Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 20:48

04-19 Mars 2014

 

Une fois encore, en m’émerveillant, j’ai envie de dire : « d’où ça vient cette possibilité d’être partis en camps volants sur nos chemins d’humanité, comme nous venons de le faire en allant en ALGERIE avec Claude, Nelly et Bernard, guidés par leur fils Luc du 04 au 19 mars 2014 ? !  D’où ça vient et pourquoi faire ? »

Luc nous avait dit : «  En raison de mon travail à FLORENCE et à TOULOUSE, je ne pourrai pas faire le voyage avec vous, mais quand vous arriverez à l’aéroport HOUARI BOUMEDIENE à ALGER, il y aura Sana, une amie qui vous attendra… Elle vous conduira chez Saïd et Aziza, ses beaux parents… Ensuite elle vous emmènera à la maison diocésaine d’Alger au 22 chemin d’Hydra à EL BIAR… Et  quand vous arriverez par le train à ORAN, il y aura aussi mes amis qui vous attendront et vous conduiront… Vous allez être marqués par l’accueil des Algériens, et par la manière dont ils vont vous recevoir. »

A la façon dont Luc allait continuer de nous guider, nous sentions que lui, Luc, fait partie de ce peuple Algérien… Il est des leurs… Un de ceux qui avec eux, cherchent un chemin de libération pour tout le monde. Ses parents, Nelly et Bernard sont humblement heureux de leur fils. Son oncle Claude et moi, leur exprimions de temps en temps, qu’ils pouvaient l’être. C’est ainsi qu’un pont s’établit entre les deux peuples Algérien et Français, de chaque coté des deux rives de la MEDITERANEE… C’est par des liens comme ceux-ci, que nous entreprenons une culture de la non violence qui empêche la guerre.


Durant ces 15 jours, notre voyage en Algérie a été de cette teneur, touchant à la fraternité. Nous n’allons pas pouvoir tout vous raconter. Vous vous en doutez.

Je vais essayer de vous partager ce qui fut pour moi, et pour nous, tout le long de notre chemin, comme des sources de vie, dans le champ labouré de violence et de guerre, qu’est l’ALGERIE !!!


Trois points de repères, lieux-sources vont nous attirer plus que d’autres. Je vais vous raconter mes émotions, mes impressions et mes réactions et engagements.

Je les unirai à ceux de Claude, Nelly et Bernard. Ce sera particulièrement quand nous allons nous trouver :

A Oued FODDA : dans la région de CHELEF, en plein djebel ou ouarsenis, où j’avais connu et lié amitié avec un homme, Mohamed et sa famille, pendant la guerre en 1960… Est-ce que nous allions pouvoir les retrouver 53 ans après ?

A TIBHIRINE : où ont vécu jusqu'au 26-27 mars 1996, et reposent maintenant  les sept moines, qui ont « donné leur vie pour Dieu et pour l’ALGERIE ». Allions-nous pouvoir nous y rendre ? Nous comptions beaucoup sur « les jardiniers » de ce lieu, « où les Hommes et les Dieux » se rencontrent, parce qu’ils sont désarmés.

A ORAN : c’est là que nous pensions le plus facilement parvenir, mais là aussi, c’était avec l’espérance  que nous trouverions « des Algériens par alliance », et qu’à cette alliance nous serions conviés, et que nous pourrions trouver nourriture. Etonnant comment le souffle de Pierre CLAVERIE et Mohamed nous y attendait. Dix huit ans après leur assassinat, leur esprit est plus que jamais créateur d’humanité.


A mon retour de Bethléem, en juin 2013, j’avais senti que j’aurais toujours à intensifier la prise de conscience, qu’il est urgent de résister, au sein de la part d’humanité, qui est mienne, qui est nôtre et que c’est par moi, par nous, qu’il me faut, qu’il nous faut commencer. Entrer en résistance contre tout ce qui n’est pas juste, et qui abîme les êtres que nous sommes. Pour avancer vers ce but, la nécessité germe de « la terre des hommes » et nous pousse à entrevoir et promouvoir tout ce qui peut nous désarmer et démunir de nos violences, les uns en présence des autres.


Comme des milliers et des milliers d’hommes de ma génération en France, nous sommes allés faire la guerre en ALGERIE, il y a maintenant un peu plus de 50 ans. Afin de « pacifier » et de « maintenir l’ordre », le pouvoir de vie et de mort que l’on nous avait alors attaché sur le dos, n’avait jamais été pour moi, un titre de gloire et d’honneur, mais un poids écrasant tout, les autres et nous-mêmes, une charge dont il fallait nous défaire et nous démunir.

Je me souviens avoir senti en 1959 dans l’immédiat où je débarquais pour la première fois en tenue de camouflé, à la CASBAH d’ALGER, portant une arme, combien j’avais à me démunir et me déligoter de ce pouvoir odieux qui nous collait à la peau. Pouvoir qui consistait à décréter qu’un tel était suspect, complice du F.L.N.  donc ennemi, et que je devais le saisir, le prendre, l’enlever, contribuer à le faire disparaitre… Il m’avait fallu beaucoup de temps pour commencer à devenir objecteur de conscience.


Aujourd’hui, en partant en ALGERIE, j’y allais avec mes amis Claude, Nelly et Bernard, confiants qu’il y avait là bas, des gens qui veulent et aspirent de tout leur être, à la paix. Ils habitent des endroits dans les villes et les Djebels, dont ils ont fait de véritables lieux-sources de la non-violence. Ils sont hommes et femmes de bonne volonté qui nous apprendraient à nous défaire de nos préjugés et de nos violences, et sur quels chemins de justice et de droit, nous aurions à nous engager pour continuer à devenir des créateurs et artisans de paix.

SALAM ALEIKUM.

 

 

Repost0
10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 11:04

Mardi 4 mars, Lulu est parti avec des amis en Algérie pour une quinzaine de jours.  Nous recevons des nouvelles ce jour :

 

Lundi 10 mars,

jardin thibirine2

 

jardin-thibirine.JPG

 

Nous venons d'arriver dans le jardin de TIBHIRINE: Claude, Bernard , Nelly et moi. Nous sommes accueillis par Jean -Marie Lassausse et Patrick Morvan. Nous sommes très touchés par quelque chose qui est comme une grâce: le souffle d'action non violente qui a animé les sept moines de Notre Dame de l'Atlas, travaillle en nous au plus profond de nos êtres. Nous laissons entrer en nous cette parole de Léon Etienne DUVAL: " la seule violence qui puisse sauver le monde , c'est la violence de l'amour fraternel."Nous sommes heureux de vous offrir tout cela . " A la revoyotte

Lulu

 

Voici les mots que nous souhaitons partager aves vous tous qui êtes dans nos coeurs à cet instant exceptionnel. Merci de faire apparaitre ces mots sur le blog. Nelly et les autres

 

Photos empruntées au blog de Anne et Hubert qui ont vécu presque 2 ans à Tibhirine en 2012 et 2013

Repost0
1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 22:27

Lulu a enregistré un message que je voulais vous transmettre comme l'année dernière en faisant une petite vidéo. Hélas, le son ne passe pas sur dailymotion... En attendant de pouvoir vous livrer ce message audio, voici la transcription de son message. Et si quelqu'un a une solution pour réparer ce problème technique, je suis preneuse. 

Meilleurs voeux à vous tous ! les fidèles lecteurs de ce blog !

Elisabeth

 

LULU

 

Faire qu’est-ce qu’on dit !

Faire en sorte  que ce que nous nous disons et souhaitons se fasse et se réalise, que le Verbe continue à se faire chair comme il est dit dans l’Evangile de Jean.

A l’aurore de chaque matin, sortant de la nuit nous nous disons bonjour.

C’est beau ce qui se passe en nous. Il va dépendre de nous que ça se passe entre nous.

Nous  sommes en train de passer de l’année 2013 à l’année 2014.

Nous nous souhaitons une plénitude de trésors de vie, de santé, d’amour et de paix.

Afin d’atteindre véritablement à la paix entre nous tous, nous sentons bien qu’il nous faut commencer par nous démunir, et nous défaire intérieurement, nous désarmer effectivement d’un tas d’objets, de pensées et  de paroles qui risquent de nuire à l’autre et à nous-mêmes. Afin de ne pas être tentés de nous les envoyer à la figure les uns des autres, il nous faut nous en démunir. C’est seulement après cela que nous allons pouvoir entreprendre l’offrande et la réception des cadeaux des lettres et cartes, enveloppes de papier de couleur, de paroles de tendresse comme celles-ci : « Je vous porte dans mon cœur. Tu as du prix, tu es précieux à mes yeux, je vous souhaite une bonne année une bonne santé. Je vais bientôt aller vous voir… à l’hôpital, en prison, chez vous. Qu’est-ce que nous serons heureux que vous veniez chez nous nous voir. Pourrais-tu me dire ce que tu penses de tel événement ?... »

Toute l’année 2014 pour faire ce que nous disons. Pour entrer effectivement en fraternité et citoyenneté, pour accéder à une attitude politique qui tende au bien commun, qui  parvienne aux endroits les plus éprouvés de notre humanité, qui nous apprenne à nous recevoir les uns des autres, à nous laisser habiter par ce que les pauvres et les petits ont de plus cher : leur dignité.

Pour contribuer à la paix, à l’arrêt de la guerre, en Palestine-Israël, en Centrafrique, en Syrie, et partout sur la terre, voulez-vous que nous demandions l’arrêt de l’armement nucléaire de la France ? Que nos paroles de paix se transforment en action non-voiolente, en engaeùent effectif

Qu nous commecçions  nous mêmes à nous désarmer de manière unilatérale.

Quenous fassions comme une pension de réversion Que nous investissions tout cet argent du nucléaire dans le panier de l’emploi : que ça donne du travail à ceux qui veulent leur pain à la sueur de leur front.

Pour cela, durant  le 1er cercle de silence de l’année, le samedi 4 janvier 2013 à 10h sur la place du 8 mai à Dole, nous pourrons penser à nous retrouver le 1er lundi du mois, le 6 janvier à Dampierre pour jeûner, afin de  demander l’arrêt de l’armement nucléaire de la France de manière unilatéral, à l’heure que vous pourrez ; quand vous voulez à Dampierre, lundi 6 janvier

A vous tous belle et bonne année 2014.

Lulu

Repost0
20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 10:23

17 novembre 2013 - 06 décembre 2013

 

Nous pensons aussi, à dénoncer la manière annihilante, dont l'EAU est captée en territoire Palestinien par des colons Israéliens. Ensuite, elle est capturée, volée, et déviée dans les colonies Israéliennes toutes proches, surplombant les villages Palestiniens. Ce qui reste de cette eau, est revendue, au compte-goutte, aux gens des territoires Palestiniens, 4 fois plus cher que ce qu'elle est vendue, aux colonies. Après cet odieux trafic, et cette déviation de ce qu'est la source de la vie, nous ne pouvons pas supporter d'entendre des Israéliens se vanter de faire refleurir et reverdir le désert du NEGUEV ou la Vallée du Jourdain. En effet, il y a là, un mépris de la manière artisanale dont les paysans Palestiniens sont obligés de cultiver le peu de TERRE et d'EAU, qui leur restent.*

 

mur.jpg

Nous percevons que l'élévation de ce mur en béton, et la capture de l'eau par Israël, dans les sources et les nappes phréatiques des territoires Palestiniens, et le trafic qui s'en suit, cachent l'érection d'un autre mur, celui là en grande partie, invisible,  mais non moins réel et opprimant : celui là qui s'érige dans tous les territoires du monde, affairés et occupés par la fabrication des armes, et le commerce que nous en faisons, particulièrement l'armement nucléaire. Ce mur invisible asphyxie et empoisonne notre propre pays : la France.

Ne sommes-nous pas, de par le monde, le quatrième fabricant, pourvoyeur, trafiquant et marchand d'armes ?!  Bientôt nous cèderons notre place à ISRAEL et prendrons la sienne sur cette échelle de la honte (voir monde diplomatique de novembre 2013 et voyage de M. François HOLLANDE en Israël- Palestine, les 17- 18- 19 novembre 2013).

En lisant la déclaration des évêques de France, le dernier jour de leur conférence, à Lourdes, le 10 novembre 2013, nous cherchons, mais en vain, une parole qui signifierait qu'ils se laissent alerter par le danger que les profiteurs du nucléaire, font peser sur l'avenir de notre humanité. Je prends un peu plus conscience, combien nous sommes pris pour des perroquets  comme l'apôtre Paul sur l'aréopage. (Ac. Chapitre 17)

Cependant c'est avec estime et respect, que nous essayons de continuer à entrer en dialogue, avec nos évêques.  En effet, je pense que quelques-uns d'entre eux, ont répondu à nos appels et ont cherché à en débattre au sein de leur assemblée. Mais pourquoi que rien de tout cela, ne transparait dans leur déclaration ? Pourquoi les évêques ne reviennent ils pas sur leur texte : "Gagner la paix du 8 novembre 1983", afin de l'annuler, car dans ce texte, à plusieurs reprises, est justifié l'armement nucléaire de la France ?

 

 Jean-Marie Muller Prix

Pourquoi nous faut-il aller en Inde pour entendre et reconnaitre les gens qui nous interpellent au sujet de ce mur invisible, mur du nucléaire, mur de violence et de destruction de notre humanité ? En effet, le 15 novembre Jean Marie Muller a reçu des mains du président de la République Indienne, dans la ville de CALCUTTA le prix : "JAMNALAL BAJAJ" pour avoir sauvegardé les valeurs Gandhiennes, en dehors de l'Inde.

 

Nous apprenons le 5 décembre, la mort de Nelson MANDELA. Merci à toute notre humanité, que soit advenu, un homme comme lui, au cœur de notre existence. Nous continuons d'avoir besoin de prophètes, comme lui, qui ne se laissent pas arrêter et dominer par les murs invisibles, qui barrent la marche en avant de notre humanité. Hommes et femmes qui, par leurs manières de vivre, défont et démolissent ce mur invisible. Ils ne répondent pas à la violence par la violence. Mais en suscitant un état de droit, ils communiquent à la terre entière, le souffle de libération dont elle a besoin, et ainsi bâtissent un pont entre les peuples.

Et, de tout cela,  devenons témoins-artisans en nous laissant habiter par ce souffle qui nous vient de Bethléem! En démolissant les murs visibles et invisibles qui nous divisent, en arrêtant l'armement nucléaire de notre propre pays la France, en transvasant cet argent dans les organisations qui travaillent à supprimer la faim dans le monde, en arrêtant ce massacre des innocents, construisons des ponts entre les peuples.

En posant ainsi notre regard "sur la terre comme sur le ciel" ce sera NOËL : 

"Aussi bien pour les enfants de Palestine, que pour les enfants d'Israël,

Aussi bien pour les enfants d'Amérique que pour les enfants de Chine ". 

 


 
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 10:02

17 novembre 2013 - 06 décembre 2013

 

Lorsque j'étais en Palestine et Israël, avec des amis, aux mois de juin, et d'octobre de cette année, nous avons buté à plusieurs reprises, contre le mur de séparation, d'annexion, d'apartheid,  qui tente d'étrangler dans un étau, la naissance de l'état Palestinien, en rendant impossible, la vie de chaque jour, du peuple Palestinien.

mur de séparation


Afin que nous ne puissions pas dire que nous ne savions pas, et afin d'empêcher que ce mur s'érige davantage, nous continuons d'exprimer ce que nous avons vu et entendu, ce dont nous voulons continuer à être " témoins-artisans" et parvenir à ce qu'un jour, ce mur soit démoli et qu'enfin, Palestiniens et Israéliens vivent ensemble libres.

 

Nous avons été marqués par les conséquences des violences, et maltraitances, subies par le peuple Palestinien, venant de la part d'Israéliens détenant les pouvoirs politiques et financiers.

 

Nous dénonçons le fait de ce mur séparateur, qui se prétend et se veut protecteur. Il a commencé à être érigé par des Israéliens en 2002, sur des terres Palestiniennes au-delà de la ligne verte du 04 juin 1967. Ce mur est un énorme et très long serpent de béton, cherchant à asphyxier le peuple Palestinien, l'empêchant de se constituer en "état". Les membres de ce peuple sont nombreux, à vouloir continuer, de résister, de manière non violente, afin de pouvoir vivre et faire advenir l'état Palestinien. Pour cela, ils ne répondent pas à la violence qui leur est faite, par la violence qu'ils pourraient déverser à l'encontre des auteurs de ces agressions. Ils sont des résistants non violents. Ils font appel à la force de "résilience" qui les habite depuis leur enfance. Nous en avons rencontré plusieurs.

 

Je voudrais nommer quelques uns de ces hommes et femmes résistants non violents. Ce fut une révélation pour nous, que de nous laisser rencontrer par eux. Ils et elles, sont aussi bien Israéliens, Israéliennes  que Palestiniens, Palestiniennes :

-FAYEZ AL TANEEH et sa femme MONA, Palestiniens, agriculteurs habitant à TULKAREM.

FAYEZ  est secrétaire général de la coordination des comités de résistances pacifiques contre le mur et la colonisation. FAYEZ nous raconte : "... Le mur pour ces villages agricoles qui ont leurs terres de l'autre côté, c'est l'enfer au quotidien. Un système de portes agricoles, tous les cinq kilomètres, a été mis en place... Ces portes ne s'ouvrent que quinze minutes le matin, et quinze minutes l'après-midi."

-MICHEL WARSCHAWSKI, juif Israélien, fondateur de l'A.I.C. (Alternative Information Center).

Michel nous a fait entrevoir une "toute petite fille espérance"  qu'un jour la sortie et la libération de l'apartheid, puissent se réaliser par des gens et des événements que nous ne soupçonnons qu'à peine. " Le soleil ne se lève pas rien qu'à l'est."  La lumière de nos vies, peut apparaître par ou on ne s'y attend pas.

Maintes fois, au cours de nos déplacements en Palestine - Israël,  nous avons évoqué la présence des FEMMES EN NOIR.

Ce sont des Israéliennes. Elles ont créé cette association, afin de lutter pour la paix et les droits humains. Elles manifestent tous les vendredis à midi, contre l'occupation des territoires Palestiniens, par Israël.

 

Manifestation.jpg

 

Nous avons participé à une de ces manifestations, le vendredi 11 octobre dans un coin de Jérusalem Est, le quartier de SHEIK JARRAH. Nous avons de la peine à imaginer ce qui se passe en cet endroit. Ça nous fait deviner ce qui existe dans de multiples autres lieux colonisés. C'est le responsable d'une coalition d'organisations de défenses des droits de l'homme, qui nous invita, à écouter des pères et mères de familles de  SHEIK JARRAH : «les colons ont envahi le quartier, et se sont installés dans certaines maisons de Palestiniens, profitant d'une absence prolongée, même d'une hospitalisation, dans le but de les chasser... Sur chaque maison conquise les colons font flotter le drapeau Israélien, pour marquer leur nouveau territoire. Certains colons, ainsi installés, sont allés jusqu'à dire aux personnes de notre groupe : ‘‘Bienvenue en Israël.’’»

 

Ils justifient de tels blasphèmes, en se trouvant des motifs, soit disant historiques. Ils disent que ces maisons ont été construites, sur un terrain, où a vécu au troisième siècle avant Jésus Christ, un certain Simon le juste, sage d'Israël. Ce fait, d’il y a plus de  trois mille ans, justifierait de telles expulsions aujourd'hui !

 

Avec toutes ces personnes, nous parlons de  MARWAN BARGHOUTI, prisonnier politique, le plus connu de Palestine. C'est le premier député Palestinien emprisonné par Israël, détenu depuis le 15 avril 2002, condamné en 2004 à une peine de cinq ans d'emprisonnement à vie, augmenté de 40 ans de prison... Sa situation nous fait beaucoup penser à Nelson MANDELA...

 

Accueillis dans les familles à HEBRON,  je me retrouve dans la maison de Rachid. Cet homme en me recevant chez lui me dit,  que, eux Palestiniens sont persuadés depuis la fin de la 2ème  INTIFADA, qu'en ne répondant pas à la violence d'Israël, par la violence, un chemin de libération est en train de se dessiner. A HEBRON notre guide ISSA, nous a dit  que : « 2000 soldats Israéliens sont en place en permanence, pour assurer la sécurité de 400 colons idéologiques, qui veulent absolument vivre sur la terre des patriarches. Pour cela, les colons s'arrogent le droit d'être armés parfois à partir de 15 ans. »

 

tente des nations

Nous nous sommes laissés travailler par la parole des membres de la famille NASSAR, résistants sur le terrain famillial surnommé : "Tente des nations", au sud de Bethléem. Sur un petit rocher qui est à l'entrée de cette terre, que les colonies Israéliennes environnantes, essaient d'accaparer, il est écrit par la famille NASSAR à l'adresse des Israéliens : " Nous ne voulons pas être des ennemis". Et dans un autre endroit du jardin convoité, sur un petit plancher de bois, sont peints ces mots du prophète Isaïe : " Avec le fer des épées qui transpercent nos vies, avec la ferraille de tout ce que l'on se balance à la figure, forgeons des outils pour cultiver la terre. Ainsi, nous pourrons tous nourrir et éduquer nos enfants, et trouver la possibilité de plonger nos racines dans cette terre, à l'image des oliviers". (IS.2,4)

 

Depuis que je suis rentré de Palestine-Israël, je n'arrête pas de me laisser marquer par les paroles du Docteur Izzeldin ABUELAISH (Médecin accoucheur de GAZA, luttant contre la stérilité) : " Je ne haïrai point", ceux qui m'ont empêchés de parvenir au chevet de ma femme mourante, alors que je cherchais à franchir le mur de séparation, et à passer le CHEK-POINT... "Je ne haïrai point" ceux qui ont tué mes trois filles ainées et ma nièce NOOR, en bombardant notre maison, lors de l'opération : "PLOMB DURCI" du 27 décembre 2008  au 18 janvier 2009... Mais je veux continuer à chercher avec eux et trouver pour eux et pour nous tous, un chemin d'humanité. 

 

Suite à venir

 

Repost0
30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 13:37

Samedi 26 octobre 2013 à Dampierre

 

 

 

Durant tout mon voyage au pas de l’âne Isidore et de l’ânesse Joséphine, de Dampierre à Bethléem, j’ai aimé me réveiller tôt le matin pour contempler le lever du soleil.

 

Je cherchais à laisser la petite fille Espérance souffler sur les braises de mon cœur, surprendre, entendre et voir le vent de la Liberté soulever des témoins de justice et des artisans de paix dans les peuples opprimés des pays que je traversais.

 

A plusieurs reprises, j’ai découvert que le soleil ne se levait pas rien qu’à l’est.

 

La lumière illuminant nos vies arrivait par des hommes et des femmes que nous ne soupçonnions pas et à des moments et en des lieux que nous n’attendions pas.

 

Je sens que le ruisseau de la petite fille Espérance se faufile entre ses deux grandes sœurs : la Tendresse et la Confiance, afin qu’aucun blessé de la vie ne soit laissé de côté.

 

Je voudrais partager avec vous ce que ces témoins m’ont fait découvrir, ne m’autorisant pas à garder rien que pour moi de tels trésors.

 

L’étau qui enserre et enferme les Israéliens autant que les Palestiniens, peut se desserrer et se décoincer par des événements et des gens que l’on attend pas.

 

Le 17 juin de cette année, j’avais conscience de n’avoir fait que de toucher au but de mon voyage en entrant dans Bethléem.

 

Il me restait à laisser entrer le souffle de Bethléem en ma vie, dans ma conscience et dans mon comportement.

 

L’état d’Israël ne m’autorisant à rester que jusqu’au 30 juin, je décidais de revenir en Palestine-Israël du 10 au 23 octobre avec un groupe d’amis, membres d’une association tissant des liens de solidarité et d’amitié entre la France et la Palestine.

 

Ce voyage de douze jours renforçat ce que j’avais découvert au mois de juin.

 

A mon retour de Bethléem le 24 octobre, mon sac à dos pesait très lourd.

 

sac

 

En déballant les affaires qui étaient dedans et en sortant de ma tête et de mon cœur ce que j’y avais entassé, j’ai eu l’impression que je ne déposais qu’un tas de misères sur la table de la cuisine de notre maison familiale à Dampierre.

 

Je revoyais le mur en béton interminable, qui, tel un immense serpent enferme le peuple palestinien dans des conditions de vie non humaines.

 

Mur.jpg 

 

Je me disais tout en faisant ce déballage, que les dirigeants politiques Israéliens qui font ériger ce mur en disposant dans les miradors leurs fils et leurs filles comme gardiens de cet apartheid s’emprisonnent eux-mêmes dans une attitude insoutenable et intenable.

 

Ils barrent la vue à leurs petits enfants et les empêchent d’envisager qu’un autrement soit possible.

 

En même temps que les images de rideaux de fils de fer barbelés électrifiés revenaient abîmer mon regard, je réentendais très souvent des Palestiniens et Palestiniennes nous dire : «  Ici, en territoire palestinien c’est l’occupation que nous subissons. Elle déchire nos relations »

 

Quand nous nous déplacions avec les amis du groupe , sous la responsabilité de guides et de témoins, ce qui arrêtait nos regards en plein Jérusalem et Bethléem, comme ce qui barrait nos routes quand nous voulions aller à Hébron, Kalkilia, Tulkarem, ou Jéricho, c’était au chek-point la présence de jeunes soldats de 20 ans, aussi bien jeunes filles que jeunes garçons.

 

Ça giflait ma figure et ça intensifiait le déchirement qui travaille ma conscience. Parce que ça me rappelait que : « J’ai eu 20 ans dans les Aurès » et que moi aussi j’ai fait partie d’un peuple qui occupait un pays qui n’était pas le mien : l’Algérie. Tout cela me bouleversait.

 

Dans l’enfer-mement d’Hébron, lorsque je voyais des jeunes soldats fouiller les cartables de gamins se rendant à l’école, lorsque dans un quartier de Jérusalem : Sheik-Jarrah, j’entendais des pères et mères de famille nous expliquer comment les colons profitent d’absences prolongées d’hospitalisations pour envahir le quartier.

 

Ils s’installent dans certaines maisons de Palestiniens occupant la partie avant de la maison, alors que la famille palestinienne (qui nous accueille) habite dans la partie arrière.

 

Ils cherchent souvent un événement religieux pour justifier de telles exactions.

 

Ici à Sheik-Jarrah, la raison invoquée par les colons Israéliens pour expulser les Palestiniens, c’est le fait que la tombe de Simon le Juste, sage d’Israël, vivant au 3ème siècle avant Jésus-Christ se trouverait pas loin d’ici.

 

Cela leur donne droit, disent-ils, à ce que ces lieux leurs reviennent historiquement, c’est la colonisation.

 

Je voudrais vous dire ce que ça m’évoquait.

 

Je revoyais les femmes avec leurs enfants dans les bras, les vieillards, que nous avons brutalisés, se faire vider de leurs mechtas, poussés et parqués, tels des troupeaux de bestiaux et enfermés dans des camps de regroupement, durant les années 1959-1960.

 

C’était sous les ordres de généraux étoilés de l’armée française.

 

Eux-mêmes avaient reçus pleins pouvoirs d’une république qui se voulait détentrice des Droits de l’Homme. Et je voyais qu’entre Palestine et Israël se renouvelait ce que nous avions fait entre l’Algérie et la France.

 

J’ai été scandalisé d’apprendre à Bethléem que des Palestiniens ayant une grande famille à nourrir en étaient réduits à trouver en Israël des travaux qui contribuent à ériger le mur qui les mets en enfer-mement.

 

Je me suis rappelé ce que l’on a fait faire d’odieux aux algériens que nous avons enrôlés dans notre armée en tant que harkis.

 

Lorsqu’ à Bethléem, sous la responsabilité de guides éduquant nos regards nous sommes entrés dans les camps de Aïda et de Deishe, on a appris que ces camps avaient été institués depuis plus de 40 ans. Des milliers de gens y sont encore, attendant désespérément leur droit « au retour » dans leur village.

 

J’ai repensé aux harkis qui avaient échappés aux massacres perpétrés à leur égard en Algérie et que pendant des années nous avons parqués dans des camps à travers le Midi de la France après 1962.

 

J’en étais à me dire : « Tu ne vas quand même pas ramener et rapporter que ce tas de misères que tu sors de ton sac et de ta conscience »

 

C’est alors que j’ai pensé à ouvrir, vous savez la petite poche au fin fond du sac à dos où on dissimule et cache ce qui nous est le plus précieux : le passeport et les papiers auxquels on tient comme à la prunelle de nos yeux ou à la peau qui est sous nos pieds.

 

C’est alors que j’ai trouvé à côté du passeport ces paroles en actes toutes ruisselantes de vie tombées de la bouche de gens que nous avons rencontrés.

 

Souvent ce sont eux qui nous avaient accueillis, pris de leur temps et de leur pain pour nous recevoir,  nous communiquant ce qui fermente entre eux et en eux, ce qui les poussent à se fédérer, à aller à la rencontre les uns des autres.

 

Tout au fond de mon sac, j’ai trouvé une poignée de petites graines d’Espérance. Je souhaite avec vous les cultiver dans nos cœurs.

 

« Comment s’en sortir sans sortir ! »

 

Eh oui ! A Gaza personne ne peut entrer ni sortir. Décret de l’état d’Israël. En cet endroit d’enfer, de prison à ciel ouvert, nous apprenons qu’avec presque rien, des hommes et des femmes arrivent à se nourrir, à aller à l’école, à s’organiser et à résister de manière non violente.

 

Ils cherchent comment se sortir de cet étau qui les coince et de ces tenailles qui les enserrent, sans pouvoir se sortir de cet endroit.

 

Un médecin Gazaoui le Docteur IZZELDIN ABUELAISH écrit en s’appuyant sur le Coran : « Je ne haïrai point ». Ses 3 filles aînées et sa nièce ont été tuées dans leur maison pendant l’opération « Plombs durcis »

 

Au sud de Bethléem, à la Tente des Nations, nous lisons, peint sur un mur : « Nous ne voulons pas être ennemis » alors que l’état d’Israël veut leur prendre leur terrain pour le coloniser.

 

tente des nations 

 

Dans la ville d’Hébron, divisée en deux par une route et un mur séparateur, j’entends de la bouche de Rachid qui m’accueille dans sa maison : « Je ne supporte pas qu’il me soit interdit d’aller à Jérusalem parce que je suis palestinien, mais je pense que c’est l’attitude et l’action non violente qui seules peuvent user les violences que l’on nous fait. Nous savons depuis la 2ème Intifada, qu’il ne faut pas répondre à la violence par la violence, mais chercher à inventer des chemins de résistance »

 

Ne serait-ce pas du côté de la résistance non violente et de la résilience que le soleil est en train de se lever afin d’empêcher la construction du mur séparateur et la continuation de la colonisation.

 

Des ponts sont déjà en train de se créer sur ces sentiers de la non violence entre les peuples « Frères de sang »

 

Je vous partagerai plus tard ce que j’ai encore découvert en écoutant beaucoup d’autres témoins de l’action non violente, particulièrement Fayez à Tulkarem, Emilie à Bethléem, Issa dans la vallée du Jourdain, Michel W à Jérusalem et

 

à travers eux ce que j’ai entendu de la bouche même de Jésus sur la Montagne  de Galilée «  Bienheureux les pauvres en Esprit, bienheureux les artisans de Paix. Grâce à eux, la Terre est  à tous » 

 

Lulu

Repost0
4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 20:35

 

Dampierre le 24-09-2013

 

Vous vous souvenez chers amis, qu’en revenant de Bethléem, à la fin du mois de Juin, je vous avais partagé une découverte importante....

 

Je vous avais dit : «  je n’aurai jamais fini d’entrer à Bethléem, ou plutôt, je n’aurai jamais terminé, de laisser entrer en moi, le souffle de Bethléem ». C'est-à-dire que pour laisser s’élever notre humanité, la mienne et celle des autres, élever et éduquer nos enfants,  ou les enfants des autres qui nous sont confiés, il nous faut descendre, très profondément en notre humanité. Nous ne pouvons rester à la surface.

 

Qu’est ce que ça veut dire ? ça veut dire, me semble t’il, qu’à la manière et à la ressemblance de Jésus, nous sommes appelés à entrer en relation, en pourparler avec les gens qui sont en conflits. Il est important, de ne pas nous éviter, les uns les autres, de ne pas passer les uns à coté des autres, en nous ignorant, en nous méprisant, mais de nous laisser aborder les uns par les autres…

 

C’est en nous rendant là où il y a conflits, difficultés, risques d’explosion sociale, risques de guerre, en nous écoutant les uns les autres, que nous allons pouvoir désamorcer, ce qui risque de se casser, de se briser. C’est en nous faisant confiance les uns dans les autres, que nous découvrirons, nous nous découvrirons capables, d’être tous, les uns par les autres, des artisans de paix. Nous ne pouvons témoigner qu’un autrement est possible, que si nous sommes dans le réel de la vie. Nous ne pouvons offrir ou recevoir le témoignage d’une attitude non violente et le goût de s’y engager, que si nous appréhendons la situation conflictuelle.

 

C’est le réel qui est à considérer. Ce sont par les personnes bouleversées par leurs épreuves, ou habitées par des espérances, que nous nous sentons appelés à nous laisser toucher. Celui qui m’avait donné rendez vous à Bethléem, dans le lieu où il est né, il y a un peu plus de deux mille ans, m’a fait un peu plus comprendre, qu’il continuait de naitre, de venir au monde des exclus, à Bethléem, lieu d’enfer et d’humiliation, au pied de ce mur séparateur, de deux peuples frères, « frères de sang », comme dans beaucoup d’autres endroits de Palestine, d’Israël, et de la planète… C’est pour ça qu’avec tout un groupe d’amis de Besançon, voilà que nous nous dirigeons dans une quinzaine de jours, en ces lieux, Bethléem et d’autres, vivant le drame de la séparation, de l’injustice.

 

Voyager, aller, voir ailleurs, et pour nous rendre compte, prendre conscience, qu’à l’endroit de la planète où nous revenons, c’est aussi la foire d’empoigne, le royaume des préjugés, le forum des paroles assassines, et reniantes. C’est là où je reviens, où nous revenons, qu’il y a l’enfermement.  L’enfer est chez nous…

 

C’est bien là que nous revenons, dans ce réel, qu’il nous faut descendre,  essayer de modeler nos attitudes, sur celles de celui qui a dit,  et qui a fait ce qu’il a dit, celui qui a dit «  je ne suis pas venu juger le monde mais je suis venu pour le sauver ».

 

C’est un p’tit peu tout ça que nous nous sommes raconté, redit, réinsufflé les uns aux autres, tous ces jours à Dampierre, en vivant des partages d’espérance, en notre humanité, à partir de ce que réellement nous vivons, les uns, et les autres.

 

Il y avait, Jeannot et Béa, Alice, Bernadette, et nous avons vu arriver Adeline, Maggy, et Bernard et leurs petites filles Allissia et Noémie, Gilles le frère de Maggy, Hervé, Daniel, Christophe et Nadia et leur fille Soumaya, Pierre et Michelle (amie journaliste), Annelyse et Roland, Laurence et son mari et sa sœur, et beaucoup d’autres amis.

 

130922-1 

130922-2

 130922-3

 

130922-4

130922-5

130922-6

 

130922-7

130922-8

 

Nous ne nous y attendions pas, mais nos cœurs étaient tout prêts à nous attendre, les uns les autres, à tendre les uns vers les autres.

 

Nous avons cheminé le long du chemin du halage, aux pas des ânes, Gamin et Grisette. Nous avons fait mémoire du dernier chemin emprunté par l’âne Isidore, de ce qu’il concourt à libérer dans l’être d’enfants en difficultés, au sein d’une association. Nous avons écrit à Tatiana et à Dimitri, et à leur fille Myrto, nos amis grecs de KOROPI, au sud d’Athènes, et nous avons reçu une lettre très belle que nous mettrons aussi sur le blog, où nous découvrons, ce qui est en train de se créer, et grâce à Tatiana et Dimitri et à beaucoup d’autres, qui rendent possible, que des enfants partent en vacances et se mettent à marcher aux pas des ânes, Isidore et deux ânesses, Lili et une autre,  et ainsi, et eux aussi, devenant artisans de paix, rendant possible que soit créé des temps de repos, de paix, de joie, pour des enfants. Car, en raison de la crise, ils n’ont pas la possibilité d’y accéder.

 

Nous avons appris et décidé que la fabrication du jus de pommes allait continuer, avec les enfants des écoles de Dampierre, de Ranchot, les jeunes du MRJC de Franche Comté, les amis des foyers Gevot et Emergence, de Dole, d’Orchamps, et on s’est dit que nous essaierions  de nous rendre le plus nombreux possible, à la fête de la vie à Orgelet, ce dimanche 29 septembre 2013. Parce que, c’est dans ces bouts de chemin, traits d’union, réalisés grâce aux autres, que nous nous sortirons de nos chagrins, des injustices, qui nous accablent…

 

Des situations où on a l’impression que c’est impossible, c’est ainsi que nous allons pouvoir nous en sortir, les uns grâce aux autres, et faire en sorte, que, le souffle de Bethléem change nos comportements. Là où nous sommes, dans l’enfer où nous vivons, pour que nous nous en sortions et que nous accédions à la lumière de l’espérance, remettons-nous à suivre la petite étoile, qui vient de réapparaitre sur nos chemins. Elle nous indique le chemin de l’action non violente, comme plein de témoins, qui nous ont précédés,  à la suite de Jésus, Gandhi, Tolstoï, Martin Luther-King, Jean Marie Muller, les sœurs Alice Domont, Léonie Duquet, les moines de Tibhirine, Gaby Maire, et combien d’autres artisans de paix, dans les pas desquels, nous avons soif de mettre nos pas.

 

Coucou.

 

A la revoyotte.

 

Lulu

 

Repost0
5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 21:28

Dampierre le 3 septembre 2013

 

 

Parmi les jeux qui comblaient ma vie d’enfant il y avait la cachette. Et notre joie de gosse était encore plus intense lorsque notre papa jouait avec nous. Il avait l’art d’entrer dans notre jeu. Cela réjouissait aussi notre maman. Nous étions ravis que notre papa nous cherche lorsque nous nous cachions. Mais comme nous étions heureux aussi lorsqu’il se cachait, que nous le cherchions, et qu’enfin nous arrivions à le trouver. Il jouait le jeu. 

 

Lorsque j’ai quitté DAMPIERRE, l’endroit de mes terrains de jeux d’enfant en direction de BETHLEEM l’année dernière, je suis parti en quête de l’endroit de la terre  où Jésus  le fils de Dieu avait caché sa naissance et sa façon d’aimer la terre des hommes là où il pouvait bien crécher.

 

  

J’ai un petit peu plus découvert qu’en lui JESUS, Dieu se cache au cœur de l’humanité, et c’est en Lui et en nous, par Lui et par nous, avec Lui et avec mous, que Dieu a lancé le jeu d’a qui perd gagne.

 

  

Je lis en ce moment un des trésors tout empreint de la saveur de l’évangile, la vie de la petite Thérèse de Lisieux. Dans ses « manuscrits autobiographiques » écrits de sa propre main, Thérèse nous raconte comment elle était heureuse d’entendre et voir son papa jouer à la cachette avec elle (page 49) Elle nous fait part de toute sa découverte, que c’est dans ces jeux-là qu’elle a senti combien elle était aimée.

 

Son appel à aimer le monde entier s’est joué dans ces moments-là.

 

En prenant le train en gare de Dole lundi, j’achetais le journal « La Croix » pour m’informer particulièrement du drame SYRIEN. Je trouvais l’appel de notre pape François à jeûner et prier samedi 7 septembre pour que nous ne partions pas davantage en guerre en SYRIE, que nous ne laissions pas la guerre appeler la guerre, la violence appelle la violence, mais qu’au contraire nous poursuivions sans plus d’hésitation des initiatives claires basées sur le dialogue et la négociation, avec l’appui de la communauté internationale.   

 

J’ai senti à travers cet appel qu’une fois encore Dieu fait part à notre recherche, demandant aux hommes que nous sommes , si nous voulons bien l’accepter et l’accueillir dans ce qui se joue de notre destinée. En Jésus-Christ le Verbe se fait chair. Dieu part à notre recherche. J’ai le sentiment qu’il nous dit : «  Que faites-vous ö hommes de ce que vous êtes ? Que faites-vous du vêtement de ressemblance que nous avons tissé ensemble depuis que mon fils a commencé d’habiter parmi vous ? Dans quel jeu dramatique vous embarquez-vous ? Quand vous découvrez qu’il y a de la casse chez les autres, pourquoi tomberiez-vous dans la tentation d’en rajouter. 

 

La où l’humanité est blessée, ne cherchez pas à engouffrer votre force de frappe ! En vous façonnant un visage et un cœur semblables à ceux de mon fils, est-ce que je ne vous ai pas fait détecteurs de ce qui risque d’exploser ? Mais capables aussi et en même temps de désamorcer vos violences ? Et par là celle des autres, de vos frères et vos sœurs »

 

En prenant le temps de jeûner et prier le samedi 7 septembre , en faisant cercle de silence, nous nous sentons appelés  à nous remettre dans l’attitude et la manière de faire comme TOLSTOI, GANDHI, MARTIN LUTHER KING, Gaby MAIRE, Alice DOMON, Léonie DUQUET, Jacques PARIS de la BOLLARDIERE, Jean-Marie MULLER, Guy RIOBE, les MOINES de THIBIRINE et beaucoup d’autres. 

 

Nous prenons le chemin de la Montagne de Galilée, où l’ami de tous, Jésus, nous fait prendre conscience qu’il est urgent de nous défaire de la loi du talion. 

 

Si nous sommes tentés par des déclarations de guerre, nous sommes capables aussi de revenir sur nos attitudes premières, agressives et guerrières. 

 

La guerre n’est pas fatale. 

 

Nous sommes remplis de graines de possible, nous sommes à même d’arrêter de fabriquer des armes, de vouloir en faire le trafic et particulièrement l’arme nucléaire. 

 

Prenons le temps d’aller relire ce que Jésus nous a dit dans l’Evangile de Matthieu : « Vous êtes fils de mon père – A cause de cela vous êtes capables d’être artisans de paix » Mt 5-9.

 

 

Une grande joie est en moi dit Dieu, notre Père : parce qu’en jouant à la cachette avec vous, je découvre tout ce qui est caché comme graines d’amour au profond de vos êtres… Plantez-les !

 

Et vous-mêmes, hommes et femmes de bonne volonté, vous découvrez ce qui est caché en moi, en Jésus mon Fils et votre frère.

 

Je ne suis pas un «  Dieu des armées » comme on a pu le penser et l’écrire jusque dans la Bible, mais je suis un Dieu « désarmé » comme vous le voyez dans la crèche de BETHLEEM à l’Eglise de la Mangeoire, et aussi sur la Croix en dehors de JERUSALEM.

 

C’est dans ces lieux que mon Fils se donne à aimer.

 

130617-Bethleem--87-.jpg

 

Aux abords de cette mangeoire, au pied de cette Croix, laissez-vous interpeller à vous aimer les uns les autres comme mon Fils et moi nous nous aimons et vous aimons dans le souffle de l’Esprit.

 

« Seul, si cet Esprit souffle sur votre glaise, l’homme sera suscité, et l’Humanité pourra se mettre debout. Place sera faite à toutes et à tous »  

 

Photo : Lulu dans la grotte de la mangeoire 

Repost0
13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 18:00

De retour auprès du berceau qui m’a fait naître

Le 3 juillet 2013

 

<<<<<précédent

 

Ça y est ! La lettre est écrite et envoyée. Avec les amis du M.A.N.V. et tous les hommes et femmes de bonne volonté que vous êtes nous attendons activement les réponses engagées de nos évêques. Nous unissons cette action, pour défaire le mur du nucléaire, à toutes ces actions et recherches dont nous avons été témoins en PALESTINE- ISRAEL pour vivre dans le respect des uns des autres, dans l’instauration de relations de fraternité et de justice et ainsi contribuer à défaire le mur de béton et de routes séparatrices de ces peuples.

 

 mur-4.jpg

 

Ce sont de multiples ponts que nous avons vus se bâtir entre des gens aux aspirations à vivre en paix et justice à Tibériade à l’Oasis. J’ai entendu Georges et Annick nous raconter ces liens créés ensemble à NAZARETH. J’ai été heureux de le découvrir écrit dans le livre d’Elias CHACOUR « Frères de sang ». Je l’ai vu et entendu quand nous sommes entrés dans la communauté « la tente des Nations » au sud de BETHLEEM et que nous avons été accueillis et reçus par des membres de la famille NASSAR. En Franche-Comté, nos amis Geneviève et Jacques  nous avaient dit d’aller voir et entendre ce qui se vit dans cette « TENTE DES NATIONS ». Le fait d’avoir vu et entendu ces gens résister de manière non-violente à l’usurpation de leurs terres et de lire sur leur feuille d’information :

« Notre réponse à cette injustice n’est pas de la violence, n’est pas tendance à se poser en victime et ce n’est pas fuir, mais consiste à l’affronter à la manière non-violente par l’intermédiaire de la Tente de Nations, canalisant notre douleur pour la faire devenir une force constructive qui porte à un futur meilleur sous le slogan : ON REFUSE D’ETRE ENNEMI. »

 

tente-des-nations-1.jpg

 

tente-des-nations.jpg

 

tente-des-nations-3.jpg 

 

Cela nous appelle à revenir nous solidariser à un tel mouvement. Mais en même temps, pour empêcher que s’intensifie le mur de séparation entre cette tente des nations et les colonies qui cherchent à l’asphyxier, luttons nous-mêmes pour faire stopper le mur mensonger humiliant et dangereux entre les peuples qu’est l’armement nucléaire de la France. Nous reviendrons voir et entendre CLAIRE et sa famille au pied du mur exprimer leur manière non-violente de résister à l’étouffement du mur dans BETHLEEM même. Nous avons baigné dans les paroles de Gaëlle, Eléna, et Jean-Baptiste et de toute une équipe de chercheurs archéologues et biblistes. Nous y avons trouvé le goût et la saveur de l’Evangile. Je croyais réentendre le Sermon sur la Montagne de Jésus. Alors j’ai vite ramassé sur mon cahier ce que j’entendais tomber de leur bouche. Je vous le restitue : « Quand tu écriras ta thèse Eléna, tu pourras lui donner comme titre : « Comment s’en sortir sans sortir ! »

 

Dans l’enfer, ils y sont tous : ces gens. Je pense aussi aux personnes que Patrick m’a fait rencontrer dans un camp de réfugiés en m’emmenant à HEBRON. Patrick m’a fait voir et toucher le déchirement d’HEBRON. De même « je suis descendu de Jérusalem à Jéricho » avec Claudine et Betelihem. J’ai alors un peu mieux vu et compris que je ressemblais à l’aveugle de Jéricho, BARTIMEE ; Jésus m’a dit comme à l’aveugle : «- Que veux-tu que je fasse pour toi ? ». Alors, j’ai répondu à Jésus, comme l’aveugle lui a dit : «  Fais que je voie ! » (Lc 18, 41)

Oh oui ! ami Jésus. Fais que nous nous voyons les uns les autres. Oui ami Jésus ! Ouvre mes yeux… change et transforme nous dans nos relations les uns envers les autres. Et fais que nous ne passions pas les uns à côté des autres en nous évitant. De même que me le disait un jour une amie dont le mari était en prison : « nous sommes plus souvent évités qu’invités. » Fais-nous entrer dans l’enfermement où nous sommes enfermés. Fais nous voir et prendre conscience de ce qui nous coince et nous ligote et nous empêche de considérer la situation de l’autre. Fais-nous voir ce qui nous rend si proches. « fais que je voie ! » (Lc 18, 11) « de quel enfer de brigands je fais partie, dan quelle situation je suis tombé, contribuant à rouer de coups et à dépouiller ceux qui n’ont presque rien, que le strict minimum » (Lc 10, 30) « Fais-moi descendre de mon arbre, de là où je crois tout voir, savoir, et avoir » (Lc 19, 5) Fais-moi descendre dans la découverte de l’enfer « Fais-moi descendre de Jérusalem à Jéricho (Lc 10, 30) dans le lieu et moment où je ne sais pas que je me suis laissé enfermer, où j’ai contribué moi-même à me coincer. Fais qu’en me laissant planter là, j’entende et je comprenne ce que le frère Marie-Bernard et les moines de LATROUN, Stéphanie, et les moniales de BET SHEMESH contemplent et nous restituent dans leurs prières

 

Merci de tout mon cœur à vous Jacques, Elisabeth, Rachel, Thérèse, Marie-Pierre, Elisabeth, Claudine, Valérie, et Anne, et vous tous amis de m’avoir accueillis en de tels lieux.

En effet, « aujourd’hui partout où demeure l’Humanité le salut se reçoit les uns des autres. Car le fils de l’Homme en descendant là où nous sommes enfermés est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 9-10)

 

Avec Jean-Marie MULLER, avec les amis du M.A.N.V. avec vous tous hommes et femmes de bonne volonté, nous croyons et faisons confiance qu’en refusant fermement de continuer à mettre un argent fou dans l’armement nucléaire de la France, qui casse notre Humanité en deux, les pourvus et les affamés, nous contribuons à défaire le mur séparateur qui brise les gens de BETHLEEM, HEBRON, JERUSALEM et tous les autres lieux d’habitation de PALESTINE-ISRAEL. La haine fait place à l’amour entre les gens parce que nous venons tous au chevet de « la petite fille espérance » afin de lui ôter le cancer qui tente de la ronger » La petite fille espérance est la chose commune et la propriété de tous membres de l’Humanité. Pas d’exclus pour l’humble fête. Il n’y a que ça de vrai. « Vérité et Justice quoi qu’il en coûte ».

Repost0
12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 19:29

De retour auprès du berceau qui m’a fait naître

Le 3 juillet 2013

 

 

 <<<<<Précédent

 

J’ai un peu mieux compris que dans l’enfer où Jésus est descendu, il y a les opprimés mais aussi les oppresseurs. L’humble force avec laquelle Jacques me prenait par sa seule main active me poussait à voir présents dans cette grotte de BETHLEEM, non seulement des palestiniens humiliés, démunis et enfermés par cet immense mur de haine et de béton séparateur, mais aussi les Israéliens qui continuaient à l’ériger. J’essayais de ne pas vider et évincer de mon cœur ces derniers, ni non plus de les éjecter. Je les reconnaissais habitants le cœur même de Jésus, eux les derniers, les Israéliens, comme les premiers, les Palestiniens. Un jour viendrait… n’était-il pas en train de poindre… ce moment lumineux de notre histoire où nous considérons « qu’il n’y a pas de distinction entre Juif et Grec » Rm 10, 12, « vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Christ Jésus… il n’y a ni Juif, ni Grec, ni esclave, ni homme libre, ni homme, ni femme. » Gal 3, 28 « je suis l’Alpha et l’Oméga ; je suis avec les premiers, mais aussi avec les derniers. Depuis que je suis le premier et le dernier, il n’y a plus de derniers, ni de premiers. » (Apocalypse. Passion)

 

Tu m’avais dit Jacques avant mon départ pour ce grand voyage au pas de l’âne en direction de BETHLEEM toi qui luttais, toi qui luttes encore et lutteras toujours grâce à la présence des tiens, ta femme Elisabeth, tes enfants et tes petits enfants pour réacquérir ta capacité de marcher et ton accessibilité à la parole, tu m’avais dit : «  J’irai t’accueillir à BETHLEEM ». Et voilà qu’en me tenant par la main, tu me fais comprendre et entrer dans le souffle libérateur du Ressuscité en même temps que dans l’attitude du tout petit de BETHLEEM. Nous ne nous étions pas revus depuis plus d’un an. Je te l’ai dit et suis heureux de te le redire en l’écrivant : « C’est incroyable ce qui se dessine à mes yeux du re-surgissement de ta capacité de marcher et du ré-entendement de ta possibilité de parler… Tu es venu pour me dire, et tu me le signifies, comme Marcel BLONDEAU, me l’avait déjà fait voir et entendre : « à l’impossible nous sommes tenus. ». Christophe a beaucoup aimé le redire lui aussi pour que nous le vivions.

 

Un jour viendra et il est en train de venir où une brèche fendillera ce mur de haine et d’indifférence qui accable les membres des deux peuples palestiniens et israéliens. Ce moment est déjà en train de se réaliser, où de leurs mains, les uns et les autres s’aideront à défaire pierre par pierre, parpaing par parpaing, bloc de ciment par bloc de ciment, ce mur d’incompréhension et de honte. Déjà le rêve que nous avions fait à KOVILJ se réalise. Sur le dos des ânes Isidore, Joséphine et des autres, dans les couffins de leurs bâts, des mains d’enfants et de parents disposent ces pierres et ce ciment afin d’arc-bouter des ponts de rassemblement et de compréhension entre les peuples.

 

encercles

 

Jacques, en me prenant par la main, tu remettais les mains de nous tous dans celles de Jésus, et nous ré-entendions ces paroles vives et unifiantes sortir de là où il crèche à tout jamais, là où des gens s’aiment… « ubi caritas et amor Deus ibi est…. » « Vous avez appris qu’il a été dit : tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi… Eh bien moi, je vous dis : aimez vos ennemis… priez pour vos persécuteurs, ré-envisagez-vous les uns les autres. Reconsidérez qui ils sont, vous verrez mieux qui vous êtes… » (Mt 5, 43)

 

Qu’est-ce que tu as bien fait Jacques de lutter chaque jour durant les mois et les mois que nous venons de traverser ! Je sentais que tu marchais en union avec moi. Tu me signifiais que nous sommes tout un peuple, tout un monde à marcher et lutter de manière non-violente, à nous porter et supporter les uns les autres, à signifier qu’en Palestine, et en Israël et partout ailleurs. Comme ça l’est dans le pays de Nelson MANDELLA, il existe des hommes et des femmes de bonne volonté, artisans de cette paix dont nous avons tous faim et soif, qui fait disparaître l’injustice et l’apartheid.

 

 

territoires palestiniens 

Cette paix se vit dans des communautés de l’un et de l’autre côté du mur de haine et d’indifférence. Paix active, chaque jour à recommencer, à rebâtir. Paix qui empêche que le mur s’érige davantage. C’est à ces faits et engagements que j’unis notre lutte pour demander l’arrêt de l’armement nucléaire de la France. C’est là que j’ai un peu plus pris conscience que, quand nous Français laissons notre gouvernement investir des milliards dans l’armement nucléaire, nous sommes complices de l’établissement d’un mur explosif lui aussi entre les nantis et les pauvres chaque fois que durant ce voyage des gens me demandaient « d’où viens-tu avec ton âne ? Pourquoi marches-tu ainsi ? Quel est donc le but de ton voyage ? Et où te diriges-tu donc ? » Je répondais ceci uni à vous tous, « vous portant dans mon cœur » comme le dit l’apôtre Paul dans sa lettre aux Philippiens (1, 7) : « En investissant un argent fou dans l’armement nucléaire en France, nous érigeons un mur entre les peuples africains, notamment et le peuple français. C’est pour continuer à avoir mainmise sur l’uranium pour constituer notre armement nucléaire que nous intervenons au MALI en côte d’Ivoire et ailleurs. Nous volons aux pays pauvres leurs richesses et faisons croire au peuple français qu’en les dotant de l’arme atomique il est protégé. Cela est « funeste et fallacieux » (Benoît XVI) Nous générons les actes terroristes et les enlèvements et prises d’otages… C’est pour contribuer à démolir ce mur que je vais écrire une lettre ouverte aux évêques de France, afin qu’ils fassent confiance qu’en s’engageant ensemble à demander instamment que notre gouvernement arrête l’armement nucléaire, ils contribueront à faire stopper l’attitude criminelle qui est la nôtre : menacer de mort atroce des millions de gens à travers le monde. »

 

Suite à venir

Repost0

Présentation

  • : Lulu en camp volant
  • Lulu en camp volant
  • : Lucien Converset, dit Lulu est prêtre. A 75 ans, il est parti le 25 mars 2012 avec son âne Isidore en direction de Bethléem, où il est arrivé le 17 juin 2013. Il a marché pour la paix et le désarmement nucléaire unilatéral de la France. De retour en France, il poursuit ce combat. Merci à lui ! Pour vous abonner à ce blog, RDV plus bas dans cette colonne. Pour contacter l'administrateur du blog, cliquez sur contact ci-dessous.
  • Contact

Commentaires

Vous pouvez laisser un commentaire sous les articles. Les commentaires sont modérés avant publication. C'est-à-dire que tout commentaire injurieux, insultant publicitaire ou inadéquat n'est pas publié Merci.

Recherche

Désarmement nucléaire

Journée de jeûne pour demander le désarmement nucléaire unilatéral de la France,

tous les 1ers lundis du mois de 14h à 17h en hiver, de 16h à 18h en été, à Dampierre (39) avec un temps de partage et de réflexion animé par Lulu.

Et commémoration des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki entre les 6 et 9 août, chaque année.

L'anti-pub

Les pubs sur les blogs ou les sites que vous consultez sont trop agressives ? Il existe un moyen de respirer à nouveau, en téléchargeant le pare-pub Adblock Plus (clic). Vous ne supprimerez pas les pubs imposées, mais vous ne les verrez plus.