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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 21:37

Comme Lulu le faisait régulièrement du côté des monts de Salins, (voir l'article publié ici et la photo ci-dessous) cette année, il célébrera la nativité dans la grotte de Dampierre le jour de Noël à 11H.

Crèche 5

 

Joyeux Noël à tous !

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 10:54

 
 

gaby.jpg

Ce sera à Damparis ce dimanche 22 décembre, et Lulu nous parlera de son voyage en Israël.

Toute information sur le blog : Les amis de Gaby Maire

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 20:58

À L’OCCASION DE LA REMISE DU PRIX INTERNATIONAL 2013 DE LA FONDATION JAMNALAL BAJAJ POUR LA PROMOTION DES VALEURS GANDHIENNES EN-DEHORS DE L’INDE

 

Clic ici pour lire la premère partie de la lettre, et la remise du prix.

Clic sur l'image ci-dessous pour en savoir davantage (en anglais)

 

                 Prix-JMM.jpg

 

Visite à Wardha

Le lendemain, nous quittons notre hôtel à 4h 30 du matin pour nous rendre à l’aéroport afin de nous rendre à Nagpur d’où un bus nous conduira à Wardha. Nous commençons par visiter l’ashram de Paunar, à 8 km au nord de Wardha. C’est dans cet ashram que vécut Vinoba Bhave qui est considéré comme l’un des principaux héritiers de Gandhi. Il s’illustra par le mouvement du « don de la terre » qui demandait aux riches paysans de partager leurs terres avec les plus pauvres. Là se trouve un mémorial qui contient les cendres de Vinoba.

J’avoue avoir eu quelque difficulté à intérioriser le surcroît de vénération dont est entouré la mémoire de Vinoba. Au cours de la rencontre que nous avons avec le responsable de l’ashram, j’évoque ma rencontre avec Jayaprakash Narayan  (Ji Pi) en janvier 1977 à Patna. Lorsque celui-ci avait décidé d’organiser la résistance au pouvoir autoritaire du Premier ministre Indira Gandhi, Vinoba lui avait exprimé son désaccord. (Voir sur ce sujet mon article « La non-violence à l’épreuve du pouvoir », dans Gandhi, artisan de la non-violence, Non-Violence Actualité, Montargis, 1991, p. 49-54) Il n’a jamais fait aucun doute pour moi que Ji Pi avait raison contre Vinoba. Mais ce n’était manifestement pas l’opinion de mon interlocuteur. J'ai eu d'autres occasions d'échanger sur ce sujet et j'ai pu constater que mon avis était largement partagé.

Nous sommes ensuite accueillis à L’Institut d’études gandhiennes (Institute of Gandhian Studies) où nous rencontrons Bharat Mahodaya, le directeur de l’Institut, et Siby K. Joseth, le doyen des études et des recherches. J’évoque avec ces derniers la question de la dissuasion nucléaire indienne.

Dans l’après-midi, je participe avec les autres lauréats à une table ronde au Centre scientifique de la Fondation Bajaj devant une assemblée impressionnante de plusieurs centaines de personnes.

Alors que les autres membres de notre délégation rejoignent Bombay dans la matinée du 17 novembre, Hélène et moi restons pour la journée Wardha. Je suis invité à donner une conférence à l’Institut des études gandhiennes sur le thème : « Les défis contemporains de l’action non-violente ». Parmi ces défis, j’insiste sur celui de l’arme nucléaire.

Dans l’après-midi, nous visitons longuement l’ashram de Sevagram. C’est en septembre 1933 que Gandhi vint à Wardha, à 75 km de Nagpur, à l’invitation de Jamnalal Bajaj qui habitait dans cette ville et qui l’avait pressé de s’installer dans cette localité. Gandhi demeura alors dans une annexe de la demeure de Bajaj. En avril 1936, Gandhi, voulant vivre au milieu des pauvres paysans des campagnes, décide de s’installer sur un terrain vague infesté de serpents près du petit village de Shegaon à 8 km de Wardha. Une case en terre fut construite sur les instructions de Gandhi. Par la suite plusieurs huttes furent également construites. En 1940, il nomme ce lieu Sevagram  - ce qui signifie « vlllage du service » - qui devient alors son quartier général. C’est là que furent prises désormais les décisions concernant la destinée de l’Inde. C’est à Sevagram, qu’en 1942, il décide de lancer une campagne de désobéissance civile pour exiger des Anglais qu’ils quittent l’inde : « Quit India ». Il sera arrêté le 9 août 1942 et emprisonné à la prison de Poona. Il ne sera libéré que le 6 mai 1944. L’indépendance de l’Inde sera proclamée le 15 août 1947.

En guise de conclusion

Nombreux sont ceux qui m’ont dit : « Tu dois être fier de ce prix bien mérité ?! » À vrai dire, j’éprouve une réelle difficulté pour trouver le ton juste pour exprimer ce que je ressens. Certes, je ne saurais cacher ma satisfaction de voir ainsi reconnu mon investissement en faveur de la non-violence qui est en effet le sens de ma vie, mais je me garde d’afficher une fierté ostentatoire qui ferait preuve d’une présomption déplacée. Qui peut faire valoir sans prétention ses propres mérites ? J’ai simplement fait ma part de travail et je mesure la chance qui m’a permis de l’accomplir. J’ai conscience que les éloges qui me sont adressés par la Fondation Jamnalal Bajaj le sont à travers des formules de circonstance qui ne sont pas sans quelque excès. C’est en quelque sorte la règle du jeu, mais il ne faut pas s’y tromper. Pour autant, elles ne sont pas convenues et il serait incorrect de ma part de douter de leur sincérité. Je les accepte donc avec reconnaissance.

Ce qui me touche le plus, ce n’est pas tant l’attribution de ce prix, que les nombreux signes d’amitié qui me sont adressés à cette occasion. Oserais-je dire que je suis étonné par l’enthousiasme de tous ceux qui me disent leur joie de me voir ainsi récompensé. Quand tout sera dit, ce qui me restera c’est bien ce surcroît d’amitié dont je voudrais très sincèrement remercier tous ceux qui me l’ont manifesté.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:42

À L’OCCASION DE LA REMISE DU PRIX INTERNATIONAL 2013 DE LA FONDATION JAMNALAL BAJAJ POUR LA PROMOTION DES VALEURS GANDHIENNES EN-DEHORS DE L’INDE

 

Clic ici pour lire la premère partie de la lettre 

 

La cérémonie de la remise des prix

Sécurité policière oblige, une présence policière imposante est visible dans tout le quartier. Une très nombreuse assistance est présente pour la cérémonie. C’est Madhur Bajaj, l’un des petit-fils  de Jamnalal, qui m’introduit. Il me présente comme « philosophe et fondateur du Mouvement pour une Alternative Non-violente ». Il précise que « c’est à travers mes livres et mes conférences sur le Mahatma Gandhi à travers le monde que j’ai considérablement contribué à l’histoire de la non-violence. »

 

Jean-Marie Muller Prix

Le Président de l’Inde me remet alors, sous forme d’un encadré, une « Citation en l’honneur de Jean-Marie Muller pour sa contribution exceptionnelle à la promotion des valeurs gandhiennes en dehors de l’Inde. » Il  est écrit notamment :

« Jean-Marie Muller affirme sa conviction que l’humanité ne sera pas capable de relever les défis auxquelles elle est confrontée dans le monde d’aujourd’hui si elle ne rejoint pas les intuitions de Gandhi. (…)

C’est en se fondant sur les expériences non-violentes de Gandhi et sur son engagement en faveur de la vérité qu’il a construit une architecture philosophique cohérente et rigoureuse. Jean-Marie Muller est une légende vivante et un grand théoricien avec une expérience pratique de l’action non-violente.

La Fondation Jamnalal Bajaj est honorée d’offrir à Jean-Marie Muller cette Citation et le Prix Jamnalal Bajaj. »

Puis le Président me remet la statuette qui représente « une figure humaine qui en embrasse d’autres et qui symbolise la fraternité et l’amour ». Puis je suis invité à prendre la parole… en anglais….

 

                                                   prix-de-JM-MUller.jpg

Dans cette allocution, je dis notamment :

« Le génie de Gandhi est d’avoir réconcilié la morale de conviction et la morale de responsabilité, d’avoir réconcilié les exigences de la vie spirituelle et les contraintes de l’action politique.

  Gandhi nous invite à revisiter les héritages de nos traditions historiques - aussi bien philosophiques, religieuses que politiques , et à prendre conscience de toutes les complicités que nos cultures ont entretenues avec l'empire de la violence. Nous pourrons alors mesurer l'urgence qu'il y a à développer une véritable culture de non-violence. Ce qui menace la paix, partout dans le monde et dans chacune de nos sociétés, ce sont les idéologies fondées sur la discrimination et l'exclusion et qui toutes ont partie liée avec l'idéologie de la violence. Ce qui menace la paix, en définitive, ce ne sont pas les conflits, mais l'idéologie qui fait croire aux hommes que la violence est le seul moyen de résoudre les conflits. C'est cette idéologie qui enseigne le mépris de l'autre, la haine de l'ennemi ; c'est elle qui instrumentalise l'homme en faisant de lui l'instrument du meurtre.  (…)

La sagesse de la non-violence que Gandhi voulut expérimenter aussi bien dans la vie quotidienne que dans la vie politique, invite chacun de nous à revisiter sa propre culture et à discerner en elle, d'une part, tout ce qui légitime et honore la violence contre l'autre homme, et, d'autre part, tout ce qui demande que l'autre homme soit respecté et aimé. Ce double discernement fera apparaître une double exigence. Une exigence de rupture avec tous les éléments d'idéologie qui justifient le meurtre dès lors qu'il prétend servir une cause juste; et une exigence de fidélité aux "valeurs" qui confèrent à l'homme dignité, grandeur et noblesse. Par elles-mêmes, ces valeurs viennent contredire la prétention de la violence à régenter la vie des hommes et des sociétés. C'est en fidélité à ces valeurs que chacun de nous pourra découvrir dans sa propre culture les fondements de la sagesse de la non-violence.

Il est contradictoire et, quelque part malhonnête de s'étonner de récolter la violence après l'avoir cultivée. Cultiver la violence, c'est en faire une fatalité, mais c'est une fatalité tout entière faite de main d'hommes. C'est pourquoi nous sommes mis au défi de cultiver la non-violence. Sans quoi, nous devons craindre d'être incapables d'apprendre l'espérance à nos enfants. »

 

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 20:45

Jean-Marie Muller écrit cette lettre que nous sommes heureux de vous partager en 3 pages... 

 

À L’OCCASION DE LA REMISE DU PRIX INTERNATIONAL 2013 DE LA FONDATION JAMNALAL BAJAJ POUR LA PROMOTION DES VALEURS GANDHIENNES EN-DEHORS DE L’INDE

 

C’est le 3 septembre 2013 que je reçois un mail de Rahul Bajaj, le Président de la Jamnalal Bajaj Foundation qui « est fier de m’informer que j’ai été choisi comme le lauréat du Prix international de la Fondation Jamnalal Bajaj pour l’année 2013 dans la catégorie de la promotion des valeurs gandhiennes en dehors de l’Inde ». Il me demande d’accepter « ses félicitations les plus cordiales »  et de lui faire parvenir au plus tôt mon acceptation.


Je lui réponds que c’est avec reconnaissance que j’accepte de recevoir cette récompense. J’ajoute : « J’ai conscience que ce prix m’oblige à continuer avec davantage encore de détermination à promouvoir les valeurs gandhiennes à travers mes différentes activités. »

 

Jean-Marie-Muller-et-le-prix.jpg

 

Jamnalal Bajaj


Le nom de Jamnalal Bajaj est parfaitement inconnu en France. Il fut cependant l’un des plus proches compagnons de Gandhi qui le considéra comme son fils adoptif. Né le 4 novembre 1889, il rejoint Gandhi dès 1915 et prit une part active dans les différentes campagnes de désobéissance civile en faveur de l’indépendance de l’Inde, notamment dans la « marche du sel » au début des années 30. Cela lui valut d’être emprisonné pendant plus de cinq années. Il mourut brusquement le 11 février 1942 d’un accident vasculaire à l’âge de 53 ans. Gandhi écrit alors à sa veuve : « La mort nous a pris un homme d’envergure. (…) Il possédait une simplicité toute singulière. Il a joué un rôle de Satyagrahi de façon exceptionnelle. Il donnait toujours clairement son opinion dans les discussions politiques. Il savait juger les choses. Où trouverai-je un autre fils tel que lui ? »


La fondation qui porte son nom fut créée le 4 novembre 1977 et fut présidée pendant 17 ans par son fils Ramkrisjna Bajaj. Depuis le 21 septembre 1994, c’est son petit-fils, Rahul Bajaj, qui en assure la présidence. La fondation veut s’efforcer de servir les idéaux auxquels Jamnalal Bajaj a consacré sa vie et à promouvoir les activités constructives gandhiennes dans lesquelles il fut lui-même profondément investi durant sa vie.


En 1978, la fondation créa deux prix : l’un pourrécompenser une contribution exceptionnelle au « travail constructif » en faveur des défavorisés, l’autre pour l’application scientifique en faveur du développement rural. En 1980, un troisième prix fut créé pour récompenser une contribution exceptionnelle en faveur du bien-être des femmes et des enfants. Ces prix sont attribués chaque année à des Indiens. En 1988, un prix international fut créé pour récompenser une contribution en faveur de la promotion des valeurs gandhiennes en dehors de l’Inde. Chacun de ces prix comporte une « Citation » et un « Trophée » (une statuette). L’objectif de ces prix est de « reconnaître et de récompenser comme il convient les efforts de femmes et d’hommes qui ont consacré leur vie au travail constructif et aux idéaux gandhiens qui ont été chers à Jamnalal Bajaj tout au long de sa vie ».

 

statuette.jpg 

 

Pour l’année 2013, les prix indiens furent attribués à Subba Rao, Snehlata Nath et Vidhya Das. Le prix international me fut donc attribué. Ces prix ont été remis par le Président de la République Indienne, Shri Pranab Mukhergee, au cours d’une cérémonie qui a eu lieu à Bombay le 15 novembre en fin d’après-midi. (Lorsque j’ai accepté le prix, j’ignorais que ce serait le Président de la République qui me le remettrait personnellement.)


Ma femme, Hélène Roussier, et moi-même arrivons à Bombay au début de la nuit du 14 novembre. Dès le matin, nous rencontrons Mary Baptista, membre du Staff de la Fondation. Elle est mise à notre disposition et nous accompagnera avec un surcroît de gentillesse pendant tout notre séjour à Bombay.


Dans l’après-midi, une rencontre nous permet de faire la connaissance des responsables de la Fondation et des autres lauréats dans une ambiance chaleureuse. Nous faisons alors la connaissance de Sowmya Srikrishna qui est parfaitement bilingue et qui assurera toutes les traductions que notre anglais incertain rend nécessaire. Chacun des lauréats est interviewé à la télévision sur la chaîne CNN/IBN. Puis nous tenons une conférence de presse au cours de laquelle sera projetée une vidéo présentant les lauréats 2013.


Une brochure rédigée en hindi et en anglais dessinant les « profils » des lauréats est offerte aux journalistes. Elle sera largement diffusée, notamment à tous les participants à la cérémonie de la remise des prix. Les quatre pages de mon profil  précisent mon itinéraire d’ami de la non-violence et reprennent mes diverses activités en France et, surtout à l’étranger, notamment en Afrique, en Amérique Latine et au Moyen-Orient. Le texte se termine ainsi :


« Deux actions conduites par Jean-Marie Muller et le MAN posent des questions qui ont actuellement un intérêt majeur pour le monde :

- Le désarmement nucléaire et, plus particulièrement, une campagne pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France ;

- La lutte pour la paix et la justice au Moyen-Orient et plus particulièrement en Palestine. »


Je dois dire que j’apprécie particulièrement que la campagne du MAN pour le désarmement nucléaire unilatéral de la France soit mentionnée explicitement. J’avoue que j’étais quelque peu contrarié qu’un prix pour la promotion des valeurs gandhienne me soit remis par le chef d’un État qui possède l’arme nucléaire. Il y avait là un « paradoxe », une « ambiguïté », une « équivoque », une « antinomie » que je ressentais comme une réelle  contradiction. À vrai dire, le fait que mon engagement en  faveur du désarmement nucléaire unilatéral de la France soit explicite pour tout le monde ne supprimait pas la « contradiction », mais cela m’a permis de l’assumer. Au demeurant, je n’ai pas manqué d’interpeller à plusieurs reprises mes interlocuteurs indiens sur l’arme nucléaire indienne. L’argument avancé pour justifier celle-ci est l’arme nucléaire pakistanaise contre laquelle « l’Inde doit bien se défendre ». Il est probable que cet argument soit partagé par une bonne part de l’opinion publique et il  n’existe aucune campagne de résistance au sein de la société civile. Là encore,  paradoxalement, ce séjour au pays de Gandhi a renforcé ma conviction que le désarmement mondial n’est pas pour demain matin, ni même pour après demain soir. Il m’apparaît davantage encore comme une chimère.

 

Remise du prix et visite à Wardha dans 2 prochains articles du blog

 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:50

Aujourd'hui, Jean-Marie Muller et son épouse Hélène, ont pris l'avion pour l'Inde.  Jean-Marie est le lauréat 2013 du Prix international de la fondation indienne Jamnalal Bajaj pour la promotion des valeurs gandhiennes. Cette distinction lui sera remise à Bombay le 15 novembre par le président de la République Indienne.

Toutes nos félicitations ! 

 

 

Jean-Marie-Mullet-en-Inde.jpg 

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 20:59

Le pape François a annoncé dimanche 1er septembre que le samedi 7 septembre serait une journée de jeûne pour la paix en Syrie. Lors de l’Angélus place Saint-Pierre, il a condamné l’usage des armes chimiques et réitéré son opposition à une intervention armée.

 

«  Que le cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous. Plus ja mais la guerre ! » Après avoir lancé un vibrant appel en faveur de la fin du conflit syrien, lors de l’Angélus, dimanche 1er septembre, le pape François a annoncé une « journée de jeûne et de prière » pour la paix dans ce pays, au Moyen-Orient et dans le monde. Elle aura lieu samedi 7 septembre, veille de la célébration de la Nativité de Marie, « Reine de la Paix ». 

De 19 heures à minuit, le pape se tiendra en prière pour la paix, place Saint-Pierre, a-t-il précisé, invitant l’ensemble des chrétiens, mais aussi les croyants d’autres religions ainsi que les non-croyants, à se joindre à cette journée, afin de former « une chaîne qui unisse toutes les femmes et les hommes de bonne volonté ».

Se disant « le cœur (…) profondément blessé par ce qui se passe en Syrie », et marqué par « les terribles images de ces derniers jours » montrant des Syriens victimes de gaz, le pape a condamné avec « une fermeté particulière » l’utilisation des armes chimiques. Il a notamment mis en garde les hommes devant le « jugement de Dieu et le jugement de l’histoire auquel on ne peut pas échapper ».

« La violence appelle la violence »

Alors que le président Hollande est déterminé à « punir » le régime de Bachar Al Assad, le pape a par ailleurs rappelé que « la guerre appelle la guerre, la violence appelle la violence », et invité la communauté internationale à « promouvoir, sans plus d’hésitation, des initiatives claires (…) basées sur le dialogue et la négociation ». 

 

D'après la page d'actualité de la Croix, à lire ICI 

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 22:29

A 15 h , un temps de relecture de l'action jeûne qui a eu lieu du 6 au 9 août à Dampierre.

 

Avec les excuses pour cette annonce tardive... la secrétaire de service s'est laissée prendre par d'autres acitivités.  

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 08:05

Ombre.jpg

 

Un futur qui se fonde sur les armes nucléaires est un futur d'ombres.
En hommage aux victimes des bombardements atomiques dont seules les ombres sont restées, partagez votre ombre ! Pour montrer votre solidarité avec les victimes des explosions nucléaires, prenez votre ombre en photo et partagez-la avec vos contacts sur internet, en les encourageant à faire de même.


Interdisons les armes nucléaires !
Télécharger le tract en pdf

 

De la part de ICAN France

 

"Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."

Albert EINSTEIN

 

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 16:03

    Rêve de Jean-Marie MULLER :

 

 

 

Le pape François demande aux parlementaires français d’abroger les lois concernant l’arme nucléaire 

 

 

 

Jean-Marie MULLER*

 

 

  

Recevant au Vatican des parlementaires membres du groupe Amitié France-Saint-Siège, le samedi 15 juin 2013, le pape François a déclaré :

 

 « Le principe de laïcité qui gouverne les relations entre l’État français et les différentes confessions religieuses ne doit pas signifier en soi une hostilité à la réalité religieuse, ou une exclusion des religions du champ social et des débats qui l’animent.  (…) L’Église désire ainsi apporter sa contribution spécifique sur des questions profondes qui engagent une vision plus complète de la personne et de son destin, de la société et de son destin. Cette contribution ne se situe pas uniquement dans le domaine anthropologique ou sociétal, mais aussi dans les domaines politique, économique et culturel. (…) Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine. »

 

Le pape n’a pas mentionné dans son discours à quelles lois il pensait, mais tous les observateurs avertis n’ont pas manqué de faire valoir que c’était sans aucun doute aux lois concernant l’arme nucléaire. Il apparaît clairement, en effet, que la préméditation du crime nucléaire qui est le fondement de la dissuasion mise en œuvre par l’État français engage une vision pervertie de la personne et de son destin, de la société et de son destin. À l’évidence, la politique de la France fondée sur la menace des armes nucléaires, qui « reflète les modes et les idées du moment », est totalement dépourvue de « l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine ».

 

Au demeurant, les mêmes observateurs ont souligné que cette demande était en parfaite cohérence avec ce que le nouvel évêque de Rome avait affirmé le 19 mars dernier, lors de l’homélie de sa messe d’intronisation. Il était alors revenu à six reprises sur l’exigence de « respecter la création ». Or, la Grande Menace qui pèse sur la création n’est-elle pas celle de l’arme nucléaire ? Par cette Menace, c’est toute la création qui se trouve profanée. Surtout, François avait demandé « à tous ceux qui occupent des rôles de responsabilité » et « à tous les hommes de bonne volonté » de ne pas « permettre que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde ». Or, la préméditation du meurtre nucléaire à laquelle consent la majorité silencieuse des pays nucléaires n’est-elle pas le principal signe de destruction et de mort qui accompagne la marche de notre monde ? Comment les chrétiens pourraient-ils magnifier le caractère sacré de toute vie humaine après s’être accommodés de la préméditation du meurtre nucléaire ?

 

Beaucoup ont également fait remarquer que François se situait dans le droit-fil de la pensée de son prédécesseur Benoît XVI qui, dans son message du 1er janvier 2006, pour la célébration de la journée mondiale de la paix, avait plaidé en faveur du désarmement nucléaire : « Que dire des gouvernements qui comptent sur les armes nucléaires pour garantir la sécurité de leurs pays ? Avec d’innombrables personnes de bonne volonté, on peut affirmer que cette perspective, hormis le fait qu’elle est funeste, est tout à fait fallacieuse. »

 

Suite à l’intervention du pape auprès des parlementaires français, les responsables de la Conférence des évêques de France ont publié un communiqué dans lequel ils ont annoncé qu’ils abrogeaient le document « Gagner la paix » publié le 8 novembre 1983 et dans lequel les évêques français d’alors avaient justifié en bonne et due forme la dissuasion nucléaire : « Une dissuasion est encore légitime, avaient-ils affirmé. C’est pourquoi les nations peuvent légitimement préparer leur défense pour dissuader les agresseurs, même par une contre-menace nucléaire. »

 

Dans le même communiqué, les responsables de la Conférence des évêques de France précisent qu’ils vont prochainement publier un nouveau document qui, affirmant la contradiction essentielle entre la préparation du crime nucléaire et l’Évangile, demandera aux parlementaires d’abroger toutes les dispositions légales concernant la dissuasion française et préconisera le désarmement nucléaire unilatéral de la France.

 

Tous les hommes de bonne volonté, qu’ils croient au ciel, qu’ils n’y croient pas ou qu’ils y croient mal, se réjouiront d’apprendre que les évêques français ont décidé de briser l’idole nucléaire. Ce faisant, ils ont actualisé la prophétie d’Isaïe qui, se scandalisant de voir le pays de Juda et de Jérusalem « rempli de chevaux et de chars sans nombres, rempli de faux dieux », annonçait le jour où des « peuples nombreux briseront leurs épées pour en faire des socs et leurs lances pour en faire des serpes » ? (Isaïe, 2)

 

                                              Le 16 juin 2013

 

* Écrivain et philosophe ( www.jean-marie-muller.fr

 

 

Bon Jour Les amis,
Mille excuses mais mon dernier texte est pure fiction...
Seule la citation du pape est vraie, mais mon interprétation n'est pas celle des "observateurs avertis" qui ont tous affirmé que le pape pensait au mariage pour tous et ils avaient bien sûr raison !!!
J'ai voulu faire un rêve !!!
Je ne pensais pas que je serais lu au premier degré !!!
Merci cependant d'avoir rêvé avec moi !!!
Soyons d'autant plus déterminés à continuer la lutte pour la vérité !!
Tout amicalement
Jean-Marie   

 

Oui ! nous avions envie de rêver avec Jean-Marie et Lulu !

Elisabeth  

 

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Présentation

  • : Lulu en camp volant
  • Lulu en camp volant
  • : Lucien Converset, dit Lulu est prêtre. A 75 ans, il est parti le 25 mars 2012 avec son âne Isidore en direction de Bethléem, où il est arrivé le 17 juin 2013. Il a marché pour la paix et le désarmement nucléaire unilatéral de la France. De retour en France, il poursuit ce combat. Merci à lui ! Pour vous abonner à ce blog, RDV plus bas dans cette colonne. Pour contacter l'administrateur du blog, cliquez sur contact ci-dessous.
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tous les 1ers lundis du mois de 14h à 17h en hiver, de 16h à 18h en été, à Dampierre (39) avec un temps de partage et de réflexion animé par Lulu.

Et commémoration des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki entre les 6 et 9 août, chaque année.

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