Une soixantaine de personnes a participé aux commémorations des bombardements nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki, par le jeûne et (ou) leur présence à Dampierre autour du petit Ginkgo Biloba, le 6 août.
Antoinette Gillet lors de son intervention, a invité les participants à respecter une minute de silence pour les victimes de la bombe atomique à Hiroshima.
Le maire de Dampierre Grégoire DURANT était présent, accompagné de plusieurs membres du conseil municipal. Voici son intervention :
"C’est à travers nos actions que nous pouvons agir contre l’intolérance, et l’obscurantisme. Je suis fier que l’association avec Antoinette et Lulu ait choisi Dampierre comme terre de fertilité pour lutter contre l’intolérance. Ce n’est pas un hasard ! si au gré de vos vies, vous avez besoin de trouver des réponses par rapport à toute cette violence, cette intolérance, n’hésitez pas à venir à Dampierre, et s’il vous manque un peu d’inspiration, un peu d’humanité, il y a une source d’humanité intarissable, qui n’est pas loin d’ici, c’est Lulu. Venez lui parler, venez passer du temps avec lui, vous verrez que ça va vous aider à trouver des réponses à toutes vos questions.
Merci d’avoir choisi Dampierre comme terre d’accueil pour ce petit Gingko. Venez arroser ce petit arbre de toute votre tolérance, ça l’aidera à grandir, et ça aidera à lutter contre la violence ambiante qui ne cesse d’augmenter et contre laquelle il faut se battre tous les jours."
Noé, dévoile la plaque au pied du Ginkgo Biloba planté le 9 janvier 2016 sur la place de l'église de Dampierre.
Cette plaque a été gravée par Jean Baptiste Peymirat, graveur à Mutigney. Il s'exprime aussi :
"J’ai fait en sorte que la plaque corresponde bien à la symbolique de cet arbre. Quelque chose de simple, qui ne brille pas, qui reste sobre et qui puisse durer aussi longtemps que cet arbre. Je sais que les gingkos sont très solides !
Qui ne brille pas : la plaque doit garder une grande sobriété par rapport à ces événements dramatiques à la base."
Un apéritif a été offert. Eau ou tisane de jeûne pour les jeûneurs, jus de pomme et petits gâteaux pour les autres.
L'après-midi, des personnes ont témoigné spontanément.
A 16h, Henryelle, à partir de son expérience de la communiqation non-violente nous parle du “changement de regard” pour sortir de la violence, afin de reconsidérer la façon de nous exprimer, d’écouter et d’entrer en relation avec les autres.
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