Suite à la déclaration de Jean LEGREZ, évêque d'ALBI, à propos des armes nucléaires :
A l’heure de l’Angélus, aux abords de LESKOVAC, au sud de Belgrade le 13 octobre 2012.
Cher Jean,
Tout d’abord, je viens vous saluer et vous souhaiter une bonne santé. C’est en cheminant au pas de l’âne Isidore en direction de Bethléem pour la paix et le désarmement nucléaire, que me parvient votre message et votre appel en union avec le M.A.N.V. de Toulouse et Albi, signifiant votre engagement et nous appelant à faire de même, à travailler au désarmement nucléaire de notre pays, la France. Je suis très touché de votre parole engagée et engageante, en notre chair. Et vous vous souvenez, nous en avions parlé au moment où vous partiez de notre diocèse de Saint-Claude pour Albi. Il faudrait que votre appel suscite des appels semblables chez tous les autres évêques de France. Vous allez surement comme tous les ans vous réunir pour l’assemblée plénière des évêques de France à LOURDES, début novembre. Nous souhaitons et cous demandons que votre démarche et celle de Mars STENGER, l’évêque de TOYES, responsable de PAX CHRISTI, donnent l’idée à l’ensemble des membres de l’Assemblée de créer une commission et réalise une déclaration commune des évêques demandant à la France d’arrêter l’armement nucléaire de manière unilatérale, comme nous y avait appelé Jean-Marie MULLER, dans le sillage du Sermon sur la Montagne et à la suite du pape Benoit XVI, qui dit que l’armement nucléaire est funeste et fallacieux, par sa lettre ouverte du 28 novembre 2009.
En raison du drame de la guerre en Syrie, et de l’impossibilité pour moi de passer par la TURQUIE, je continue au pas de l’âne, cette marche passionnante en direction d’ATHENES, espérant trouver un bateau qui nous emportera l’âne et moi en PALESTINE et ISRAEL, pour NOEL à BETHLEEM. Et là-bas, pouvoir humblement chanter : « Gloire à DIEU dans le ciel et PAIX sur la TERRE, aux HOMMES et FEMMES de bonne volonté et à tous les autres HUIMAINS de la PLANETE ». Je croise le chemin de beaucoup de gens éprouvés par une guerre économique qui casse et brise la vie de notre «HUMANITE, particulièrement en fabriquant et trafiquant les armes. C’est souvent auprès de ces petits et ces pauvres de la Planète que je trouve asile et refuge avec mon âne le soir pour pouvoir continuer mon chemin le lendemain matin.
Je vous embrasse fraternellement cher Jean, et vous dis mon amitié reconnaissante pour votre engagement. Et comme nous disons dans le Jura : « à la REVOYOTTE ! »