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21 février 2024 3 21 /02 /février /2024 07:48
Plantation d’un gingko biloba de la paix et du désarmement  - 11 février 2024 - Abbaye d’Hauterive

Voici la page d'actualité de l'abbaye de Hauterive en Suisse suite à la plantation d'un petit Gingko

 

Le dimanche 11 février, en présence de membres de l'Association « Agir pour le Désarmement Nucléaire » (ADN) et d'amis de notre communauté, a été planté en bordure du chemin menant à la Sarine, un gingko biloba. Quel sens donner à ce geste ?
Comme on le sait, cet arbre - spécialement remarquable par son feuillage resplendissant en automne - est le seul spécimen végétal ayant résisté aux méfaits des deux bombardements nucléaires qui frappèrent le Japon en août 1945. Dès lors, il est devenu le symbole d'une survie très chèrement payée et il a été choisi comme emblème vivant par ceux qui s'engagent contre la fabrication et la possession d'armements nucléaires.
C'est dans cet esprit que les moines, suite à d'autres s'étant engagés sur la même voie (Acey, Jura français, ou Géronde en Valais, par exemple), ont décidé de poser cet acte symbolique fort comme signe destiné à interroger la conscience de nos contemporains.
A cette occasion, plusieurs membres d'ADN, ainsi que notre père Abbé, ont pris la parole pour exliquer le sens de cette initiative.


Retrouver les paroles de Dom Marc prononcées en la circonstance :

Pourquoi planter cet arbre, ici aujourd’hui ? Nous refaisons, avec vous, chers amis de la communauté – vous
notre si précieux cercle de générosité tous azimuts –, le geste que vous avez fait, vous, amis d’ADN, Agir pour le Désarmement Nucléaire, à l’abbaye d’Acey lors la journée de la Paix, le 1er janvier 2023, en présence de notre regretté ami et frère Dom Godefroy. Et nous accompagnons cette plantation du même message qu’Anne-Laure va nous lire :


« L’arbre aux quarante écus »
Foudroyé à Hiroshima, 
le gingko biloba a, seul, survécu au feu nucléaire. 
Plus sage que la folle barbarie des hommes, il parle d’espérance, 
de cette Vie plus forte que la mort. 
Sa longévité garde mémoire de ce désir de Paix 
inscrit au cœur de l’homme 
trop souvent obscurci. 
À son ombre nous apprendrons cette prière 
qui a mené les Frères, à Tibhirine, 
sur les chemins de la fraternité 
et de la Paix.
« Désarme-moi,
Désarme-nous,
Désarme-les »

Dom Godefroy d’Acey
Agir pour le Désarmement Nucléaire


Nous plantons donc ici aussi un gingko pour qu’il nous parle, il a tant à nous dire ! Comme le Christ ressuscité, il a traversé la mort et les enfers du feu nucléaire. Que le silence de son feuillage, alors que lentement il épousera le ciel, nous fasse entendre une mélodie capable de recouvrir le cri du sang d’Abel : l’espérance terrestre d’une amitié fraternelle plus forte que le fratricide.
Hauterive, la sœur d’Acey fondée deux ans après elle en 1138 par Cherlieu, aujourd’hui donc alors qu’elle
célèbre son abbatiale comme une maison de paix, elle suit sa grande sœur par ce geste de fraternité et de paix.


Je voudrais entretenir ainsi un triple souvenir : 
Souvenir pour moi, d’un ami cher, Dom Godefroy pour que le message de sa vie continue de nous parler. Ici
sur cette plaque nous le citons, alors qu’il citait, sans le préciser, l’un de ses modèles, le bienheureux Christian de Chergé, le prieur de Tibhirine.


Souvenir pour nous moines d’Hauterive, de Tibhirine, cette communauté martyre en Algérie, lumineux témoignage d’une fraternité vraiment monastique, c'est-à-dire cloîtrée et paradoxalement sans frontière.


Souvenir enfin pour chacun qui passera par ici, de l’effroyable expérience d’Hiroshima, de la menace permanente et totalement irrationnelle que l’arme nucléaire continue de faire peser sur l’humanité qui aspire pourtant à la paix.


Il n’est pas incongru en cet instant de donner tant de place à l’amitié. Avoir la bombe c’est déjà l’utiliser, c’est
investir des moyens colossaux en vue de faire peur au lieu de bâtir la confiance. La bombe tue avant même
d’avoir explosé : elle tue les relations diplomatiques, elles affament des peuples entiers qui tente de l’obtenir, en Corée par exemple. Menacer l’autre m’empêchera toujours de le rencontrer pour construire avec lui la paix. La sécurité de l’armure n’a rien à voir avec la paix d’une amitié.


À Acey, ce fut une histoire d’amitié aussi qui permit ce geste. Lorsqu’Antoinette, la militante pacifiste, attaqua le nouvel abbé parce qu‘il avait coiffé un béret de commando : qui fut David et qui Goliath lors de leur première rencontre ? Je ne sais, mais la force de persuasion eu raison de la force de dissuasion, et Dom Godefroy, à la recherche de ses frères, y trouva une sœur.


Cette plantation en Suisse a certes moins de portée politique qu’en France où sur ce point aussi on reste sourds aux appels insistants du pape François. Elle garde cependant toute son importance car si la confédération helvétique, fidèle à sa vocation de promotion de paix, s’est engagée dans le traité de non-prolifération de l’arme nucléaire, elle peine à le faire aussi pour le traité d’interdiction.


Nous savons aussi que partout, en tout temps, la vigilance est urgente et nécessaire. Et d’abord en nous-mêmes, car le fratricide couve partout où la fraternité n’est pas cultivée activement, consciemment et résolument. Le chrétien devant la croix sait que le fratricide est en fait une déicide. Et avec l’arme nucléaire tout homme peut voir que le fratricide est un suicide.


Désarme-moi, désarme-nous, désarme-les ! priait le bienheureux Christian. Nous faisons nôtre cette prière et l’offrons aussi à tous les passants, en plantant cet arbre en terre helvétique, où saint Nicolas de Flüe disait aux Bernois : « La paix est pleinement en Dieu, car Dieu est la paix ! » Dieu est la paix, Dieu pour seule
armure ! Nous sommes aussi dans la gratitude ce matin pour votre amitié à vous tous ici, car rien n’est plus
précieux qu’un ami pour apprendre à lentement se désarmer.
Et finalement en disant ensemble la prière des enfants de Dieu, nous prions pour les victimes des dramatiques conflits d’Ukraine, de Terre sainte, notamment les enfants de Gaza, sans oublier ceux du Burkina Faso, de la Somalie et du Soudan, du Yémen, de la Birmanie, du Nigéria et de Syrie. Et prions aussi pour que le pire soit éviter à Taiwan et en Corée.


Notre Père …


Bénédiction de l’arbre planté
Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, qui as pourvu le monde sans que rien n’y manque, y créant de bonnes créatures et de bons arbres pour la jouissance et la paix des hommes ! Que la grâce de ta bénédiction permette à ce gingko biloba d’entrer en amitié avec ce lilas et tout ce qui pousse ici pour qu’il puisse croître et parler aux passants de ton incroyable générosité et de la douceur de ta paix, 
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, Amen !

 

Photos transmises par les amis d'ADN
Photos transmises par les amis d'ADN
Photos transmises par les amis d'ADN
Photos transmises par les amis d'ADN
Photos transmises par les amis d'ADN
Photos transmises par les amis d'ADN
Photos transmises par les amis d'ADN

Photos transmises par les amis d'ADN

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13 janvier 2023 5 13 /01 /janvier /2023 20:55
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3 janvier 2023 2 03 /01 /janvier /2023 13:34
Temps fort à l'abbaye d'Acey en ce 1er janvier 2023

Quelle chance d'avoir participé à ce temps fort : la plantation d'un petit arbre, un tout petit arbre, frêle, fragile à l'abbaye d'Acey. Il a été planté là où un autre arbre avait planté ses racines. Celui-ci a fini sa vie d'arbre, et le petit ginkgo va laisser pousser ses racines à travers les racines orphelines du grand chêne qui est tombé. 

 

Le petit arbre planté est un ginkgo biloba. Des traces de ses plus anciens ancêtres datent de plus de 270 millions d'années ! Incroyable ! Quelques rares espèces en Chine ont jusqu'à 3000 ans. et plus souvent 1000 ans Et puis, ce qui est marquant, l'un d'eux a survécu à 1 km de l'hypocentre de l'explosion de la bombe nucléaire d'Hiroshima le 6 août 1945. D'autres ont été les premiers arbres à repousser après ce cataclysme nucléaire. *

 

Cet arbre, aussi ancien, aussi résistant a été choisi comme symbole par l'association "Agir pour le Désarmement Nucléaire de Bourgogne-Franche-Comté". 

 

Les moines ont réfléchi avec les responsables de cette association sur l'opportunité de planter cet arbre, là, à l'abbaye d'Acey. Et c'est la journée de prière pour la paix qui a été choisie pour le planter. 

J'ai été très marquée par le nombre de participants, les messages qui ont été lus, par les chants de paix interprétés par la chorale "pour le plaisir" de Pirey, avec la douce voix de la jeune Anouchka qui a des origines russes, par la belle ambiance de fête autour de ce petit arbre planté dont il faudra prendre soin, comme nous devons prendre soin de la paix. 

 

Dans cette page, vous trouverez quelques photos, et les messages lus par Pierre, président de l'association ADN à la suite de Lulu Converset, par Antoinette, présidente d'honneur, et par frère Godefroy, abbé de l'abbaye. 

 

Ceux qui n'ont pas pu se rendre présent ce jour-là pourront s'imprégner de ces messages de paix. 

Elisabeth Lamy

* infos trouvées sur wikipédia

Pierre Jacquin-Porretaz

Pierre Jacquin-Porretaz

Tout d'abord, meilleurs vœux à toutes et à tous pour cette année 2023, et merci de votre présence réconfortante.

Très vifs remerciements aux membres de la communauté d'Acey, et son représentant l'abbé Godefroy, pour leur tolérance qui malgré nos erreurs et nos manques, ont cependant donné une visibilité à notre association ADN. 

Nous agissions dans la non-violence pour le désarmement nucléaire de la France. Si vous êtes convaincus par notre action, venez nous rejoindre à Dampierre où nous nous réunissons tous les 1ers lundis du mois dans une salle communale pour œuvrer au désarmement nucléaire. 

 

Théodore Monod affirmait, après les bombardements dévastateurs d'Hiroshima et Nagasaki d'août 1945 : "Nous sommes entrés dans une nouvelle ère, l'ère nucléaire". Les tensions actuelles mondiales nous prouvent, si nécessaire que sa prédiction était et reste d'une grande actualité. Il précisait que le dicton : "Si vis pacem para bellum, si tu veux la paix, prépare la guerre" était inacceptable car depuis l'origine du monde, nous sommes en guerre contredisant de fait cette affirmation. Il proposait : "Si vis pacem para pacem - si tu veux la paix, préparer la paix."

 

L'être humain est sorti des cavernes, mais n'est toujours pas sorti des casernes, ni de la guerre en engouffrant des sommes considérables : 100 milliards d'euros par an au niveau mondial pour détruire efficacement l'humanité. 

 

Mais quelques irréductibles Franc-Comtois et Bourguignons avec leur micro-association font pousser cet arbre mythique en signe de PAIX pour l'humanité. Nous faisons partie d'ICAN (Campagne Internationale pour abolir les Armes Nucléaires) prix Nobel de la PAIX en 2017. L'utopie n'est pas irréalisable, elle ne demande juste qu'à être réalisée. 

 

Dans ce terreau, la graine de ginkgo perce. Alors vive l'optimisme, vive la PAIX mondiale.

 

Je laisse maintenant la parole à la personne qui parmi ses luttes a beaucoup œuvré avec Lulu depuis plusieurs mois pour qu'un ginkgo soit planté dans ce havre de paix qu'est l'abbaye d'Acey. Avec son dynamisme et sa ténacité de Savoyarde accompagné de son tact féminin, elle y a réussi, épaulée par tous les membres d'A.D.N.

 

Merci à tous et longue vie à ce nouveau symbole de PAIX. 

J'appelle notre présidente d'honneur, Antoinette Gillet. 

 

Pierre Jacquin-Porretaz

 

Antoinette Gillet

Antoinette Gillet

1er janvier 2023
Journée mondiale de la paix
Plantation du Ginkgo biloba à l’abbaye d’Acey


Il y a une semaine, la communauté d’Acey accueillait dans ses murs Le Prince de la Paix, enfant fragile et sans défense, qui depuis 2000 ans nous invite à nous désarmer.
Merci à Père Godefroy et à ses frères d’accueillir aujourd’hui l’arbre de la Paix, le Ginkgo biloba survivant de la bombe atomique d’Hiroshima.

Avec tous les amis d’ADN, je voudrais saluer, et remercier les Maires du territoire qui ont répondu à notre invitation. Leur présence est déterminante :
Vous êtes le premier échelon de la démocratie, et vous détenez un pouvoir considérable de prise de conscience : par l’information que vous pouvez communiquer au sein de votre Conseil municipal, les habitants de notre région vont apprendre qu’à une cinquantaine de kms de chez eux, au CEA Valduc , sont entreposées et entretenues 190 ogives nucléaires : menace redoutable pour la sécurité de tous.
Chacune de ces ogives présente une puissance 5 fois supérieure à la bombe d’Hiroshima. Elle peut donc tuer un demi-million de personnes. 
Mais jamais les citoyens que nous sommes n’ont été informés du risque qu’ils encourent, et n’ont pu donner leur avis sur ce qu’on appelle « la dissuasion nucléaire » : le choix de tuer en notre nom des milliers de civils, hommes, femmes et enfants.

 

Le budget 2023 vient d’être voté par le parlement : 
Au moment où tous les territoires s’inquiètent de la dégradation du service de santé,
Au moment où la guerre d’Ukraine alimente l’inflation et frappe les plus pauvres d’entre nous, il n’y a pas eu de débat sur les 4 milliards d’euros dédiés dans ce budget à l’armement nucléaire.


Chers amis Maires, vous avez ce pouvoir d’information, et d’interpellation que le préfet devra relayer auprès du chef de l’état.
•    Vous pouvez demander que soit organisé un débat public à l’échelon national.
•    Vous pouvez demander que la France ne soit plus une des 7 puissances de destruction massive, et qu’elle signe le traité d’interdiction des armes nucléaires.
•    Vous pouvez planter cet arbre magnifique que nous célébrons aujourd’hui, et organiser autour de lui une fête annuelle pour la paix, le 22 janvier, par exemple, jour de la signature du TIAN. Ou bien à l’automne, en cueillant avec les enfants les écus d’or, messages de non-violence et de volonté de paix.


Pour votre message et pour votre engagement,
Chers frères d’ACEY, chers amis élus, chers militants
Merci et bonne année


Communes ayant déjà planté un ginkgo biloba pour le désarmement nucléaire : 
Dampierre(39), Pesmes (70) Saligney, St Maur, Vevy, Brevans, Petit-Mercey (39) Besançon (25).


Antoinette Gillet

Père Abbé d'Acey

Père Abbé d'Acey

Chers Amis, chers voisins,


Nous voici réunis, nombreux, en ce premier jour de l’année, autour d’un arbre de Paix, dans cette initiative conjointe entre l’association ADN qui lutte pour le désarmement nucléaire, et notre communauté monastique. Commencer l’année en plantant un arbre c’est un acte de d’espérance, et c’est certainement bien la commencer. Nous nous souvenons aussi que ce jour est la journée mondiale de prière pour la paix. 
Nous sommes aussi un peu intimidés face à cet arbre, un peu balbutiant pour ce rituel millénaire et toujours neuf qui nous rassemble aujourd’hui, militants, moines, élus, et vous tous citoyens d’alentour. Nous nous demandons comment cela va-t-il se faire ? Est-ce que vraiment la Paix peut être plantée ? Et saurons-nous prendre soin de ce plant ?


Pourtant, nous le sentons bien, il y a, en nos cœurs, cette espérance un peu folle, mais plus forte que tout, cette profonde aspiration à la paix. Et la paix a besoin de témoins, de prophètes, et vous en êtes, militants d’ADN. Parce que le cœur de l’homme recèle aussi d’autres voix qui crient violence, rapine, vengeance, et que même la justice que nous prétendons imposer, et surtout quand nous le faisons par les armes, s’inscrit toujours dans un cycle de vengeances et de violences, et apparaît souvent une suprême injustice au parti adverse.

 

« Il nous faut défricher en nos cœurs des clairières de paix », disait Etty Hillesum, cette jeune femme juive, à la fois athée et travaillée de lumière, témoin d’humanité au milieu de la barbarie nazie qui l’a emportée à Auschwitz. 


Pour nous moines, chercheurs de Dieu, avec et pour nos frères et sœurs en humanité, la vie commune est le lieu où notre désir de paix est sans cesse confronté à notre propre violence. Vous connaissez sans doute les moines de Tibhirine, nos frères proches, qui dans la tourmente de la guerre civile algérienne, ont été jusqu’au bout, par leur simple présence, des témoins d’humanité, d’une paix et d’une amitié possible. Confrontés à l’horreur quotidienne de cette guerre, menacés, ils priaient pour la paix, avec la conscience qu’ils ne pouvaient demander de désarmer les violents sans demander d’abord d’être désarmés eux-mêmes, de désarmer leur propre cœur, leurs propres peurs, et leurs convictions mêmes. « Désarme-moi, désarme-nous, désarme-les ». Telle était devenue leur prière, et telle peut devenir la nôtre dans notre monde déchiré.
Seul celui qui aurait totalement éteint en lui les germes de haine et de violence, devient en vérité bâtisseur de paix et source de paix. Le Christ pour nous est la Paix. La Paix est le don de celui qui a traversé jusqu’à l’ultime conséquence la violence, l’injustice, la torture et, parce qu’il a traversé jusqu’à la mise à mort, il a éteint la haine en allant jusqu’au bout de l’Amour. 
Toute guerre, toute violence trahit la voix intérieure qui nous invite à la paix et à la fraternité. Les armes signent l’échec des mots, le refus d’une parole échangée, d’un dialogue. Mais l’arme nucléaire à cause même de sa capacité destructrice sans égale en souligne la dimension suicidaire, et c’est toujours l’humanité que l’on tue en soi avant de la tuer dans l’autre. Utiliser, mais aussi posséder l’arme nucléaire est profondément immoral a redit le pape François, quelques temps après le début de l’invasion russe en Ukraine. Cette arme et toute arme de destruction massive paralyse le dialogue et sape la confiance qui en est la condition. Elle impose un chantage odieux et fou, que démentissent les 200.000 morts de Hiroshima et Nagasaki. C’est à eux et à toutes les victimes de la guerre que nous pensons en plantant ce ginkgo biloba, comme un symbole de paix.
Nous voulons à travers cet arbre planté ensemble nous laisser ramener à notre tâche d’humanité, notre mission de veilleur et d’éveilleur de paix. Dans le contexte actuel du conflit ukrainien, la voix de la paix par le désarmement apparaît à beaucoup utopique. Mais l’isolement campé sur la posture nucléaire, sur la bombe, qui prétend édicter qui est légitimement propriétaire de l’arme, attise appétits et frustrations, et surtout renie les idéaux d’humanité que nous prétendons défendre. Elle finit même par sanctuariser les agressions les plus cyniques. Tout homme, toute femme, tout peuple a droit à la paix, et ce droit de tous nous oblige à la bâtir ensemble et pour tous, dans le choix de la justice et du dialogue. Seule la conscience d’une dignité commune au sein de la famille humaine peut nous faire prendre le chemin de la Paix, dans l’esprit d’Assise que le pape Jean-Paul II avait inauguré en 1986, invitant tous les grands responsables religieux à se rassembler et prier pour la paix.
Aujourd’hui je vous propose, dans ce même esprit, de retrouver les mots de cette prière ancienne et toujours neuve, qui nous rappelle que c’est comme fils et filles du même Père que nous sommes en vérité frères et sœurs. Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que 

Frère Godefroy, Abbé d'Acey
 

Temps fort à l'abbaye d'Acey en ce 1er janvier 2023
Temps fort à l'abbaye d'Acey en ce 1er janvier 2023
Temps fort à l'abbaye d'Acey en ce 1er janvier 2023
Temps fort à l'abbaye d'Acey en ce 1er janvier 2023
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23 décembre 2022 5 23 /12 /décembre /2022 00:20

Ecoutez Pierre Jacquin, président de l'association Agir pour le Désarmement Nucléaire, parler de la plantation du ginkgo biloba à Acey sur les ondes de RCF Jura.

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9 janvier 2022 7 09 /01 /janvier /2022 18:59
Joyeux anniversaire !

Joyeux anniversaire !

En ce 9 janvier, jour de mobilisation à Brest pour la disparition des armes nucléaires et la résolution non-violente des conflits,
nous, ADN de Franche-Comté , fêtons le sixième anniversaire de notre 1er ginkgo planté à Dampierre.
Joie, et détermination à partager.

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4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 20:52
Des petites feuilles pleines de promesse

Des petites feuilles pleines de promesse

Dampierre, le 6 août 2018

 

« VENEZ VITE VOIR, LE PETIT GINKGO BILOBA A POUSSE DES FEUILLES »


Ce sont les mots que Jeannot nous adresse à ma sœur Bernadette et à moi, le 6 août, jour anniversaire du drame d’Hiroshima. Je n’ai pas pu participer à la commémoration organisée ce jour même par le groupe ADN à Ranchot. Mon frère, ma sœur et moi étions à l’enterrement de notre cousine Marie Vittot, dans le pays de notre maman, à Chaux les Passavant - La Grâce Dieu.


En nous dirigeant vers le petit ginkgo biloba, Jeannot commence à raconter :
Jeannot : « le matin on allait pour préparer la réunion (du mouvement ADN-MAN), Toinette me dit « On va aller arroser les pieds du petit ginkgo car il vient de mettre des feuilles »


Lulu : « Jeannot, t’es en train de faire de nous les témoins que ce qui a été cassé et brisé dans nos vies peut se réparer. Une fois encore, c’est l’arbre qui parle aux hommes et femmes que nous sommes. Laisserons-nous notre pâte humaine se pétrir du levain qu’est l’attitude et la parole des petits de notre humanité ? Comment passer de « témoins » des cassures à « artisans » de la réparation ? »


En arrivant vers le petit arbre, nous apercevons tout le long du tronc, de belles feuilles vertes bilobées qui poussent pour la joie de nos yeux.
Jeannot : « J’en revenais pas … En mettant le seau d’eau sur les pieds du petit ginkgo, qu’est-ce que je voyais … l’arbre qui poussait des feuilles … par la chaleur qu’il fait … j’ai compté les feuilles, y en a douze »
Lulu : « Et tu nous annonces ça Jeannot, le jour du 6 août, le jour de la commémoration d’Hiroshima … le jour où le ginkgo biloba a résisté dans la fournaise à l’éclatement de la bombe … Je suis très touché par ce que tu es en train de nous faire découvrir Jeannot … »
Jeannot : «  Va falloir qu’on viennent souvent l’arroser. »


Avec Jeannot et ma sœur Bernadette, nous nous racontons comment, à la ressemblance du petit arbre, nous venons tous de très loin. Nous avons vécu et traversé des évènements et des réalités dont nous disons : «  On en revient pas. En fait, nous sommes en train d’ (en revenir) »


Nous avons été très marqués par la teneur du travail de recherche de ces 3500 jeunes, réalisé pendant le festival de la paix à Micropolis du 2 au 5 août à Besançon, dans le souffle du mouvement MRJC, pour les Français et du  KLJB pour les Allemands.


C’est tout un peuple de jeunes, tendus dans la création d’une humanité plus juste et plus fraternelle qui s’exprimait. Dans plusieurs ateliers, durant ces jours du festival de la paix, ces « jeunes prophètes » ont demandé aux « vieux rêveurs » que sont leurs parents et nous les amis de leurs parents, de nous unir avec eux dans leurs luttes, dans leurs façons de faire, dans leurs recherches, et particulièrement celles de la communication non violente (CNV), afin qu’en « désarmant les Dieux » «  il n’y ait aucun exclu pour la fête » Parmi les signes merveilleux que c’est déjà en train de se réaliser, en voici un : Grégory 13 ans, qui a participé à tout le campement MRJC de marche au pas des ânes de Poligny à Besançon, sert la messe aux côtés de Jean-Luc Bouilleret l’évêque, Daniel Petit, Gaby Rognon et quelques aumôniers MRJC-CMR et Mission de France, qui ont tant ramés depuis des années avec ces 3500 jeunes, pour que notre monde tienne dans son avancée vers la paix et la justice. Tout cela grâce à un désarmement effectif, et dans l’établissement d’une ruralité à trempe humaine.


Jean-Marie Guinchard de la Sommette, le papa de Camille, vient communier. Au moment où je lui donne le corps du Christ, il nous dit avec émotion à Grégory et à moi, « Si Lulu est là, c’est à cause de toi Grégory »


La messe que nous célébrons est un moment de reconnaissance humble et étonnante de joie et de fête. Nous exprimons à notre ami Jésus, que notre confiance en Lui, vient du fait que, par sa manière d’aimer, et par la non-violence qui rayonne de son comportement en humanité, il fait que son Père, n’est plus à nos yeux « le Dieu des armées » mais « un Dieu désarmé ». C’est comme cela que nous l’aimons et que nous pouvons le reconnaitre comme « Notre Père ». Nous entendons les bruits que fait la terre parce qu’on la malmène, et les cris des enfants qui n’en peuvent plus, parce qu’ils sont en manque de pain et de père.


Rosine, Alphonse et moi, nous allons dans l’après-midi de ce dimanche du 5 août, à la fin du festival de la paix, chercher les ânes à Montoille, en dessous du Rosemont, chez Jocelyne et Philippe Louison, qui les ont hébergés dans leur enclos de deux hectares, pendant les 4 jours de la fête, à deux pas de la Malcombe, lieu de l’établissement du campement de plus de 500 tentes des festivaliers. Il y eut beaucoup de facilitateurs pour rendre possible cette proximité et cette faisabilité. Parmi eux, Valentin Perriard et Félicien Ragot. L’accessibilité à cet enclos pour les ânes, rendit possible, la marche ballade avec des enfants et leurs parents, participant au festival, les vendredis et samedis après-midi, le long de la Malcombe, Emmaüs, Roche d’Or, vélo route, long du Doubs, Velote. Un véritable atelier itinérant à chaque fois, signifiant expérimentalement ce que nous cherchons en communication non-violente : déligoter et dénouer les nœuds qui abiment nos êtres, et nous réjouir que grâce à cette libération, nous puissions nous relier les uns aux autres. En découvrant comme l’on vécu et dit Christian de Chergé et ses compagnons de Tibhirine, « qu’en chacun des êtres humains réside le don de l’Esprit, dont la joie secrète sera toujours d’établir la communion et de rétablir la ressemblance en jouant avec les différences »


Il avait été prévu à notre rencontre de l’équipe ADN du lundi 2 juillet, qu’en ramenant les ânes à Dampierre le 5 août au soir, à la fin du festival, grâce au véhicule d’Alphonse, nous rendions possible la petite randonnée qui aurait lieu de Dampierre à Ranchot, dans la journée du 6 août. En effet, nous pensions en nous baladant au pas des ânes, aller voir l’exposition des panneaux préparés par Toinette et Elisabeth, disposés par François et intitulés : « Commémoration des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki » Ce serait une exposition en binôme avec les peintures de Mme Chantal Prin dans la chapelle de Ranchot. Cette dame avait retenu ce lieu d’exposition depuis plusieurs mois. Elle nous permettait d’adjoindre notre exposition à la sienne. Nous ferions jeûne et marche en solidarité avec les victimes de la bombe. Nous invitions toutes les personnes qui se voulaient solidaires des victimes à venir avec nous. Un beau petit livret, réalisé par les membres de notre association franc-comtoise pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France, expliquant à quelles personnes et mouvements nous nous référions dans l’association ADN.


La marche ne pourra pas se réaliser ce 6 août, mais l’exposition dans la chapelle de Ranchot aura lieu, et l’une des personnes référentes de notre lutte sera là, Jean-Marie Muller, fondateur du MAN avec sa femme Hélène, avec leurs enfants et petits-enfants. En effet, Jean-Marie, très fatigué, est venu se reposer aux Calmants chez Marie-Françoise et Claude Bet Garritan pendant la semaine du 5 au 12 août. C’est de là que Jean-Marie viendra avec sa famille animer le débat sur l’urgence d’organiser une défense non violente de notre humanité notamment, en exigeant le désarmement nucléaire de la France de manière unilatérale. Il a commenté le tableau des témoins.


Qu’est-ce que je regrette de n’avoir pu venir vivre une telle journée à Dampierre et Ranchot. En effet, je me trouvais avec ma famille à l’enterrement de notre cousine Marie qui avait lieu le même jour, à la même heure et à 50 kilomètres de distance.


Et Jeannot continue de raconter : « Et puis vous savez pas qui c’est qui était à la chapelle de Ranchot ? Jean-Marie Muller avec sa famille. Même que je me suis dit, quand le Dédé Siclet le journaliste viendra prendre la photo pour mettre un article dans le journal, il faut que je me mette à côté de Jean-Marie, de sa femme et de leurs enfants… Ça va paraitre un de ces jours … Vous verrez dans la semaine … 
Lulu : « Dis voir Jeannot, qui c’est qui était à cette exposition ? »
Jeannot : « Je ne sais pas … Jean-Marie et toute sa famille … Y avait la Toinette, Marie-Françoise, Gilbert et Ginette … François … La Brigitte de Choisey, le Claude a pas pu venir, Jacques Martin n’était pas là, Pierre, je sais pas … Des gens de Fraisans … Je sais pas leurs noms … »
Lulu : «  Jacques et Danielle  … ? »
Jeannot : « Oui, peut-être bien. Jean-Marie a causé. Il était assis parce qu’il était très fatigué … On ira les voir chez Marie-Françoise et Claude du jus de pommes »
Lulu : « Bien sûr ! Demain matin mardi, on ira voir nos amis aux Calmants »


Qu’est-ce que je suis heureux que Jean-Marie soit venu faire une conférence sur la non-violence à Ranchot … dans notre pays, le 6 août, le jour anniversaire où nous jeûnons en pensant aux victimes d’Hiroshima pour qu’il n’y ait plus de menaces d’éclatement de bombes nucléaires sur notre humanité … C’est vraiment la continuation du festival de la paix avec les jeunes du MRJC-KLJB … De quoi est-ce que tu te souviens Jeannot que Jean-Marie a dit dans sa conférence ? »
Jeannot : «  Je sais pas moi … Il a parlé de la violence, il a montré son livre … Je voudrais bien l’avoir »
Lulu : «  Quel livre ? »
Jeannot : « Je sais pas »
Lulu : « Surement son dernier livre : « La violence juste n’existe pas »
Jeannot : « Oui, c’est ça … Je voudrais bien l’avoir … »
Lulu : « On lui demandera quand on ira les voir demain aux Calmants. Ils nous attendent pour promener les enfants au pas des ânes avec la charrette. Qu’est-ce que je suis heureux que nous vivions ces moment-là ensemble … Que tu aies tes congés annuels juste à ce moment-là et que tu sois venu à Dampierre  pour préparer les chemins du campement du MRJC et faire les randonnées au pas des ânes avec la famille de Jean-Marie et Hélène … Qu’est-ce que ça tombe bien !
Jeannot sourit.


Lulu :«  Sais-tu que dans son livre, ce qu’il écrit, ça ressemble à ce que dit le pape François. Ils sont très en communication entre eux … On demandera à Jean-Marie comment ça se fait qu’ils sont reliés comme ça l’un à l’autre, comment ça se fait qu’ils disent et tendent de la même manière à ce qu’avec eux, nous fassions la même chose : «  nous élever en humanité les uns grâce aux autres dans des relations non violentes, en arrêtant de prendre toute la place sur terre, en nous poussant les uns les autres à faire de la place à ceux qui n’en ont pas »


Jeannot sourit encore. Le voici détendu, en paix. Il a comme accompli sa mission. Il vient de raconter à Bernadette et à moi comment il nous a représentés en cette journée du 6 août 2018 où nous n’avons pas pu être là à Dampierre et Ranchot.
Lulu : «  Qu’est-ce que je suis touché que par toi Jeannot, en cette journée du 6 août, nous apprenons que le petit ginkgo biloba a poussé des feuilles, douze … Tu les a comptées sur son tronc. J’ai envie de dire qu’elles se sont reflétées dans l’eau du seau d’eau que tu venais verser sur ses pieds.

 

Par toi aussi, nous apprenons, il se reflète sur ton visage et dans tes paroles, que ce même jour, Jean-Marie était avec sa famille à l’exposition de Ranchot pour exiger le désarmement nucléaire unilatéral de la France… Que ce même jour, Jean-Marie a présenté son dernier livre : «  La violence juste n’existe pas » et que c’est la même chose que ce que déclare le pape François. J’ai encore envie de te dire Jeannot que tu es un des premiers témoins-artisans de tout ce travail … Que c’est à toi aussi que le prix Nobel de la paix a été décerné en septembre 2017 comme à tous ceux qui travaillent à nous démunir de nos violences, et qui s’affilient d’une manière ou d’une autre au mouvement ICAN (Campagne Internationale pour l’abolition des armes nucléaires ) Jeannot, c’est dans la lumière et dans l’amour que l’univers a commencé d’exister … c’est dans la non-violence seulement, que pourra se continuer son achèvement. 
Ma sœur Bernadette nous dit au revoir. Je la remercie pour tout ce qu’elle a rendu possible avec beaucoup de parents de ces jeunes pour la réalisation de ces journées du festival de la paix. Nous partons nous reposer pour être le plus en forme possible durant les rencontres qui nous attendent.


Comment se fait-il que nous ayons été si peu de vieux rêveurs du Jura à répondre à cet appel si plein d’angoisses en même temps que d’espérance, lancé par ces jeunes prophètes … Besançon n’est quand même pas si loin pour que des Jurassiens y accèdent.


Pourquoi si peu de gens de notre diocèse de Saint Claude Poligny, sont venus croiser les pas de ces jeunes faiseurs de paix … travailleurs de la non-violence … ? Pour une fois qu’un réel débat était initié par des jeunes au sujet crucial du désarmement nucléaire de notre pays.


Faudra-t-il encore un autre festival ? Mais sait-on les forces qui sont nécessaires pour lancer et réaliser un tel moment historique ? Le risque ne sera-t-il pas qu’il soit très tard 

Lucien Converset

                                 


 

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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 06:25
Festival de la paix et Commémoration du 6 août 2018

6 août 2018


L’association ADN commémore la bombe nucléaire d’Hiroshima


Du 2 au 5 août un événement de dimension internationale s’est tenu à Besançon : Le festival pour la paix, organisé par le Mouvement rural de la jeunesse chrétienne et son équivalent allemand, le KLJB. Près de 5000 jeunes sont venus dire leur volonté de promouvoir la paix, dans leur vie quotidienne comme dans la vie publique.


Notre ami Lulu s’est investi fortement dans cette aventure, organisant une marche au pas des ânes vers Besançon avec des groupes de jeunes du MRJC et de Pax Christi.( Il ne pouvait être avec nous ce lundi suite à un deuil dans sa famille). Marie-Françoise s’est également engagée dans cette aventure comme bénévole, mettant à la disposition du festival sa maîtrise de l’allemand et sa pratique familiale d’une agriculture au service du développement des personnes et du respect de la terre.


Notre rendez-vous annuel de jeûne et d’échange, en lien avec la mobilisation internationale de commémoration d’Hiroshima était donc modeste, beaucoup d’entre nous ayant d’autres contraintes, de famille ou de santé.


Néanmoins, nous nous sommes retrouvés à Dampierre à 10 heures, et nous avons échangé avec les enfants présents sur le sens de cette journée. Louis Pinsard a présenté les actions de mobilisation pour le désarmement nucléaire de la France proposées par le réseau Sortir du Nucléaire, et l’offre de soutien à des actions militantes proposées par Non-Violence 21. 


A 14h30, nous nous sommes retrouvée à la chapelle de Ranchot, où François avait mis en place les panneaux réalisés par Elisabeth sur les fondamentaux de l’ADN (les grands penseurs-acteurs de la Non-Violence, l’action militante via les plantations de Ginkgo-Biloba).


Jean-Marie Muller nous a rejoints avec sa compagne Hélène et leurs enfants. Il a commenté pour nous l’apport de ces précurseurs de la non-violence, insistant sur la richesse et la complexité de la pensée de Gandhi, pour qui la non-violence n’a rien de la passivité, mais au contraire est un outil actif de lutte. Il a rappelé trois événements récents qui auront un impact certain sur le désarmement nucléaire unilatéral :La conférence pour la Paix qui s’est tenue au Vatican – à laquelle JMM a participé – et qui a permis que disparaisse du message de l’Eglise la notion de « guerre juste ».


•    L’intervention le 10 novembre 2017 du pape François  qui a  exprimé un vif sentiment d’inquiétude en considérant les conséquences humanitaires et environnementales catastrophiques qui découleraient de tout usage des armes nucléaires. C’est pourquoi, a-t-il précisé, « il faut condamner fermement la menace de leur usage, ainsi que leur possession» Cette condamnation de la « possession » des armes nucléaires est décisive, car elle invite chaque Etat à renoncer unilatéralement à la dissuasion nucléaire.


•    Le traité d’interdiction des armes nucléaires proposé par l’ONU en 2017
Cette contribution de Jean-Marie, son éclairage sur les enjeux déterminants  - l’impact qu’aurait l’engagement de la conférence des évêques de France sur l’engagement du pays dans le désarmement nucléaire- nous ont été précieux pour notre mobilisation. Merci à lui.


 

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 20:06
C'est moi qui ai cassé le petit Ginkgo Biloba !

Mercredi 4 juillet 2018

 

    Lorsque Jeannot et moi nous avions constaté que le petit Ginkgo Biloba avait été cassé le samedi 23 juin, je me souviens que dans l’immédiat j’avais rêvé que les choses se répareraient. J’avais pensé qu’un des jeunes qui s’était amusé autour du petit arbre ce samedi-là, viendrait un jour reconnaitre : « le petit Ginkgo Biloba, c’est moi qui l’ai cassé. »


J’avais tout d’abord « porté ma plainte » auprès de vous, amis, planteurs de ce petit arbre, symbole de résilience et de résistance pour empêcher que notre humanité soit anéantie par l’arme nucléaire.


Notre peine était grande, car le terrain communal du fait de la plantation de ce petit arbre, était devenu un étonnant jardin public de rencontres, dans la recherche de rapports non violents entre nous tous, en veillant à ce qu’il n’y ait pas d’exclus pour les fêtes et réunions que nous organisions.


Une de nos amies, Toinette, avait alors écrit dans le journal, le Progrès : « Les enfants de la commune apprennent avec le petit Ginkgo Biloba, qu’un arbre ça se soigne, ça s’arrose, parce qu’il doit vivre longtemps. Il les rend heureux, ce Ginkgo Biloba, qui explique le danger de la violence, de la guerre, de la menace nucléaire.»


Nous avions aussi « porté notre plainte » auprès de vous amis de « Palestine Amitié », planteurs de 1000 oliviers pour la paix. Et Rachel qui est en partance pour faire le tour du monde à la rencontre des « jardiniers de paix », avait suggéré : « Comme à la tente des nations en Palestine où nous sommes allés en 2013, quand on constate la casse d’un olivier, on ne se laisse pas abattre. La solidarité s’organise. On replante deux oliviers. »


A la soirée de la journée des voisins, le 1er juillet à Dampierre, à la table mise au pied du petit Ginkgo Biloba tout pantelant, Jeannot et moi nous avions entendu nos convives nous dire : « On a discuté entre voisins avant que vous n’arriviez. On va se cotiser, et vous offrir un Ginkgo Biloba à replanter à l’automne… » J’avais partagé ce fait à la journée de jeûne d’ADN, lundi 2 juillet…


Qu’est-ce que ça nous faisait mal aussi de nous retrouver aux abords d’un petit Ginkgo Biloba brisé, pour préparer le campement MRJC à l’occasion du festival international pour la paix, qui aura lieu du 2 au 5 août à Micropolis à Besançon.


Qu’est-ce que ça allait être douloureux d’apprendre cette cassure du petit arbre à Diana, Marie-Emmanuelle et Lucile, qui avaient tant de cœur à arroser son terrain d’enracinement. Gilbert leur avait annoncé en octobre 2017, alors qu’elles sortaient de l’école, qu’elles avaient reçu le prix Nobel de la paix, décerné à ICAN ( Organisation Internationale pour demander l’arrêt de l’Armement Nucléaire) Gilbert leur avait expliqué : « Le prix Nobel de la paix vous est attribué à vous aussi, puisque de manière très concrète, vous continuez à faire vivre ce symbole de notre lutte non violente pour demander instamment l’arrêt de l’armement nucléaire de la France de manière unilatérale »


Malgré la cassure du petit Ginkgo Biloba, Jeannot s’était dépensé. Il avait trempé de sueur plus d’un maillot de corps afin de rendre accueillant le lieu-dit « La Source », sise en contrebas de la plantation du petit Ginkgo Biloba. C’est au bord de cette source que nous planterons les tentes du campement MRJC et Mission de France, les 30 et 31 juillet.


Oh, elle était toute petite, très petite mon espérance, qu’un jour, un des jeunes qui viennent se rencontrer pour causer à l’endroit où on a planté le petit Ginkgo Biloba, trouve moyen de dire : « C’est moi qui ai cassé le petit Ginkgo Biloba. » Mon espérance était infiniment petite. Mais elle était. Elle était ancrée, enracinée comme la petite graine de la petite fleur qui arrive à pousser dans le désert. Lorsque Christian de Chergé parlait de l’espérance, quand avec ses frères de Tibhirine, ils la cultivaient dans leur jardin intérieur et communautaire, Christian disait : « La petite espérance nous pousse vers ce qui ne se voit pas »


Chers amis planteurs d’arbres, la petite fille espérance qui essayait de se loger au profond de mon être, afin de me pousser à faire confiance qu’un jour, un jeune trouverait moyen de dire que c’était lui qui avait cassé le petit Ginkgo Biloba, et que tout cela pouvait se réparer, eh bien la petite fille espérance vient de faire surgir une joie intense et humble en même temps, en moi et j’en suis confiant, entre nous tous.
Un jeune gars de 15 ans vient de dire : « C’est moi qui ai cassé le petit Ginkgo Biloba ». Ça s’est passé à la source de notre village de Dampierre le mercredi 4 juillet 2018 en fin d’après-midi et voici comment.


Maryse Marchand m’a ramené dans l’après-midi de la réunion du CA de l’association des amis de Gaby Maire. Nous nous sommes redit à cette réunion, combien ça avait été important de nous laisser habiter par la petite fille espérance dans la lutte que nous menions depuis bientôt 30 ans, pour que soit établie la vérité sur la mort de Gaby, afin d’empêcher et enrayer l’impunité des crimes au Brésil. Nous avions maintenu notre relation notamment avec l’avocate Veronica, et un jour d’octobre 2017, nous était parvenue cette déclaration du juge Feu Rosa : 


« Il ne me reste une fois de plus, qu’à demander qu’on m’excuse, excuses pour moi particulièrement amères.
Excusez-moi France, parce que la mort de votre fils Gabriel reste impunie.
Excusez-moi Eglise catholique de France, parce que notre omission a fait d’un père un martyr.
Excusez-moi Père Gabriel, excusez-moi Père pour l’absence de justice.
Excusez-moi !
Ainsi est décrétée l’impunité, je veux dire, la prescription. »


Je viens de dire Au revoir à Maryse, qui repart en direction de Besançon. C’est alors que Jeannot me téléphone en me disant: 
Jean-Luc : « Je suis en panne avec la tondeuse, dans la pâture des ânes à côté de la grotte préhistorique… Faudrait que tu viennes m’aider »
Lucien : « Je descends te retrouver »


Je prends le petit chemin qui est en dessous chez le pépère et la mémère Tabourot. Jeannot a merveilleusement nettoyé ce chemin pour préparer le campement MRJC. C’est un des chemins de mon enfance. J’arrive à la Source de mon village. Malgré la chaleur torride qu’il fait en ce moment, malgré les orages récents qui ont tout chamboulé son pourtour, malgré les détériorations que souvent nous provoquons durant nos séjours à ses côtés, aujourd’hui encore, au moment où je parviens près d’elle, la Source coule toujours paisible et claire. J’aime entendre le chant de l’eau et le gazouillis des oiseaux qui viennent s’y désaltérer. 


Cinq jeunes ados sont là en train de causer. Certains assis sur leur petite moto et d’autres les mains appuyées sur le guidon de leur vélo. Je les salue. J’en reconnais quelques-uns. J’ai parlé l’autre soir avec eux devant l’église que j’avais ouverte le matin même. Je leur avais dit, sans dramatiser, que le petit Ginkgo Biloba avait été cassé. Ils ne s’en étaient pas aperçus. Je leur avais dit que cela nous faisait une grande peine. En effet nous avions planté ce petit arbre avec les membres de l’association ADN, pour tenter d’arrêter le risque de destruction massive de notre humanité, par la folie de l’éclatement de l’arme nucléaire dans le monde… Et parce que nous voulions que cette menace s’arrête, nous demandions à notre pays La France, de stopper la fabrication et le commerce de l’arme nucléaire de manière unilatérale. Je leur avais dit pourquoi nous avions planté ce petit arbre, parce que c’était lui, le petit Ginkgo Biloba, qui avait résisté et repoussé après l’éclatement de la bombe à Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945. Ces jeunes adolescents m’avaient écoutés je crois. J’avais ajouté que ce serait beau, afin de pouvoir réparer la casse du petit arbre, que celui qui l’avait brisé, sans doute malencontreusement, puisse venir nous le dire. Alors, nous pourrions réparer les choses, maintenir le symbole de paix qui règne en cet endroit.


Je souhaite donc de bonnes vacances à ce groupe de jeunes devant la Source. Je continue mon chemin pour aller aider Jeannot à dépanner la tondeuse. Je n’ai pas fait 100 mètres que j’entends l’un de ces jeunes me rappeler : « Lulu ! Lulu ! » Je suis étonné. Je me retourne. Je reviens sur mes pas. Le jeune qui vient de me rappeler fait quelques pas dans ma direction. Nous nous envisageons, son regard, je me souviens est très clair en même temps que très gêné. Il me dit : « C’est moi qui ai cassé le petit Ginkgo Biloba … Je voudrais en replanter un… »  Je luis dis alors : « Ta parole me touche profondément. J’espérais tant que ce jour viendrait où un jeune me dirait ce que tu es en train de me dire : « C’est moi qui ai cassé le petit Ginkgo Biloba. » Je te remercie, je t’embrasse.


Je vois bien que ce jeune est étonné de la manière dont j’accueille sa démarche. Je sens qu’il se passe aussi quelque chose chez les copains. Je leur dit : « Je vous remercie. C’est avec vous que j’avais causé du petit Ginkgo Biloba l’autre soir. Vous avez sans doute aidé votre copain à dire que c’était lui qui avait cassé le petit arbre. Voilà que grâce à vous et avec vous tous, nous allons pouvoir réparer. On fera ça en novembre de cette année, quand la sainte Catherine sera venue. »


En souriant, ce jeune qui m’apporte tellement de paix me dit : « J’ai fait le jus de pommes avec vous à l’école de Ranchot, avec Mme Nicot, quand j’étais gosse. Je lui demande quel est son beau prénom. En entendant sa réponse, je suis heureux de découvrir que je suis ami d’enfance de sa grand-mère. 


Nous nous communiquons nos adresses. En leur disant au revoir, je me dis en moi-même : « qu’est-ce que j’ai bien fait aussi de ne pas me laisser entrainer dans la violence… le soir où, avec Jeannot  nous avions constaté la casse du petit Ginkgo Biloba ». J’avais été tenté de ne plus vouloir ouvrir l’Eglise, de ne pas laisser les jeunes y emprunter des chaises pour s’asseoir et causer… de ne plus causer avec eux… Et voici que j’ai été comme poussé vers ce qui ne se voyait pas. Et voilà que ça a fait naître la démarche de ce jeune grâce aussi à ses copains … Et puis voilà que le sens est retrouvé de continuer à faire démarrer plein de rencontres à partir du petit Ginkgo Biloba. A ses côtés il se raconte et il se comprend tellement de choses; certes il est cassé, mais vient de surgir en nous tous, grâce à la présence de la petite fille espérance, que nous allons pouvoir continuer la création d’une plénitude de liens et de lieux de paix.


Je continue mon chemin pour rejoindre Jeannot, il est en train de peiner à remonter la tondeuse, je lui dis alors ma reconnaissance pour ce que je viens d’apprendre. C’est à toi en premier que je l’annonce, cette bonne nouvelle : « un jeune vient de me dire que c’est lui qui a cassé le petit Ginkgo Biloba. Jeannot, tu y es pour beaucoup dans ce qui vient de se passer, tu m’as appelé pour que je descende t’aider ; je suis alors passé par le petit chemin qui conduit directement à la Source. Tu l’as rudement bien aménagé, à tel point qu’on a envie de le prendre, c’est grâce à ton travail que j’ai rencontré ce groupe de copains. » Jeannot sourit.


Tout en remontant la tondeuse à la maison, je continue de raconter à Jeannot ce qui vient de se dénouer, nous passons alors devant chez Diana.
Diana nous entend passer, elle nous rattrape, elle a le visage triste, elle vient seulement de constater cet après-midi que le petit Ginkgo Biloba était cassé; je ne lui avais pas encore raconté.
Diana: « J’ai eu un peu mal au cœur tout à l’heure quand avec Lucille, j’ai vu que le petit Ginkgo Biloba était cassé; qu’est-ce qui s’est passé ? 
C’est dramatisant comme il est cassé. Est-ce qu’on va pouvoir le faire repousser ?


Nous vivons alors un moment très particulier, j’ai à recevoir et accueillir la peine de Diana et de Lucille, et en même temps, je suis pressé de leur annoncer que grâce à ce que je viens d’entendre de la bouche d’un jeune, on va pouvoir entreprendre une démarche de réparation des dégâts provoqués par la cassure du petit arbre.


Je raconte donc qu’effectivement il y a une dizaine de jours, le petit Ginkgo Biloba était cassé, je lui dis le travail de la petite fille espérance, et très vite je raconte la rencontre avec ce jeune et ses copains qui vient de se réaliser. Diana est heureuse. Elle est comme libérée, elle me dit : « Je repensais en voyant le petit Ginkgo Biloba cassé à toutes les fois où on avait arrosé ses racines avec Marie-Emmanuelle et Lucille, des fois on disait on va arroser le petit arbre pour Fadila, car elle s’était émerveillée devant le petit arbre et elle nous avait demandé, quand vous l’arroserez, vous penserez à moi. »
Comme tous les enfants, Diana est sensible à ce qui est planté, à ce qui grandit dans la tranquillité, à ce qui pousse bien et porte du fruit.


Le petit Ginkgo Biloba a déjà tellement permis que des liens de paix se créent entre beaucoup de gens parmi nous, mais en même temps, Diana est tellement touchée quand quelque chose se casse ou se déchire dans le tissu de relations qu’elle a contribué à créer … Elle a horreur de ce qui abime la vie, sa vie et celle des autres, et particulièrement celle des petits… , qu’elle éclate de joie lorsque je lui annonce que ce jeune est venu nous dire que c’était lui qui avait cassé ce petit arbre, et qu’il voulait en replanter un. Nous allons pouvoir réparer ce qui a été brisé.


D’où ça peut bien venir que quand il nous est arrivé de casser quelque chose, et à plus forte raison une relation, voilà qu’il nous vient de chercher et trouver un chemin de réparation.
Je suis émerveillé d’être témoin comment Diana pense que Dieu peut être la source de tout ce travail d’élévation de notre humanité.


En nous dirigeant, Diana et moi vers le petit Ginkgo Biloba cassé, afin de déposer sur ses pieds un seau d’eau, nous pensons aussi à aller exprimer à Dieu notre reconnaissance.
Diana : « Je voulais te demander: Marie, est-ce que c’est le nom de la femme de Dieu ? 
Lucien: Dieu en qui nous nous confions, toi et moi, n’a pas de femme mais il est relié, il a fait alliance avec toute notre humanité, et quand nous cassons quelque chose entre nous d’important, il maintient son alliance entre Lui et nous.
On le sent bien dans la manière de vivre et d’aimer qui habite Jésus.


Diana me reparle de sa professeur de français, elle nous a raconté tous les kilomètres que les enfants d’Afrique sont obligés de faire à pied pendant de longues heures pour venir à l’école.
Elle nous a fait écouter une chanson ou on entend un enfant africain  dire : « Je veux à manger, je veux la paix »  Diana me dit, c’est dommage qu’on retrouve des oiseaux morts. Quand on en retrouve qui sont blessés, il faut les porter à quelqu’un qui s’en occupe. Mon papa, quand il était jeune, il avait un petit chien, et un jour il l’avait perdu; il pensait qu’il était mort, et voilà qu’il est revenu, qu’est-ce que mon papa était heureux de l’avoir retrouvé.


Je lui dis, qu’est-ce qu’elles sont belles ces histoires, comme celle de Bim le petit âne, où vous, les enfants, vous nous interpellez à savoir réparer ce qui est cassé.
En nous disant au revoir, Diana me dit : « Est-ce c’est un peu sûr qu’on va replanter le petit Ginkgo Biloba ? »

 

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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 15:22

Le 2 février 2018


à 14h30 chemin de la Passerelle à BREVANS


Plantation de GINKGO-6

 

pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France


à l'invitation de la Municipalité de Brevans, 


grâce à la médiation de notre ami Jacques Martin.

 

Venez nombreux !

1 : Dampierre, 2 : Saint-Maur, 3 : Saligney, 4 : Pesmes, 5 : Vevy,
1 : Dampierre, 2 : Saint-Maur, 3 : Saligney, 4 : Pesmes, 5 : Vevy,
1 : Dampierre, 2 : Saint-Maur, 3 : Saligney, 4 : Pesmes, 5 : Vevy,
1 : Dampierre, 2 : Saint-Maur, 3 : Saligney, 4 : Pesmes, 5 : Vevy,
1 : Dampierre, 2 : Saint-Maur, 3 : Saligney, 4 : Pesmes, 5 : Vevy,

1 : Dampierre, 2 : Saint-Maur, 3 : Saligney, 4 : Pesmes, 5 : Vevy,

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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 14:24

 GINKGO BILOBA 5 – VEVY 
25 Novembre 2017


Discours de  Monsieur Claude Janier, maire de Vevy


Aujourd’hui, sur proposition de madame Martine Jacquin et avec l’accord de la municipalité nous allons planter un Ginkgo Biloba.


Cet arbre réputé pour prolonger la vie, a sa célébrité établie dans toute la médecine extrême-orientale, il est un symbole d’unité, d’amour il est porteur d’espoir. En raison de ses propriétés, il est symbole de longévité. Ce végétal est même considéré comme immortel. Le plus vieux spécimen, celui du jardin botanique de l’université de Sendai, au Japon, a 1250 ans.


Mais pour vivre longtemps, il ne faut pas donner la mort, tuer, notamment par des actes de guerre.


Des hommes se sont élevés pour un monde plus humain, fraternel et qui lutte contre les injustices, la pauvreté.


Je pense au Mahatma Gandhi, à Martin Luther King, notamment à son discours « I have a dream », à Nelson Mandela, à Mère Térésa.


Votre objectif est de lutter contre l’arme nucléaire, ce qui est très bien, mais j’en suis convaincu de lutter aussi contre toutes les autres armes, car nous déplorons plus de morts par les armes dites conventionnelles.


La guerre de 14-18 a fait 18,7 millions de morts, celle de 39-45    60 millions.
Avec une seule bombe atomique, ce furent 70.000 morts à Hiroshima et 40.000 à Nagasaki.


Nous devons montrer que la paix est possible, que nous devons contribuer à la construire et, par votre engagement vous œuvrez à réaliser ce souhait.


Si beaucoup d’êtres humains ressentent de la fraternité vis-à-vis de leur semblable nous avancerons, la fraternité lie les hommes entre eux.


Il faut travailler tous ensemble, tous les peuples à cet objectif de paix.


Bonne longévité à ce ginkgo et que votre souhait se réalise.


Claude JANIER
 

Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France
Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France
Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France
Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France
Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France
Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France
Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France
Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France
Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France
Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France
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Plantation du 5ème Ginkgo Biloba pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France

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  • : Lulu en camp volant
  • Lulu en camp volant
  • : Lucien Converset, dit Lulu est prêtre. A 75 ans, il est parti le 25 mars 2012 avec son âne Isidore en direction de Bethléem, où il est arrivé le 17 juin 2013. Il a marché pour la paix et le désarmement nucléaire unilatéral de la France. De retour en France, il poursuit ce combat. Merci à lui ! Pour vous abonner à ce blog, RDV plus bas dans cette colonne. Pour contacter l'administrateur du blog, cliquez sur contact ci-dessous.
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Et commémoration des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki entre les 6 et 9 août, chaque année.

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