirs et recherches est parfois devancée de manière étonnante. Ça me fait dire « c’est beau comment dans notre humanité, les gens que nous sommes, sont non seulement capables de répondre à une demande, mais d’aller au-devant des demandeurs. Ça me fait penser bien sûr comment au sein du cercle de silence à Dole, Toulouse, ou ailleurs, en silence des hommes et des femmes vont au-devant des demandeurs d’asile.

Hermann nous signifie qu’il part préparer l’étable pour l’âne et pour moi. Heide nous dit au-revoir et c’est Joseph, un des deux hommes qui prend le relais pour m’indiquer le chemin qui nous conduit à la ferme de NASGENSTADT : « Je vous accompagne. »

Devant mes yeux ébahis et mon étonnement et mes questions « comment tout cela a-t-il bien pu se passer ? » Heide a dit « C’est un miracle ! » J’ai envie de continuer à me demander comme Elisabeth en voyant arriver sa cousine Marie : « qui peut bien être porté par toi, pour que tu viennes ainsi au-devant de moi ? » L’événement de Bethléem réside déjà dans le moment de l’Annonciation mais aussi dans celui de la Visitation. Le désir profond habite en moi de chanter : « Quel mystère !  Comme c’est merveilleux lorsque les hommes et femmes que nous sommes se laissent travailler et guider par le Souffle de celui qui les habite tous ».

Et voilà que je n’aurai jamais fini de vous raconter à quoi ça va continuer de nous amener d’arriver au cœur de ce petit village d’Allemagne, de la vallée du Danube, NASGENSTADT, le soir du 10 mai 2012.

Tout de suite je comprends que Hermann BAUSENHART n’est pas le paysan, mais le voisin de la famille des paysans. Une fois encore, c’est un médiateur qui s’est suscité, grâce d’ailleurs à  un autre médiateur, Wolgang SCHLECKER, le facteur rencontré aux portes d’EHINGEN. Wolgang connait la maman d’Hermann à qui il a téléphoné. Et  ils sont venus demander à la famille Thomas et Elke RUS , paysans dans la cour de ferme au milieu de laquelle nous venons d’arriver, si c’est possible de nous héberger l’âne et moi. Quand je vois comme les choses se passent, la place qui nous est faite en rien de temps dans le lieu de vie de cette famille par la maman Elke et sa petite fille Tamara, puis sa sœur Angela et sa fille Anja, et par Hermann qui continue son action de médiateur, je n’ai pas envie de vouloir tout expliquer. Cela je ne le pourrais pas mais par contre que j’aie le désir et la volonté de m’émerveiller devant tout cela, alors ça oui, je tiens à ne pas arrêter de le faire en des moments éblouissants d’humilité et d’Humanité comme ceux-là. Et il me faudra continuer de le reconnaître aussi quand il me semblera que ça ira à l’envers de ce en quoi nous baignons en ce moment, dans les jours de pluie qui vont venir.

Ces gens sont en train de finir leur travail. Je comprends que le papa Thomas est en train de faucher. Ils ne mettent pas leurs animaux (170 vaches, génisses et veaux) en pâture, mais en stabulation et les nourrissent par herbe fauchée. Anja a une autre grande sœur Sandra et un grand frère Roland.

Hermann m’explique quel est son travail, dans un atelier avec des personnes handicapées, qu’il a une sœur handicapée qui ne tarde pas d’arriver dans la cour de la ferme avec son déambulateur. Christine : une sacrée lutteuse ! Hermann dit à nos hôtes qu’il voudrait me conduire à leur prêtre et aux responsables de la communauté chrétienne. Leur prêtre et eux aussi m’accueillent fraternellement. Ils forment comme une sorte d’E.A.P. (Equipe d’Animation Paroissiale), me font visiter leur église. Je leur raconte notre cheminement avec les personnes handicapées, libérant et reliant au pas des ânes. Leur curé se présente : Franklin, tout jeune, venant du CONGO, étant en équipe avec 3 autres prêtres à EHINGEN pour tout le secteur… Nous prions ensemble dans leur église.

Nous mettons l’âne Isidore dans le verger de la maman d’Hermann et Christine. La famille de Angela (sœur de Elke) Wolgang (son mari) SCHIRMER m’invitent à venir souper avec eux. La famille des 2 sœurs Angela et Elke et leur maman Erika habitent tout près l’une de l’autre. Je suis vraiment tombé dans un foyer de vie. Ça communique entre tous ces gens. Plein de sentiers de circulation entre eux tous, mais non seulement en famille, mais encore entre eux et nous qui arrivons des 4 coins de l’horizon. Pendant le repas arrivent Sylvia et sa fille Maren WENDEL, des amies avec qui nous parlons et partageons pourquoi je pars à Bethléem. Je sens en écoutant tous ces gens ce souffle d’Humanité qui les relie, et combien ce souffle vient jusqu’à moi, ils continuent de venir au-devant de moi. Probablement que l’esprit de Bethléem est en train de résider en cette étable de NASGENSTADT. La nuit est tombée, Thomas arrive de la fauchaison de l’herbe, puis Roland leur fils qui les aide. Arrivent aussi pour souper, à la sortie de son travail en magasin : Sandra et son ami.

Il est un peu plus de 22h quand nous partons nous coucher. L’âne Isidore est bien ancré à sa grande longe. Je pars m’endormir dans la paille. C’est déjà le souffle de Bethléem qui anime cette étable où je viens d’arriver avec l’âne.

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Présentation

  • : Lulu en camp volant
  • Lulu en camp volant
  • : Lucien Converset, dit Lulu est prêtre. A 75 ans, il est parti le 25 mars 2012 avec son âne Isidore en direction de Bethléem, où il est arrivé le 17 juin 2013. Il a marché pour la paix et le désarmement nucléaire unilatéral de la France. De retour en France, il poursuit ce combat. Merci à lui ! Pour vous abonner à ce blog, RDV plus bas dans cette colonne. Pour contacter l'administrateur du blog, cliquez sur contact ci-dessous.
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